Afin de traquer le phénomène de la contrefaçon de médicaments qui sévit au niveau national, le ministère de la Santé a mis à la disposition des services de l'Institut Pasteur, pas moins de trois appareils de détection de médicaments contrefaits. Afin de traquer le phénomène de la contrefaçon de médicaments qui sévit au niveau national, le ministère de la Santé a mis à la disposition des services de l'Institut Pasteur, pas moins de trois appareils de détection de médicaments contrefaits. Conçus aux Etats-Unies, ces appareils de pointe sont ainsi disponibles uniquement en Algérie et en Afrique du Sud. Selon le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, cette nouvelle technologie devraient permettre aux cadres de l'Institut de détecter facilement les faux médicaments. S'exprimant jeudi à Alger, lors d'une visite de travail et d'inspection à l'Institut Pasteur de Dely Brahim, le premier responsable de la Santé a indiqué que cette dotation a nécessité un montant de 220 millions DA. En effet, la contrefaçon de produits pharmaceutiques mettent en danger la vie de tout patient. Nombreux sont les victimes de faux médicaments, qui ont parfois ingéré un simple sirop pour la toux. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 30% des médicaments en vente, dans de nombreux pays africains, sont contrefaits. Pis encore, l'organisation européenne pour la coopération et le développement économique signale que 80 % de tous les faux médicaments saisis par les responsables de l'Union européenne, entre 2005 et 2007, proviennent de la Chine et d'Inde. Ceci dit, cette contrefaçon ne concerne pas seulement les médicaments de confort, comme le Viagra, mais des produits utilisés pour traiter de lourdes pathologies, touchant le système nerveux ou autre spécialité telle que la cardiologie. À ce propos, l'Institut Pasteur avait signalé, à maintes reprises, certains médicaments contrefaits, en vente sur le marché. Le laboratoire anti-contrefaçon en question a immédiatement ordonné le retrait définitif de ces produits pharmaceutiques, jugés dangereux. De ce fait, le ministre Ould Abbès a tenu à saluer les efforts fournis par les cadres de l'institut, notamment pour ce qui est du contrôle des médicaments aussi bien produits en Algérie que ceux importés. Sachant que les contrôles effectués sur l'ensemble des médicaments nécessitent quelques semaines d'expertise, le ministre a affirmé qu'afin d'éviter des pénuries, les médicaments seront commercialisés dans un délai ne dépassant pas les trois mois. «L'Etat s'est engagé à assurer la disponibilité de tous les médicaments dont le citoyen a besoin. Les pénuries de médicaments ne seront plus tolérées», a-t-il insisté. D'autre part, Ould Abbès s'est également engagé à prendre en charge les préoccupations socioprofessionnelles des cadres de l'institut, notamment, pour ce qui est des salaires. Conçus aux Etats-Unies, ces appareils de pointe sont ainsi disponibles uniquement en Algérie et en Afrique du Sud. Selon le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, cette nouvelle technologie devraient permettre aux cadres de l'Institut de détecter facilement les faux médicaments. S'exprimant jeudi à Alger, lors d'une visite de travail et d'inspection à l'Institut Pasteur de Dely Brahim, le premier responsable de la Santé a indiqué que cette dotation a nécessité un montant de 220 millions DA. En effet, la contrefaçon de produits pharmaceutiques mettent en danger la vie de tout patient. Nombreux sont les victimes de faux médicaments, qui ont parfois ingéré un simple sirop pour la toux. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 30% des médicaments en vente, dans de nombreux pays africains, sont contrefaits. Pis encore, l'organisation européenne pour la coopération et le développement économique signale que 80 % de tous les faux médicaments saisis par les responsables de l'Union européenne, entre 2005 et 2007, proviennent de la Chine et d'Inde. Ceci dit, cette contrefaçon ne concerne pas seulement les médicaments de confort, comme le Viagra, mais des produits utilisés pour traiter de lourdes pathologies, touchant le système nerveux ou autre spécialité telle que la cardiologie. À ce propos, l'Institut Pasteur avait signalé, à maintes reprises, certains médicaments contrefaits, en vente sur le marché. Le laboratoire anti-contrefaçon en question a immédiatement ordonné le retrait définitif de ces produits pharmaceutiques, jugés dangereux. De ce fait, le ministre Ould Abbès a tenu à saluer les efforts fournis par les cadres de l'institut, notamment pour ce qui est du contrôle des médicaments aussi bien produits en Algérie que ceux importés. Sachant que les contrôles effectués sur l'ensemble des médicaments nécessitent quelques semaines d'expertise, le ministre a affirmé qu'afin d'éviter des pénuries, les médicaments seront commercialisés dans un délai ne dépassant pas les trois mois. «L'Etat s'est engagé à assurer la disponibilité de tous les médicaments dont le citoyen a besoin. Les pénuries de médicaments ne seront plus tolérées», a-t-il insisté. D'autre part, Ould Abbès s'est également engagé à prendre en charge les préoccupations socioprofessionnelles des cadres de l'institut, notamment, pour ce qui est des salaires.