La Société de distribution de l'électricité et gaz à l'est (SDDE) impute 36% de ses créances aux abonnés. C'est ce qu'a déclaré récemment le directeur général, Benguebli Lamnouar, lors d'une conférence de presse organisée à l'hôtel Cirta, en marge de la présentation du bilan 2009. L'unité de Constantine, qui compte quatre services commerciaux, est confrontée à ce problème, dont le préjudice est estimé à plus de 10 millions de dinars. Le déficit affiché par l'entreprise dans la capitale de l'Est est un cumul entre les arriérés de paiement, les piquages illicites et la fraude sur la consommation de l'énergie, nous précisera-t-on auprès de la cellule de communication. D'ailleurs, Sonelgaz a entrepris pendant des mois des campagnes «anti-fraude» pour réduire ces méfaits. Des équipes ont été chargées de sillonner différentes zones urbaines afin de procéder au contrôle des réseaux de distribution et d'alimentation de l'électricité et de gaz, ainsi qu'au remplacement des compteurs défaillants par d'autres numériques, davantage fiables et difficiles à trafiquer. Mais peut-on attester de l'efficacité de cette démarche ? Quoi qu'il en soit, et grâce à cette nouvelle stratégie, la SDDE à Constantine aura au moins réussi à identifier les quartiers où «la fraude est légion». Selon les statistiques communiquées pour l'exercice 2009, l'arrondissement de Sidi Mabrouk, sur les hauteurs de la ville, occupe le haut de la liste avec 185 cas de fraude. Il est talonné par celui de Sidi Rached 100 cas, s'en suivront ceux de Bellevue et Bab El-Kantara avec, respectivement, 75 et 57 cas avérés. Le phénomène du piquage illicite de l'énergie s'est accentué avec l'expansion de l'habitat précaire et des poches urbaines périphériques. Ces actes frauduleux s'opèrent directement sur les pilons électriques, des boîtes de déviation, sur le câble d'alimentation du voisinage ou encore en manipulant les compteurs. Et c'est ainsi que 15% de l'énergie achetée sont subtilisées par des abonnés indélicats. N. D. La Société de distribution de l'électricité et gaz à l'est (SDDE) impute 36% de ses créances aux abonnés. C'est ce qu'a déclaré récemment le directeur général, Benguebli Lamnouar, lors d'une conférence de presse organisée à l'hôtel Cirta, en marge de la présentation du bilan 2009. L'unité de Constantine, qui compte quatre services commerciaux, est confrontée à ce problème, dont le préjudice est estimé à plus de 10 millions de dinars. Le déficit affiché par l'entreprise dans la capitale de l'Est est un cumul entre les arriérés de paiement, les piquages illicites et la fraude sur la consommation de l'énergie, nous précisera-t-on auprès de la cellule de communication. D'ailleurs, Sonelgaz a entrepris pendant des mois des campagnes «anti-fraude» pour réduire ces méfaits. Des équipes ont été chargées de sillonner différentes zones urbaines afin de procéder au contrôle des réseaux de distribution et d'alimentation de l'électricité et de gaz, ainsi qu'au remplacement des compteurs défaillants par d'autres numériques, davantage fiables et difficiles à trafiquer. Mais peut-on attester de l'efficacité de cette démarche ? Quoi qu'il en soit, et grâce à cette nouvelle stratégie, la SDDE à Constantine aura au moins réussi à identifier les quartiers où «la fraude est légion». Selon les statistiques communiquées pour l'exercice 2009, l'arrondissement de Sidi Mabrouk, sur les hauteurs de la ville, occupe le haut de la liste avec 185 cas de fraude. Il est talonné par celui de Sidi Rached 100 cas, s'en suivront ceux de Bellevue et Bab El-Kantara avec, respectivement, 75 et 57 cas avérés. Le phénomène du piquage illicite de l'énergie s'est accentué avec l'expansion de l'habitat précaire et des poches urbaines périphériques. Ces actes frauduleux s'opèrent directement sur les pilons électriques, des boîtes de déviation, sur le câble d'alimentation du voisinage ou encore en manipulant les compteurs. Et c'est ainsi que 15% de l'énergie achetée sont subtilisées par des abonnés indélicats. N. D.