Le tribunal criminel près la cour d'Alger a condamné, jeudi dernier, les accusés Mahfoudi Razik et Mahfoudi Mohamed, jugés pour les chefs d'accusation d'apologie du terrorisme et financement de groupes terroristes, à une peine de trois ans de prison ferme. D'après l'arrêt de renvoi, les faits remontent au 28 janvier de l'année écoulée, quand les deux accusés ont été arrêtés, par les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP), sur la route reliant Tablat à Larbaâ, transportant des provisions destinées à un groupe terroriste de la localité. Lors de leur première audition devant les services de sécurité et le juge d'instruction, les deux prévenus ont reconnu qu'ils appartenaient à des cellules de soutien de groupes terroristes qui activaient dans la région du Centre. Les accusés, des agriculteurs de Baraki, ont également reconnu avoir été en contact permanent, par téléphone, avec le terroriste Mostefaoui Mohamed. Ce dernier leur fixait, à chaque fois, le lieu où les provisions devaient être réceptionnées. Il y a lieu de rappeler que Mostefaoui est recherché par les services de sécurité. Par ailleurs, les deux accusés sont, lors de l'audience, revenus sur leurs aveux. Ils ont prétendu que les provisions étaient destinées à leur usage personnel et qu'ils n'avaient aucun lien avec les groupes terroristes. Il est toutefois utile de noter que le parquet général avait, de son côté, requis une peine de 10 ans de prison ferme à l'encontre des deux prévenus. Le tribunal criminel près la cour d'Alger a condamné, jeudi dernier, les accusés Mahfoudi Razik et Mahfoudi Mohamed, jugés pour les chefs d'accusation d'apologie du terrorisme et financement de groupes terroristes, à une peine de trois ans de prison ferme. D'après l'arrêt de renvoi, les faits remontent au 28 janvier de l'année écoulée, quand les deux accusés ont été arrêtés, par les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP), sur la route reliant Tablat à Larbaâ, transportant des provisions destinées à un groupe terroriste de la localité. Lors de leur première audition devant les services de sécurité et le juge d'instruction, les deux prévenus ont reconnu qu'ils appartenaient à des cellules de soutien de groupes terroristes qui activaient dans la région du Centre. Les accusés, des agriculteurs de Baraki, ont également reconnu avoir été en contact permanent, par téléphone, avec le terroriste Mostefaoui Mohamed. Ce dernier leur fixait, à chaque fois, le lieu où les provisions devaient être réceptionnées. Il y a lieu de rappeler que Mostefaoui est recherché par les services de sécurité. Par ailleurs, les deux accusés sont, lors de l'audience, revenus sur leurs aveux. Ils ont prétendu que les provisions étaient destinées à leur usage personnel et qu'ils n'avaient aucun lien avec les groupes terroristes. Il est toutefois utile de noter que le parquet général avait, de son côté, requis une peine de 10 ans de prison ferme à l'encontre des deux prévenus.