Les paléontologues du Musée d'histoire naturelle de Londres ont dû s'en mordre les doigts. Ce ne sont pas eux, mais des chercheurs du musée de paléontologie Raymond-Alf en Californie qui ont exhumé des fossiles, provenant de la province d'Alberta au Canada, stockés dans les caves de leur musée. Ils avaient été considérés il y a près d'un siècle comme des déchets par les conservateurs du musée londonien. Les paléontologues du Musée d'histoire naturelle de Londres ont dû s'en mordre les doigts. Ce ne sont pas eux, mais des chercheurs du musée de paléontologie Raymond-Alf en Californie qui ont exhumé des fossiles, provenant de la province d'Alberta au Canada, stockés dans les caves de leur musée. Ils avaient été considérés il y a près d'un siècle comme des déchets par les conservateurs du musée londonien. Les paléontologues américains se sont rendus compte que les fossiles en question étaient ceux d'une espèce de dinosaures appartenant à la même famille que les tricératops aynt vécu il y a près de 76 milliards d'années, rapporte le blog Dinosaur Tracking du Smithsonian Magazine. Les résultats de leur découverte concernant cette espèce baptisée Spinops sternbergorum, sont retracés dans un article de la publication Acta Palaeontologica Polonica. Grâce à ses fossiles, les chercheurs ont pu imaginer à quoi ressemblait ce dinosaure : il était doté d'une large collerette, avec des épines s'étendant le long, à l'arrière de son crâne. Ces épines pourraient constituer la preuve que cette espèce de dinosaures a un lien de parenté avec deux autres espèces connues de dinosaures à cornes que sont les Centrosaurus et les Styracosaurus. En effet, « ces dernières années, il y a eu un débat récurrent parmi les paléontologues au sujet de la possibilité que certains dinosaures pouvaient être des spécimens plus âgées ou des jeunes d'espèces déjà découvertes et connues », rappelle le Smithsonian Magazine. Pour les chercheurs, il s'agit bien des fossiles d'une même espèce différente des autres. « Les restes mis en évidence n'appartiennent pas à un individu isolé mais bien à plusieurs de la même espèce. Nous avons donc déjà écarté l'hypothèse selon laquelle il pourrait s'agir d'un étrange spécimen appartenant à un groupe déjà identifié », explique Andrew Farke, principal auteur de la recherche, au Telegraph. Les fossiles avaient été trouvés en 1916 par les Sternberg père et un fils, tous deux scientifiques. Ils les avaient envoyés aux scientifiques du Musée d'histoire naturelle de Londres qui avaient jugé que ces fossiles n'avaient pas de valeur. Contrairement à certains raccourcis faits par les médias, selon lesquels le Spinops sternbergorum serait le chaînon manquant entre les Centrosaurus et les Styracosaurus, le blog explique que les résultats de la recherche ne permettent pas d'aboutir à un tel postulat, d'autant plus qu'il repose sur une conception linéaire de l'évolution des dinosaures. Les paléontologues américains se sont rendus compte que les fossiles en question étaient ceux d'une espèce de dinosaures appartenant à la même famille que les tricératops aynt vécu il y a près de 76 milliards d'années, rapporte le blog Dinosaur Tracking du Smithsonian Magazine. Les résultats de leur découverte concernant cette espèce baptisée Spinops sternbergorum, sont retracés dans un article de la publication Acta Palaeontologica Polonica. Grâce à ses fossiles, les chercheurs ont pu imaginer à quoi ressemblait ce dinosaure : il était doté d'une large collerette, avec des épines s'étendant le long, à l'arrière de son crâne. Ces épines pourraient constituer la preuve que cette espèce de dinosaures a un lien de parenté avec deux autres espèces connues de dinosaures à cornes que sont les Centrosaurus et les Styracosaurus. En effet, « ces dernières années, il y a eu un débat récurrent parmi les paléontologues au sujet de la possibilité que certains dinosaures pouvaient être des spécimens plus âgées ou des jeunes d'espèces déjà découvertes et connues », rappelle le Smithsonian Magazine. Pour les chercheurs, il s'agit bien des fossiles d'une même espèce différente des autres. « Les restes mis en évidence n'appartiennent pas à un individu isolé mais bien à plusieurs de la même espèce. Nous avons donc déjà écarté l'hypothèse selon laquelle il pourrait s'agir d'un étrange spécimen appartenant à un groupe déjà identifié », explique Andrew Farke, principal auteur de la recherche, au Telegraph. Les fossiles avaient été trouvés en 1916 par les Sternberg père et un fils, tous deux scientifiques. Ils les avaient envoyés aux scientifiques du Musée d'histoire naturelle de Londres qui avaient jugé que ces fossiles n'avaient pas de valeur. Contrairement à certains raccourcis faits par les médias, selon lesquels le Spinops sternbergorum serait le chaînon manquant entre les Centrosaurus et les Styracosaurus, le blog explique que les résultats de la recherche ne permettent pas d'aboutir à un tel postulat, d'autant plus qu'il repose sur une conception linéaire de l'évolution des dinosaures.