Après l'incertitude qui a entouré son éventuelle participation à cette Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2010, la sélection de football du Togo s'est finalement retirée officiellement de la compétition suite à la fusillade meurtrière de leur bus dans la région du Cabinda, en Angola, qui a fait trois morts au sein de la délégation. Après l'incertitude qui a entouré son éventuelle participation à cette Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2010, la sélection de football du Togo s'est finalement retirée officiellement de la compétition suite à la fusillade meurtrière de leur bus dans la région du Cabinda, en Angola, qui a fait trois morts au sein de la délégation. En effet, malgré l'insistance des joueurs de participer au tournoi, le gouvernement togolais a maintenu sa décision de rappeler son équipe, jusqu'à la dernière minute. «L'équipe doit rentrer. La décision du gouvernement est irrévocable. C'est une décision mûrement réfléchie depuis vendredi. Nous avons compris la démarche des joueurs qui voulaient exprimer une manière de venger leurs collègues décédés mais ce serait irresponsable de la part des autorités togolaises de les laisser continuer», a affirmé, hier, le Premier ministre du Togo, M.Gilbert Fossoun Houngbo. La confusion régnait, hier, en Angola sur la participation de l'équipe du Togo. Le groupe B où évoluera ladite sélection est chamboulé. Leurs adversaires, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Burkina-faso, ont exprimé leur anxiété quant à l'évolution du groupe. Or, le suspense a été maintenu jusqu'à très tard de la nuit de samedi, autrement dit, la veille du coup d'envoi de la CAN, pour finalement rapatrier l'équipe vers le pays. Pour rappel, le convoi de la sélection du Togo a été l'objet d'un violent mitrayage, vendredi, par des rebelles dans la région de Cabinda. La fusillade a fait trois morts, notamment, le chauffeur du bus, l'entraîneur adjoint de l'équipe et le chargé de communication, ainsi que quelques neufs joueurs blessés. Quant au gardien de but, Kodjovi Obilalé, blessé par balles aux reins et à l'abdomen, il a été opéré samedi soir, à Johannesburg en Afrique du Sud, et se trouve dans un état stable. Il faut dire que le choc a été énorme pour l'ensemble des participants à ce tournoi international africain, notamment, pour les poulains de Saâdane qui se sont rappelés les malheureux événements du Caire même si c'est loin d'être la même situation. Les Togolais ont été accueillis par des balles réelles en terre angolaise. Juste après cette embuscade, les autorités togolaises ont ordonné le retour au pays de cette sélection meurtrie. Les joueurs de leurs part, et en dépit de leur état psychologique critique, ont créé la surprise samedi, en décidant de jouer la CAN pour honorer la mémoire des disparus. «En hommage à ses disparus, l'équipe a décidé de participer à la CAN. On a tous très mal au coeur, ce n'est plus une fête, mais nous avons envie de montrer nos couleurs, nos valeurs et que nous sommes des hommes», avait déclaré le joueur Togolais, Thomas Dossevi. Un avis que ne partagent pas les autorités togolaises. «Si à l'ouverture de la CAN, une équipe ou quelque personne se présente sous la bannière du Togo, ce serait une fausse représentation», a souligné le Premier ministre. A.B. En effet, malgré l'insistance des joueurs de participer au tournoi, le gouvernement togolais a maintenu sa décision de rappeler son équipe, jusqu'à la dernière minute. «L'équipe doit rentrer. La décision du gouvernement est irrévocable. C'est une décision mûrement réfléchie depuis vendredi. Nous avons compris la démarche des joueurs qui voulaient exprimer une manière de venger leurs collègues décédés mais ce serait irresponsable de la part des autorités togolaises de les laisser continuer», a affirmé, hier, le Premier ministre du Togo, M.Gilbert Fossoun Houngbo. La confusion régnait, hier, en Angola sur la participation de l'équipe du Togo. Le groupe B où évoluera ladite sélection est chamboulé. Leurs adversaires, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Burkina-faso, ont exprimé leur anxiété quant à l'évolution du groupe. Or, le suspense a été maintenu jusqu'à très tard de la nuit de samedi, autrement dit, la veille du coup d'envoi de la CAN, pour finalement rapatrier l'équipe vers le pays. Pour rappel, le convoi de la sélection du Togo a été l'objet d'un violent mitrayage, vendredi, par des rebelles dans la région de Cabinda. La fusillade a fait trois morts, notamment, le chauffeur du bus, l'entraîneur adjoint de l'équipe et le chargé de communication, ainsi que quelques neufs joueurs blessés. Quant au gardien de but, Kodjovi Obilalé, blessé par balles aux reins et à l'abdomen, il a été opéré samedi soir, à Johannesburg en Afrique du Sud, et se trouve dans un état stable. Il faut dire que le choc a été énorme pour l'ensemble des participants à ce tournoi international africain, notamment, pour les poulains de Saâdane qui se sont rappelés les malheureux événements du Caire même si c'est loin d'être la même situation. Les Togolais ont été accueillis par des balles réelles en terre angolaise. Juste après cette embuscade, les autorités togolaises ont ordonné le retour au pays de cette sélection meurtrie. Les joueurs de leurs part, et en dépit de leur état psychologique critique, ont créé la surprise samedi, en décidant de jouer la CAN pour honorer la mémoire des disparus. «En hommage à ses disparus, l'équipe a décidé de participer à la CAN. On a tous très mal au coeur, ce n'est plus une fête, mais nous avons envie de montrer nos couleurs, nos valeurs et que nous sommes des hommes», avait déclaré le joueur Togolais, Thomas Dossevi. Un avis que ne partagent pas les autorités togolaises. «Si à l'ouverture de la CAN, une équipe ou quelque personne se présente sous la bannière du Togo, ce serait une fausse représentation», a souligné le Premier ministre. A.B.