Le ministre délégué, auprès du ministre de la Défense nationale, Abdelmalek Guenaizia, a participé, hier à Nouakchott, à la septième réunion des ministres de la Défense des pays membres de l'initiative "5+5 Défense". Le communiqué du ministère de la Défense nationale, qui annonce cette rencontre, indique que l'ordre du jour de cette réunion porte sur « la validation des résultats des activités liées à l'exécution du plan d'actions de l'année 2011 et à l'approbation de celui de l'année 2012 ». Les ministres de la Défense des pays membres ont ainsi procédé au paraphe de la « Déclaration conjointe de Nouakchott » et ont confié la présidence tournante de l'initiative au Maroc au titre de l'année 2012, a ajouté la même source. Cette réunion, la septième du genre, du groupe "5+5 Défense", regroupe cinq pays d'Afrique du Sud : Algérie, Libye, Tunisie, Maroc et Mauritanie et cinq pays européens du Sud, Espagne, France, Italie, Malte et Portugal. La situation sécuritaire dans la région du Sahel est devenue telle qu'elle préoccupe grandement les pays du Maghreb et les pays européens du sud de la Méditerranée. Elle est devenue encore plus complexe avec l'avènement de la crise libyenne. Les enlèvements de ressortissants occidentaux dans la région, qui se sont multipliés ces derniers mois, avec demande de rançons pour leur libération, la prolifération et la circulation sans contrôle des armes de guerre provenant des dépôts d'armement de l'ancien régime libyen et l'instabilité dans la région sont en fait au-devant de l'actualité politique et sécuritaire de ces pays. Dans son discours d'ouverture, Ahmedou Ould Idey, ministre mauritanien de la Défense, a appelé les pays concernés par les prises d'otages, à ne pas verser de rançons. « Je demande à tous de travailler pour le tarissement des sources du terrorisme et d'acculer les preneurs d'otages dans leurs derniers retranchements en s'abstenant de payer des rançons », a-t-il déclaré, soulignant la détermination de son pays à faire face « aux défis sécuritaires dans la région ». Il rappelle dans ce cadre que la « stratégie de frappes préventives et de renforcement des capacités de des forces armées de son pays ont porté leurs fruits ». Cette rencontre intervient alors que la région vit de profonds bouleversements. Les régimes de Ben Ali et de Moubarak sont tombés. Les victoires des islamistes aux élections en Tunisie, en Egypte et au Maroc et la révolution libyenne ont radicalement changé les données dans cette région. Déjà affectée par l'activité des groupes armées, notamment celles de l'Aqmi, le Sahel renoue avec l'instabilité exacerbée par le retour au Mali et au Niger de centaines d'hommes lourdement armés, essentiellement des Touaregs, qui avaient combattu aux côtés des forces de Mouammar Kadhafi. Le ministre délégué, auprès du ministre de la Défense nationale, Abdelmalek Guenaizia, a participé, hier à Nouakchott, à la septième réunion des ministres de la Défense des pays membres de l'initiative "5+5 Défense". Le communiqué du ministère de la Défense nationale, qui annonce cette rencontre, indique que l'ordre du jour de cette réunion porte sur « la validation des résultats des activités liées à l'exécution du plan d'actions de l'année 2011 et à l'approbation de celui de l'année 2012 ». Les ministres de la Défense des pays membres ont ainsi procédé au paraphe de la « Déclaration conjointe de Nouakchott » et ont confié la présidence tournante de l'initiative au Maroc au titre de l'année 2012, a ajouté la même source. Cette réunion, la septième du genre, du groupe "5+5 Défense", regroupe cinq pays d'Afrique du Sud : Algérie, Libye, Tunisie, Maroc et Mauritanie et cinq pays européens du Sud, Espagne, France, Italie, Malte et Portugal. La situation sécuritaire dans la région du Sahel est devenue telle qu'elle préoccupe grandement les pays du Maghreb et les pays européens du sud de la Méditerranée. Elle est devenue encore plus complexe avec l'avènement de la crise libyenne. Les enlèvements de ressortissants occidentaux dans la région, qui se sont multipliés ces derniers mois, avec demande de rançons pour leur libération, la prolifération et la circulation sans contrôle des armes de guerre provenant des dépôts d'armement de l'ancien régime libyen et l'instabilité dans la région sont en fait au-devant de l'actualité politique et sécuritaire de ces pays. Dans son discours d'ouverture, Ahmedou Ould Idey, ministre mauritanien de la Défense, a appelé les pays concernés par les prises d'otages, à ne pas verser de rançons. « Je demande à tous de travailler pour le tarissement des sources du terrorisme et d'acculer les preneurs d'otages dans leurs derniers retranchements en s'abstenant de payer des rançons », a-t-il déclaré, soulignant la détermination de son pays à faire face « aux défis sécuritaires dans la région ». Il rappelle dans ce cadre que la « stratégie de frappes préventives et de renforcement des capacités de des forces armées de son pays ont porté leurs fruits ». Cette rencontre intervient alors que la région vit de profonds bouleversements. Les régimes de Ben Ali et de Moubarak sont tombés. Les victoires des islamistes aux élections en Tunisie, en Egypte et au Maroc et la révolution libyenne ont radicalement changé les données dans cette région. Déjà affectée par l'activité des groupes armées, notamment celles de l'Aqmi, le Sahel renoue avec l'instabilité exacerbée par le retour au Mali et au Niger de centaines d'hommes lourdement armés, essentiellement des Touaregs, qui avaient combattu aux côtés des forces de Mouammar Kadhafi.