Le président de la Ligue algéroise de cyclisme (LAC), Messaoud Daoud, suspendu un an par la Fédération algérienne de cyclisme (FAC) la mi-août 2019 "pour atteinte à la stabilité" de cette instance, a annoncé vendredi avoir obtenu gain de cause auprès du Tribunal Algérien du Règlement des Litiges Sportifs (TARLS). "Il est porté à la connaissance des organes de presse qu'en date du 24 novembre 2019, le TARLS s'est prononcé en faveur du président de la Ligue algéroise de cyclisme, Messaoud Daoud, dans le conflit qui l'opposait à la Fédération" a indiqué le premier responsable de la LAC dans un communiqué, dont l'APS détient une copie,. "Par cette décision irrévocable et sans appel, Mr Daoud reprend donc sa qualité statutaire, avec toutes les prérogatives que lui confère la loi" a-t-il encore ajouté. Les faits remontent au 10 juillet 2019, lorsque la FAC avait cité Messaoud Daoud à comparaitre devant sa commission de discipline, pour s'expliquer sur les griefs qui lui étaient reprochés. Parmi eux, le fait d'avoir outrepassé ses prérogatives, en invitant un club espagnol à participer au Grand Prix Cycliste d'Alger, qu'il souhaitait organiser, alors qu'à ce moment-là, la Fédération était encore en veilleuse. La commission de discipline de la FAC, installée le 3 juin dernier, pendant l'Assemblée générale ordinaire de l'instance (AGO) qui s'était tenue à Aïn-Timouchent et qui était composée de Walid Kebaïli, Ahmed Zerguine et Hocine Zahar, vait rendu son verdict quelques jours après l'audition et avait décidé d'infliger à Messaoud Daoud une suspension d'un an, assortie d'une amende de 100.000 DA. Le président de la LAC a alors décidé de porter l'affaire devant le Tribunal Algérien du Règlement des Litiges Sportifs, et qui a fini par lui donner gain de cause le 24 novembre courant.