La nomination d'Ali Laskri au poste de premier secrétaire du FFS, poste qu'il a déjà brigué auparavant, s'est avérée finalement une brèche dans laquelle d'anciens cadres du parti se sont engouffrés en vue de réintégrer les rangs. La nomination d'Ali Laskri au poste de premier secrétaire du FFS, poste qu'il a déjà brigué auparavant, s'est avérée finalement une brèche dans laquelle d'anciens cadres du parti se sont engouffrés en vue de réintégrer les rangs. Ces cadres, à l'image d'Ahmed Djedaï, et de Djoudi Mammeri (tous deux anciens premiers secrétaires), Dalila Taleb, Ikhlef Bouaichi, Ali Lemdani, ont un dénominateur commun : ils avaient disparu de la scène politique sans faire trop de bruit. On ne leur connaît pas à ce jour de critiques publiques à l'encontre du parti ou de l'ancienne direction incarnée par Karim Tabbou, le plus jeune de tous les cadres, mais qui a réussi à briguer deux mandats successifs. L'ancien encadrement qui amorce ainsi son retour est composé en fait des figures de proue du FFS. Hormis Samir Bouakouir, chargé de représenter le FFS à l'étranger, tous ces revenants ont été nommés pour siéger dans un cabinet conseil auprès du premier secrétaire. Peut-être, c'est ce staff chargé du conseil qui serait derrière la mise à l'écart de Karim Tabbou dont le style de gestion pouvait incommoder plus d'un. Finalement l'équipe qui revient, c'est celle-là même qui a fait les frais du Printemps noir en Kabylie, c'est celle qui a conduit le parti à des élections contre l'avis des arouch qui avaient appelé à leur boycott, c'est celle qui a eu à faire la traversée de la décennie noire. En somme le parti d'Aït Ahmed fait le rappel de ses troupes les plus expérimentées. Il réunit un état-major opérationnel, qui présente la caractéristique d'être très volontariste et plus offensif. Il est clair que c'est la conjoncture internationale qui a dû dicter ce changement de cap. Les révoltes qui ébranlent le Moyen-Orient et le Maghreb, sont en train de dessiner des rapports de force qui font pencher la balance du côté des sociétés civiles. La question qui se pose est celle de savoir quelle stratégie le doyen des partis d'opposition compte mettre en œuvre pour ne plus retomber dans les mêmes trappes du passé ? Ces cadres, à l'image d'Ahmed Djedaï, et de Djoudi Mammeri (tous deux anciens premiers secrétaires), Dalila Taleb, Ikhlef Bouaichi, Ali Lemdani, ont un dénominateur commun : ils avaient disparu de la scène politique sans faire trop de bruit. On ne leur connaît pas à ce jour de critiques publiques à l'encontre du parti ou de l'ancienne direction incarnée par Karim Tabbou, le plus jeune de tous les cadres, mais qui a réussi à briguer deux mandats successifs. L'ancien encadrement qui amorce ainsi son retour est composé en fait des figures de proue du FFS. Hormis Samir Bouakouir, chargé de représenter le FFS à l'étranger, tous ces revenants ont été nommés pour siéger dans un cabinet conseil auprès du premier secrétaire. Peut-être, c'est ce staff chargé du conseil qui serait derrière la mise à l'écart de Karim Tabbou dont le style de gestion pouvait incommoder plus d'un. Finalement l'équipe qui revient, c'est celle-là même qui a fait les frais du Printemps noir en Kabylie, c'est celle qui a conduit le parti à des élections contre l'avis des arouch qui avaient appelé à leur boycott, c'est celle qui a eu à faire la traversée de la décennie noire. En somme le parti d'Aït Ahmed fait le rappel de ses troupes les plus expérimentées. Il réunit un état-major opérationnel, qui présente la caractéristique d'être très volontariste et plus offensif. Il est clair que c'est la conjoncture internationale qui a dû dicter ce changement de cap. Les révoltes qui ébranlent le Moyen-Orient et le Maghreb, sont en train de dessiner des rapports de force qui font pencher la balance du côté des sociétés civiles. La question qui se pose est celle de savoir quelle stratégie le doyen des partis d'opposition compte mettre en œuvre pour ne plus retomber dans les mêmes trappes du passé ?