Même si José Mourinho assure que la monumentale débâcle lundi à Barcelone (5-0), en championnat, sera "facile à digérer", la tâche de l'entraîneur du Real Madrid s'annonce délicate, d'autant que son image de tacticien redoutable et redouté a été sérieusement écornée. Même si José Mourinho assure que la monumentale débâcle lundi à Barcelone (5-0), en championnat, sera "facile à digérer", la tâche de l'entraîneur du Real Madrid s'annonce délicate, d'autant que son image de tacticien redoutable et redouté a été sérieusement écornée. "C'est la plus grande défaite de ma carrière, jamais je n'avais perdu 5-0", reconnaissait Mourinho mardi, le visage sérieux. "Mais c'est une défaite très facile à digérer parce que c'est une défaite sans possibilité de gagner, ce n'est pas une de ces défaites difficiles à accepter quand vous perdez alors que vous ne méritiez pas de perdre", ajoutait l'entraîneur portugais, complètement impuissant sur son banc lundi. S'il avait brillamment remporté la bataille tactique contre Guardiola la saison dernière en Ligue des champions avec l'Inter Milan (victoire 3-1 à l'aller, défaite 1-0 au retour), "Mou", 47 ans, a cette fois reçu une leçon au Camp Nou de la part du même Guardiola, fidèle à son style flamboyant et offensif. Le Real, qui n'avait plus reçu de 5-0 du Barça depuis la saison 1993-1994, a subi sa première défaite de la saison toutes compétitions confondues. Le "Special One" va maintenant devoir parler à ses joueurs, pour comprendre ce qui s'est passé sur le terrain. Mais aussi pour expliquer. Car il est difficile de comprendre comment ses joueurs, parfaitement disciplinés depuis le début de la saison, ont pu rester si passifs et statiques contre une équipe aussi dangereuse avec le ballon. L'entraîneur du Real a bien tenté une retouche tactique à la mi-temps, avec l'entrée de "Lass" Diarra à la place d'Özil pour densifier son milieu de terrain, complètement débordé par le trio Xavi-Busquets-Iniesta. Mais il était trop tard, le Real était déjà mené 2-0. "On verra" Mourinho, qui n'a jamais vécu pareil désastre, veut vite tourner la page: "J'aimerais que le match contre Valence (le prochain rendez-vous en Liga) ait lieu demain et non samedi." Mais une défaite d'une telle ampleur va sûrement laisser des traces. "On verra avec le temps si on accuse le coup", relevait Xabi Alonso, l'un des rares madrilènes à s'exprimer après la déroute. "J'espère que cela n'atteindra pas les joueurs psychologiquement", souhaitait Mourinho, appelant ses joueurs à avoir du "caractère". "Quand tu prends quatre ou cinq buts, tu ne dois pas pleurer mais avoir envie de t'entraîner, de travailler et de gagner le prochain match." Les Madrilènes se sont peut-être vus trop beaux à Barcelone, accordant une confiance aveugle à leur entraîneur, étiqueté anti-Barça depuis ses succès en C1 avec Chelsea en 2004-2005 et avec l'Inter la saison dernière. "Que le meilleur gagne. Et ce sera Madrid", avait lancé Cristiano Ronaldo. "Je ne me contenterai pas du nul, je ne pense qu'à la victoire", avait prévenu Casillas. Résultat, ils ont tous sombré, dans le jeu et dans l'attitude. Ronaldo s'est emporté contre Guardiola et Ramos a complètement craqué après avoir durement taclé Messi. Logiquement exclu, il a ensuite repoussé de la main deux compères en sélection, Carles Puyol et Xavi. Le prochain rassemblement de l'équipe d'Espagne promet ! "C'est la plus grande défaite de ma carrière, jamais je n'avais perdu 5-0", reconnaissait Mourinho mardi, le visage sérieux. "Mais c'est une défaite très facile à digérer parce que c'est une défaite sans possibilité de gagner, ce n'est pas une de ces défaites difficiles à accepter quand vous perdez alors que vous ne méritiez pas de perdre", ajoutait l'entraîneur portugais, complètement impuissant sur son banc lundi. S'il avait brillamment remporté la bataille tactique contre Guardiola la saison dernière en Ligue des champions avec l'Inter Milan (victoire 3-1 à l'aller, défaite 1-0 au retour), "Mou", 47 ans, a cette fois reçu une leçon au Camp Nou de la part du même Guardiola, fidèle à son style flamboyant et offensif. Le Real, qui n'avait plus reçu de 5-0 du Barça depuis la saison 1993-1994, a subi sa première défaite de la saison toutes compétitions confondues. Le "Special One" va maintenant devoir parler à ses joueurs, pour comprendre ce qui s'est passé sur le terrain. Mais aussi pour expliquer. Car il est difficile de comprendre comment ses joueurs, parfaitement disciplinés depuis le début de la saison, ont pu rester si passifs et statiques contre une équipe aussi dangereuse avec le ballon. L'entraîneur du Real a bien tenté une retouche tactique à la mi-temps, avec l'entrée de "Lass" Diarra à la place d'Özil pour densifier son milieu de terrain, complètement débordé par le trio Xavi-Busquets-Iniesta. Mais il était trop tard, le Real était déjà mené 2-0. "On verra" Mourinho, qui n'a jamais vécu pareil désastre, veut vite tourner la page: "J'aimerais que le match contre Valence (le prochain rendez-vous en Liga) ait lieu demain et non samedi." Mais une défaite d'une telle ampleur va sûrement laisser des traces. "On verra avec le temps si on accuse le coup", relevait Xabi Alonso, l'un des rares madrilènes à s'exprimer après la déroute. "J'espère que cela n'atteindra pas les joueurs psychologiquement", souhaitait Mourinho, appelant ses joueurs à avoir du "caractère". "Quand tu prends quatre ou cinq buts, tu ne dois pas pleurer mais avoir envie de t'entraîner, de travailler et de gagner le prochain match." Les Madrilènes se sont peut-être vus trop beaux à Barcelone, accordant une confiance aveugle à leur entraîneur, étiqueté anti-Barça depuis ses succès en C1 avec Chelsea en 2004-2005 et avec l'Inter la saison dernière. "Que le meilleur gagne. Et ce sera Madrid", avait lancé Cristiano Ronaldo. "Je ne me contenterai pas du nul, je ne pense qu'à la victoire", avait prévenu Casillas. Résultat, ils ont tous sombré, dans le jeu et dans l'attitude. Ronaldo s'est emporté contre Guardiola et Ramos a complètement craqué après avoir durement taclé Messi. Logiquement exclu, il a ensuite repoussé de la main deux compères en sélection, Carles Puyol et Xavi. Le prochain rassemblement de l'équipe d'Espagne promet !