Présenté comme le favoride la CAN 2017, le ClubAlgérie a montré un toutautre visage, une participationhonteuse, une participation sansrègles établies. L'absence d'unclimat de confiance propice à laconduite de l'équipe est la raisonessentielle de l'élimination algé-rienne de cette compétitioncontinentale. Le manque de fermeté et de détermination dans letravail et du rendement collectifet individuel des joueurs étaientla vérité de cette équipe sansâme et sans esprit de combativité avec des joueurs qui se donnentà fond dans leur équipe respectiveà l'étranger et dans uneferme discipline, mais dès qu'ilsarrivent à la Sélection nationale,ils se relâchent, perdent leurconcentration, leur déterminationet ils en étaient comme perturbés, le foot sous les couleursnationales n'étant pour euxqu'un amusement, un passetempsni moins ni plus. Poureux, être dans la Sélection nationaleest devenu synonyme deprofit matériel. Enl'absence de préoccupation duprésident de la FAF, MohamedRaouraoua, les mentalités de cegroupe composé de binationauxont évolué en conséquence. Lapreuve, dès le premier matchdisputé face au Zimbabwe, toutle monde aura remarqué uneéquipe sans " essence ", sansâme et le onze rentrant aannoncé la couleur d'une équiped'amateurs trop faible dans tousses compartiments.Comment dès lors motiver cesjoueurs qui avaient la tête ailleurs? Ils ont montré sur le terrainqu'ils ne sont plus disposésà consentir des efforts assiduspour défendre haut les Couleursnationales. Le président de laFAF, Mohamed Raouraoua quiétait au fait de cette situation, dufaible niveau technique desjoueurs, des mauvais choix del'entraîneur, s'est montré impuissantà savonner les joueurs quisont devenus des " vedettes "intouchables et qui, durant lestrois matchs disputés(Zimbabwe- Tunisie- Sénégal)n'ont déployé aucun effort pours'améliorer, à progresser) pourfaire honneur au football national.En pareil désastre, le discoursne suffit évidemment pas,ce sont les prestations sur le terrainqui facilitent la prise deconscience mais en vain Brahimi ; l'indiscipliné qui arenversé la glacière de l'EN quiétait sur le banc de touche, et sescoéquipiers tout au long de cettecompétition ont montré qu'ilssont dénués de tout sentimentnational. Pas de joueurs responsables,rien que des "vedettes"courant dans tous les sens, sefatiguent et se découragent vitepour ne pas aller au fond deschoses. Ajoutez à cela les fuitesen avant de Raouraoua, la failliterépétée de l'encadrement etvous comprendrez pourquoil'une des meilleures formationsd'Afrique à participer à cettecompétition avec tant de problè-mes et d'illusions, quitta le rendez-vous de l'élite africaine latête basse. Le football algérienrégulièrement éliminé des compétitions africaines et mondiales,courait derrière une résurrectionque ces potentialitéshumaines pouvaient permettre,mais que les errements et lesincertitudes répétés de la FAF, lechangement rituel d'entraîneurs,le choix des joueurs binationauxau détriment de ceux du cru rendaientpratiquement impossiblela performance des Verts.Les vagues ne manquaient paspour remplir un périmètred'échecs.L'échec des Verts à la CAN2017, dont les matchs ont étésuivis par tout le peuple, n'a pascomblé toutes les aspirations defierté nationale, méthodiquementcultivée depuis plusieursmois par les fausses promessesdu président de la FAF d'allerplus loin dans la compétitionafricaine. Aux quatre coins dupays, les Algériens qui ont cru àun succès des Verts face auxZimbabwe-Tunisie et Sénégal,ont donné libre cours à leurssentiments nationalistes mais envain Dans la rue, dans lesfoyers, les universités, leslycées, les chantiers etc., ils ontcrié à la trahison et prononcé lesnoms des responsables de cettedébâcle.Les spécialistes nationaux duballon rond ont eu, quant à eux àexprimer beaucoup de motifsd'insatisfaction. Encore une fois,ils sont convaincus qu'il ne suffitpas de réunir sur le terrain lesmeilleurs techniciens du mondepour obtenir le meilleur footballnotamment les binationaux.Preuve en est, à l'heure du bilan,ce fut une lourde impression demalaise qui a étreint tous ceuxqui aiment le ballon et refusentqu'il continue sa galvaude enmauvaise compagnie La CAN2017 ne pouvait être qu'une nouvelleet indiscutable confirmationd'une évolution désastreusedu football algérien commencéavec l'ère de MohamedRaouraoua. L'avenir du ClubAlgérie suscite, plus que desinterrogations, de l'inquiétude.