Soixante dix (70%) des produits agricoles consommés en Algérie sont produits localement, et les 30% restants sont importés, a indiqué, lundi soir, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa. Soixante dix (70%) des produits agricoles consommés en Algérie sont produits localement, et les 30% restants sont importés, a indiqué, lundi soir, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa. «Il faut savoir que 70% des produits agricoles consommés dans le pays sont produits localement», a-t-il expliqué lors d'une émission de la Télévision nationale diffusée au lendemain de son audition par le président de la République. «Dans de nombreuse filières agricoles, l'Algérie n'importe plus et a réussi à atteindre l'autosuffisance. Les efforts se poursuivent pour renforcer la capacité de production des autres filières», a ajouté le ministre dans sa réponse à une question sur les réalisations de l'Algérie dans le domaine de la sécurité alimentaire. Le ministre a cité, dans ce sens, l'exemple des filières pommes de terres et tomates où des résultats très positifs ont été réalisés grâce à la synergie des efforts des pouvoirs publics et des agriculteurs. «La production annuelle de la pomme de terre a atteint le niveau de 95 kg/habitant en 2010, contre 57 kg/habitant il y a quelques années. Nous tablons sur 108 kg/habitant pour les années à venir», a-t-il relevé. Concernant la tomate industrielle, M. Benaïssa a affirmé que l'encadrement des agriculteurs et l'introduction de nouvelles technologies avaient permis de hisser considerablement la production. «La confiance du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, est très grande en la capacité des agriculteurs, des éleveurs et des industriels à relever le défi de la sécurité alimentaire», a-t-il souligné. M. Benaïssa s'est félicité du retour en force des jeunes au secteur de l'agriculture ces dernières années. «Beaucoup de jeunes sont intéressés par le secteur. Il suffit de se rendre aux agences de l'ANSEJ pour s'en rendre compte», dira-t-il. Selon lui, 2010 a été une année importante pour le secteur de l'agriculture car, a-t-il dit, de nombreux problèmes de base comme le foncier agricole, la difficulté d'accéder au financement et la relation entre les secteurs agricole et industriel, ont été solutionnés. Par ailleurs, le ministre a estimé qu'une exploitation efficace des terres agricoles nécessite la conjugaison des efforts de l'ensemble des intervenants, ajoutant que «certains milieux ont connu quelques problèmes au début de la mise en application du dispositif de la concession des terres». La superficie des terres mise en valeur s'élève à 300 000 hectares (ha) dont environ 60 000 hectares ne sont pas exploités en raison du manque d'eau ou d'électricité, a indiqué le ministre citant des concessionnaires. A une question sur la menace que constitue la prolifération des constructions pour les terres agricoles, il a expliqué qu'en Algérie, la réglementation en vigueur protégeait efficacement les terres agricoles. Interrogé sur la possibilité de fabriquer en Algérie certains produits alimentaires de base comme le sucre, l'huile et le coton, M. Benaïssa a affirmé qu'«il est très possible de le faire car la technologie existe et les infrastructures sont disponibles. Mais il faut que les investisseurs s'y intéressent et jugent que ce genre d'activité est bénéfique pour eux». «Cela est en train de se produire dans la filière lait qui attire de nombreux investisseurs du fait qu'elle soit rentable», a-t-il ajouté, relevant l'existence d'études de faisabilité sur la production de certains produits de base en Algérie. «Il faut savoir que 70% des produits agricoles consommés dans le pays sont produits localement», a-t-il expliqué lors d'une émission de la Télévision nationale diffusée au lendemain de son audition par le président de la République. «Dans de nombreuse filières agricoles, l'Algérie n'importe plus et a réussi à atteindre l'autosuffisance. Les efforts se poursuivent pour renforcer la capacité de production des autres filières», a ajouté le ministre dans sa réponse à une question sur les réalisations de l'Algérie dans le domaine de la sécurité alimentaire. Le ministre a cité, dans ce sens, l'exemple des filières pommes de terres et tomates où des résultats très positifs ont été réalisés grâce à la synergie des efforts des pouvoirs publics et des agriculteurs. «La production annuelle de la pomme de terre a atteint le niveau de 95 kg/habitant en 2010, contre 57 kg/habitant il y a quelques années. Nous tablons sur 108 kg/habitant pour les années à venir», a-t-il relevé. Concernant la tomate industrielle, M. Benaïssa a affirmé que l'encadrement des agriculteurs et l'introduction de nouvelles technologies avaient permis de hisser considerablement la production. «La confiance du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, est très grande en la capacité des agriculteurs, des éleveurs et des industriels à relever le défi de la sécurité alimentaire», a-t-il souligné. M. Benaïssa s'est félicité du retour en force des jeunes au secteur de l'agriculture ces dernières années. «Beaucoup de jeunes sont intéressés par le secteur. Il suffit de se rendre aux agences de l'ANSEJ pour s'en rendre compte», dira-t-il. Selon lui, 2010 a été une année importante pour le secteur de l'agriculture car, a-t-il dit, de nombreux problèmes de base comme le foncier agricole, la difficulté d'accéder au financement et la relation entre les secteurs agricole et industriel, ont été solutionnés. Par ailleurs, le ministre a estimé qu'une exploitation efficace des terres agricoles nécessite la conjugaison des efforts de l'ensemble des intervenants, ajoutant que «certains milieux ont connu quelques problèmes au début de la mise en application du dispositif de la concession des terres». La superficie des terres mise en valeur s'élève à 300 000 hectares (ha) dont environ 60 000 hectares ne sont pas exploités en raison du manque d'eau ou d'électricité, a indiqué le ministre citant des concessionnaires. A une question sur la menace que constitue la prolifération des constructions pour les terres agricoles, il a expliqué qu'en Algérie, la réglementation en vigueur protégeait efficacement les terres agricoles. Interrogé sur la possibilité de fabriquer en Algérie certains produits alimentaires de base comme le sucre, l'huile et le coton, M. Benaïssa a affirmé qu'«il est très possible de le faire car la technologie existe et les infrastructures sont disponibles. Mais il faut que les investisseurs s'y intéressent et jugent que ce genre d'activité est bénéfique pour eux». «Cela est en train de se produire dans la filière lait qui attire de nombreux investisseurs du fait qu'elle soit rentable», a-t-il ajouté, relevant l'existence d'études de faisabilité sur la production de certains produits de base en Algérie.