L'Algérie et la Hongrie ont exprimé leur volonté de donner une "nouvelle dynamique" à leur coopération bilatérale, notamment dans le domaine de l'enseignement supérieur et la recherche scientifique. Les deux parties ont fait part de cette volonté lors de l'audience qu'avait accordée, jeudi, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, à l'ambassadeur de Hongrie en Algérie, Mme Helga Katalina Pritz. Cette "nouvelle dynamique" de coopération dans le domaine de la recherche scientifique s'articulera autour de l'élaboration de "projets communs", a indiqué un communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, précisant que les deux parties ont passé en revue l'état des relations bilatérales dans ce domaine.
Encourager les contacts entre les universitaires des deux pays Les deux responsables ont également manifesté leur volonté d'"encourager les contacts entre les universitaires des deux pays par l'organisation de rencontres scientifiques, colloques, séminaires ainsi que l'échange de délégations de professeurs de haut niveau, notamment dans les domaines de l'agriculture, de l'hydraulique, des sciences vétérinaires, de la nutrition animale, de l'art, de l'archéologie et des nouvelles technologies de l'information et de la communication", a noté le communiqué. Rappelant que la coopération algéro-hongroise en matière d'enseignement supérieur est "très ancienne", Mme l'ambassadeur a relevé "la nécessité d'initier des actions communes" avec l'objectif de redonner à cette coopération "sa place dans le niveau du volume d'échanges entre les deux pays". Elle a, par la même occasion, fait état de la tenue de la réunion de la grande commission mixte algéro-hongroise en novembre prochain, relève la même source. Pour sa part, M. Hadjar a exprimé son souhait de voir des étudiants hongrois "choisir, à l'image de leurs collègues algériens, des universités algériennes pour finaliser des travaux de thèses et acquérir des connaissances scientifiques, notamment par le lancement de programmes de recherche en commun ainsi que l'organisation de séminaires et rencontres scientifiques". Les deux parties ont également souhaité l'augmentation du nombre d'étudiants boursiers, particulièrement doctorants, segment dans lequel l'Algérie "accuse un manque qu'il faudrait combler rapidement", ajoute le communiqué.