Après trois jours d'angoisse, l'Angleterre s'est réveillée vendredi dernier avec la bonne nouvelle: Wayne Rooney, touché à une cheville, sera de nouveau d'attaque dans deux à trois semaines avec Manchester United, mais surtout avec l'équipe nationale en vue du Mondial-2010. Depuis mardi soir, le pays tout entier et plus particulièrement Manchester, retenait son souffle, épiant le moindre signe, la moindre petite information rassurante venue du camp Rooney. La cheville droite de l'attaquant anglais, tordue dans les dernières secondes du quart de finale aller de la Ligue des champions face au Bayern Munich (1-2), était devenue le seul souci d'un pays qui n'en manque pourtant pas. Les images de Rooney, marchant avec des béquilles, le pied immobilisé, tournaient en boucle, les témoignages de spécialistes en tous genres se multipliaient. Et la santé de l'ancien joueur d'Everton était devenue un enjeu national puisque du Premier ministre, Gordon Brown, au ministre des Sports, Gerry Sutcliffe, tout le monde a donné son avis et prié à haute voix pour le rétablissement du Mancunien. Jeudi, Manchester United avait confirmé la nature de la blessure: une grosse entorse de la cheville avec un léger froissement des ligaments. Mais aucune durée d'indisponibilité n'avait été communiquée, ce qui laissait encore planer un doute sur la participation de Wayne Rooney à la Coupe du monde. Nouveau sacre Vendredi matin, l'heure du soulagement a enfin sonné. Sir Alex Ferguson l'a confirmé lui-même lors de sa traditionnelle conférence de presse de veille de match: Rooney ne sera absent que deux à trois semaines. Il devrait donc être totalement disponible pour la fin de la saison de Manchester United et surtout pour la Coupe du monde en juin en Afrique du Sud. "La nation peut arrêter de prier, a souri Ferguson. C'était la panique. Tout le monde est soulagé et rassuré. Quand on l'a vu sortir du terrain en boitant et qu'on l'a envoyé faire des examens, on espérait avoir de bonnes nouvelles. Tout ça est derrière nous maintenant et tout le monde peut retourner à ses affaires." Même si Rooney a manqué le choc face à Chelsea samedi et au Bayern Munich le 7 avril, Ferguson se rejouit que son buteur (34 buts déjà cette saison) puisse revenir dès le 17 avril pour le derby face à Manchester City. Le degré de soulagement du pays a été au moins aussi fort que la réaction probablement disproportionnée des médias. Depuis mardi soir, les chaînes d'informations en continu, les sites Internet, les quotidiens nationaux et des radios faisaient des points réguliers sur l'évolution de leur buteur prodige. Mais cette affaire est à la hauteur de l'attente que suscite Rooney. Les Anglais sont convaincus qu'il est capable de mener l'équipe nationale à une victoire au Mondial. Sans Rooney, l'Angleterre n'espérait plus. Avec lui, elle se remet à rêver à un nouveau sacre, 44 ans après celui de 1966. Après trois jours d'angoisse, l'Angleterre s'est réveillée vendredi dernier avec la bonne nouvelle: Wayne Rooney, touché à une cheville, sera de nouveau d'attaque dans deux à trois semaines avec Manchester United, mais surtout avec l'équipe nationale en vue du Mondial-2010. Depuis mardi soir, le pays tout entier et plus particulièrement Manchester, retenait son souffle, épiant le moindre signe, la moindre petite information rassurante venue du camp Rooney. La cheville droite de l'attaquant anglais, tordue dans les dernières secondes du quart de finale aller de la Ligue des champions face au Bayern Munich (1-2), était devenue le seul souci d'un pays qui n'en manque pourtant pas. Les images de Rooney, marchant avec des béquilles, le pied immobilisé, tournaient en boucle, les témoignages de spécialistes en tous genres se multipliaient. Et la santé de l'ancien joueur d'Everton était devenue un enjeu national puisque du Premier ministre, Gordon Brown, au ministre des Sports, Gerry Sutcliffe, tout le monde a donné son avis et prié à haute voix pour le rétablissement du Mancunien. Jeudi, Manchester United avait confirmé la nature de la blessure: une grosse entorse de la cheville avec un léger froissement des ligaments. Mais aucune durée d'indisponibilité n'avait été communiquée, ce qui laissait encore planer un doute sur la participation de Wayne Rooney à la Coupe du monde. Nouveau sacre Vendredi matin, l'heure du soulagement a enfin sonné. Sir Alex Ferguson l'a confirmé lui-même lors de sa traditionnelle conférence de presse de veille de match: Rooney ne sera absent que deux à trois semaines. Il devrait donc être totalement disponible pour la fin de la saison de Manchester United et surtout pour la Coupe du monde en juin en Afrique du Sud. "La nation peut arrêter de prier, a souri Ferguson. C'était la panique. Tout le monde est soulagé et rassuré. Quand on l'a vu sortir du terrain en boitant et qu'on l'a envoyé faire des examens, on espérait avoir de bonnes nouvelles. Tout ça est derrière nous maintenant et tout le monde peut retourner à ses affaires." Même si Rooney a manqué le choc face à Chelsea samedi et au Bayern Munich le 7 avril, Ferguson se rejouit que son buteur (34 buts déjà cette saison) puisse revenir dès le 17 avril pour le derby face à Manchester City. Le degré de soulagement du pays a été au moins aussi fort que la réaction probablement disproportionnée des médias. Depuis mardi soir, les chaînes d'informations en continu, les sites Internet, les quotidiens nationaux et des radios faisaient des points réguliers sur l'évolution de leur buteur prodige. Mais cette affaire est à la hauteur de l'attente que suscite Rooney. Les Anglais sont convaincus qu'il est capable de mener l'équipe nationale à une victoire au Mondial. Sans Rooney, l'Angleterre n'espérait plus. Avec lui, elle se remet à rêver à un nouveau sacre, 44 ans après celui de 1966.