L'année 2012, qui commence, sera incontestablement dominée par d'importants événements politiques. En effet au cours de cette année il sera question de la tenue des élections législatives et locales d'abord et de la révision de la Constitution ensuite. Ces deux échéances politiques majeures auront d'importantes conséquences tant sur la carte politique nationale que sur le système politique. Car la révision de la loi fondamentale aura d'abord pour objectif de remodeler le système politique qui, comme le prédisent les observateurs, ne sera plus présidentiel comme il l'est actuellement puisqu'il est question de renforcer les attributions de l'Assemblée populaire nationale (APN). Cette dernière va-t-elle connaître de grands chamboulements à la faveur des élections législatives du printemps prochain ? Cette question mérite d'être posée tant les élections législatives s'inscrivent incontestablement dans un contexte particulier cette fois ci. En effet le scrutin du printemps prochain sera marqué par l'entrée en lice de novelles formations politiques. Une dizaine de partis politiques pourra y prendre part. L'on pourra citer notamment le FCN de Abdelmadjid Menasra, le FJD de Abdallah Djaballah, le FD de Sid-Ahmed Ghozali, l'UDR de Amara Benyounes, etc. Cela reste tributaire, toutefois, de l'agrément que doit accorder le ministère de l'Intérieur à ces partis politiques. Une formalité qui ne semble pas poser de problèmes, ce d'autant que le président de la République s'est prononcé en faveur de cette option ? Lors de son discours à l'ouverture de l'année judiciaire, le chef de l'Etat a, en effet, tranché en indiquant que les nouveaux partis politiques pourront participer au scrutin. Ces élections interviennent aussi dans un contexte marqué par les changements qui s'opèrent dans un certain nombre de pays de la région avec notamment la montée en puissance des partis islamistes qui ont eu les faveurs des électeurs en Tunisie, au Maroc et en Egypte. Comme revigorés par ces victoires, les partis islamistes algériens espèrent en faire de même d'où , par exemple, le changement de ton dans le discours du MSP qui vient d'annoncer son retrait de l'Alliance présidentielle. De plus, comme l'a soutenu le président Buteflika, les élections seront transparente. En présentant de fermes engagements, le chef de l'Etat a reconnu implicitement que les dernières élections étaient quelque peu entachées d'irrégularités. Et c'est la nouvelle assemblée qui aura pour charge de se prononcer sur la révision de la Constitution. Bouteflika en a voulu ainsi car il sait fort bien que l'actuelle APN, fruit d'une élection contestée, ne dispose pas de suffisamment de légitimité pour prendre à bras-le-corps cette sensible question. « Cette APN est illégitime » n'a cessé de dire la secrétaire général du PT, dont l'opinion est partagée par plusieurs autres partis politiques qui ont demandé la dissolution de l'assemblée et la tenue d'élections législatives anticipées. Après l'adoption, par les deux chambres du Parlement, de la nouvelle Constitution ce sera au tour du peuple de se prononcer par voie référendaire et ce, avant la fin de l'année 2012. « Pour couronner l'édifice institutionnel visant à renforcer la démocratie, il importe d'introduire des amendements nécessaires à la constitution » a indiqué le chef de l'Etat dans son discours du 15 avril dernier. Tout porte à croire que ces amendements vont permettre d'apporter de substantiels changements à la nature du système politique national. Les pouvoirs seront ainsi équilibrés entre l'exécutif et le législatif. En ce sens que l'Algérie sera régie par un système semi-présidentiel alors qu'actuellement, notamment par l'amendement de novembre 2008, le pouvoir de l'exécutif incarné par le président de la République est plus important que celui du Parlement. En d'autres termes on va abandonner le système présidentiel au profit d'un système semi-présidentiel avec des pouvoirs plus importants pour le Parlement. L'année 2012, qui commence, sera incontestablement dominée par d'importants événements politiques. En effet au cours de cette année il sera question de la tenue des élections législatives et locales d'abord et de la révision de la Constitution ensuite. Ces deux échéances politiques majeures auront d'importantes conséquences tant sur la carte politique nationale que sur le système politique. Car la révision de la loi fondamentale aura d'abord pour objectif de remodeler le système politique qui, comme le prédisent les observateurs, ne sera plus présidentiel comme il l'est actuellement puisqu'il est question de renforcer les attributions de l'Assemblée populaire nationale (APN). Cette dernière va-t-elle connaître de grands chamboulements à la faveur des élections législatives du printemps prochain ? Cette question mérite d'être posée tant les élections législatives s'inscrivent incontestablement dans un contexte particulier cette fois ci. En effet le scrutin du printemps prochain sera marqué par l'entrée en lice de novelles formations politiques. Une dizaine de partis politiques pourra y prendre part. L'on pourra citer notamment le FCN de Abdelmadjid Menasra, le FJD de Abdallah Djaballah, le FD de Sid-Ahmed Ghozali, l'UDR de Amara Benyounes, etc. Cela reste tributaire, toutefois, de l'agrément que doit accorder le ministère de l'Intérieur à ces partis politiques. Une formalité qui ne semble pas poser de problèmes, ce d'autant que le président de la République s'est prononcé en faveur de cette option ? Lors de son discours à l'ouverture de l'année judiciaire, le chef de l'Etat a, en effet, tranché en indiquant que les nouveaux partis politiques pourront participer au scrutin. Ces élections interviennent aussi dans un contexte marqué par les changements qui s'opèrent dans un certain nombre de pays de la région avec notamment la montée en puissance des partis islamistes qui ont eu les faveurs des électeurs en Tunisie, au Maroc et en Egypte. Comme revigorés par ces victoires, les partis islamistes algériens espèrent en faire de même d'où , par exemple, le changement de ton dans le discours du MSP qui vient d'annoncer son retrait de l'Alliance présidentielle. De plus, comme l'a soutenu le président Buteflika, les élections seront transparente. En présentant de fermes engagements, le chef de l'Etat a reconnu implicitement que les dernières élections étaient quelque peu entachées d'irrégularités. Et c'est la nouvelle assemblée qui aura pour charge de se prononcer sur la révision de la Constitution. Bouteflika en a voulu ainsi car il sait fort bien que l'actuelle APN, fruit d'une élection contestée, ne dispose pas de suffisamment de légitimité pour prendre à bras-le-corps cette sensible question. « Cette APN est illégitime » n'a cessé de dire la secrétaire général du PT, dont l'opinion est partagée par plusieurs autres partis politiques qui ont demandé la dissolution de l'assemblée et la tenue d'élections législatives anticipées. Après l'adoption, par les deux chambres du Parlement, de la nouvelle Constitution ce sera au tour du peuple de se prononcer par voie référendaire et ce, avant la fin de l'année 2012. « Pour couronner l'édifice institutionnel visant à renforcer la démocratie, il importe d'introduire des amendements nécessaires à la constitution » a indiqué le chef de l'Etat dans son discours du 15 avril dernier. Tout porte à croire que ces amendements vont permettre d'apporter de substantiels changements à la nature du système politique national. Les pouvoirs seront ainsi équilibrés entre l'exécutif et le législatif. En ce sens que l'Algérie sera régie par un système semi-présidentiel alors qu'actuellement, notamment par l'amendement de novembre 2008, le pouvoir de l'exécutif incarné par le président de la République est plus important que celui du Parlement. En d'autres termes on va abandonner le système présidentiel au profit d'un système semi-présidentiel avec des pouvoirs plus importants pour le Parlement.