Les participants à un colloque régional sur le plan national de la diversité biologique (horizon 2020), ont plaidé, à Adrar, pour la création d'un organisme national chargé de veiller à la préservation de la biodiversité en Algérie. Les intervenants à ce colloque organisé récemment à Timimoune (220 km d'Adrar), ont aussi mis l'accent sur la nécessité de consolider les instruments réglementaires relatifs à la préservation de la diversité biologique. Au cours de cette rencontre, la représentante du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement (MATE), Saïda Laouar, a mis en relief les mécanismes requis pour l'actualisation du plan national de la diversité biologique (horizon 2020), retenu dans le cadre de l'application de la convention internationale sur la biodiversité. Cette rencontre régionale, inscrite au titre de la deuxième phase du plan de la biodiversité lancé depuis 2000, implique, à travers des ateliers, les différents intervenants dans le secteur de l'environnement, sachant que plus de 30 experts nationaux ont pris part à sa première phase. Initiée par le MATE, cette rencontre scientifique s'est déroulée en présence des cadres centraux et régionaux du secteur de l'environnement, des élus locaux et des représentants des secteurs concernés issus de six (6) wilayas (Adrar, El-Bayadh, Béchar, Tamanrasset, Tindouf et Naâma), selon les organisateurs. La rencontre a été une occasion pour les intervenants de mettre en exergue les risques majeurs menaçant l'environnement et la diversité biologique dans le Sud-ouest du pays, outre les mécanismes de préservation de la diversité biologique, afin de renforcer le développement durable, à travers le travail, conformément à la convention internationale sur la biodiversité, dans tous les secteurs.