Un total de 27 instituts supérieurs du paramédical seront créés pour résorber, d'ici 2014, le déficit dans le secteur de la santé, a annoncé mercredi à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès. "Un arrêté interministériel a été (...) signé avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour la création de 27 instituts supérieurs de paramédical", a déclaré M. Ould Abbès, en marge d'une visite de travail à l'établissement hospitalier de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN, ex-clinique des Glycines). "Nous allons éponger le déficit d'ici 2014 pour en finir avec le manque en matière de paramédical dans le secteur de la santé. De ce fait, ce n'est plus l'école paramédicale comme auparavant qui sera chargée de la formation des paramédicaux mais c'est plutôt des instituts supérieurs", a ajouté M. Ould Abbès. Interrogé sur le manque de médicaments dans les structures sanitaires, le ministère de la Santé a reconnu qu'il y avait "des insuffisances" mais il a, toutefois, précisé que cela touchait seulement "le consommable dans certaines circonstances", ce qui était, selon lui "tout à fait naturel". Concernant le manque de spécialistes, M. Ould Abbès a indiqué que la semaine prochaine verrait l'affectation de près 1.000 nouveaux spécialistes dans les différentes structures sanitaires du pays, en particulier dans les Hauts-Plateaux et dans le sud du pays. S'agissant de l'établissement hospitalier de la DGSN des Glycines qui accuse un certain déficit en spécialistes, le ministre a promis l'affectation en son sein, notamment de gynécologues, de radiologues et de réanimateurs pour pallier ce manque. "Nous commençons l'affectation de la nouvelle promotion de spécialistes à partir de la semaine prochaine. Les services sanitaires relevant de la DGSN prennent en charge 1 million de personnes, les policiers, les ayants droit et de simples citoyens, qui viennent de tout le territoire national. J'ai ainsi suggéré d'ouvrir des antennes relevant de la DGSN à Oran et Constantine" pour couvrir en besoins sanitaires le maximum de personnes, a expliqué M. Ould Abbès. Pour l'acquisition de nouveaux scanners, le ministre de la Santé a exigé comme condition préalable la constitution d'un stock d'une année de pièces de rechange ainsi que la formation du personnel chargé de l'entretien et du suivi de ces équipements. "Il faut avoir un stock de sécurité d'une année de pièces de rechange. Nous avons constaté pour les scanners, par exemple, qu'il suffisait qu'une petite pièce tombe en panne pour attendre qu'elle vienne des Etats-Unis ou de France. La conséquence est que des centaines de milliers de citoyens resteraient en attente. C'est fini cette histoire...", a expliqué le ministre de la Santé. La clinique des Glycines, relevant de la DGSN, a été érigée au statut d'établissement hospitalier en vertu d'un décret ministériel, il y a plus d'une année. Cet établissement réservé aux personnels de la police et les ayants droit, mais qui admet également de simples citoyens en cas d'urgence, est doté de 80 lits d'hôpital et possède notamment un service de réanimation, de gynécologie, de radiologie et un service d'urgences. Un total de 27 instituts supérieurs du paramédical seront créés pour résorber, d'ici 2014, le déficit dans le secteur de la santé, a annoncé mercredi à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès. "Un arrêté interministériel a été (...) signé avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour la création de 27 instituts supérieurs de paramédical", a déclaré M. Ould Abbès, en marge d'une visite de travail à l'établissement hospitalier de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN, ex-clinique des Glycines). "Nous allons éponger le déficit d'ici 2014 pour en finir avec le manque en matière de paramédical dans le secteur de la santé. De ce fait, ce n'est plus l'école paramédicale comme auparavant qui sera chargée de la formation des paramédicaux mais c'est plutôt des instituts supérieurs", a ajouté M. Ould Abbès. Interrogé sur le manque de médicaments dans les structures sanitaires, le ministère de la Santé a reconnu qu'il y avait "des insuffisances" mais il a, toutefois, précisé que cela touchait seulement "le consommable dans certaines circonstances", ce qui était, selon lui "tout à fait naturel". Concernant le manque de spécialistes, M. Ould Abbès a indiqué que la semaine prochaine verrait l'affectation de près 1.000 nouveaux spécialistes dans les différentes structures sanitaires du pays, en particulier dans les Hauts-Plateaux et dans le sud du pays. S'agissant de l'établissement hospitalier de la DGSN des Glycines qui accuse un certain déficit en spécialistes, le ministre a promis l'affectation en son sein, notamment de gynécologues, de radiologues et de réanimateurs pour pallier ce manque. "Nous commençons l'affectation de la nouvelle promotion de spécialistes à partir de la semaine prochaine. Les services sanitaires relevant de la DGSN prennent en charge 1 million de personnes, les policiers, les ayants droit et de simples citoyens, qui viennent de tout le territoire national. J'ai ainsi suggéré d'ouvrir des antennes relevant de la DGSN à Oran et Constantine" pour couvrir en besoins sanitaires le maximum de personnes, a expliqué M. Ould Abbès. Pour l'acquisition de nouveaux scanners, le ministre de la Santé a exigé comme condition préalable la constitution d'un stock d'une année de pièces de rechange ainsi que la formation du personnel chargé de l'entretien et du suivi de ces équipements. "Il faut avoir un stock de sécurité d'une année de pièces de rechange. Nous avons constaté pour les scanners, par exemple, qu'il suffisait qu'une petite pièce tombe en panne pour attendre qu'elle vienne des Etats-Unis ou de France. La conséquence est que des centaines de milliers de citoyens resteraient en attente. C'est fini cette histoire...", a expliqué le ministre de la Santé. La clinique des Glycines, relevant de la DGSN, a été érigée au statut d'établissement hospitalier en vertu d'un décret ministériel, il y a plus d'une année. Cet établissement réservé aux personnels de la police et les ayants droit, mais qui admet également de simples citoyens en cas d'urgence, est doté de 80 lits d'hôpital et possède notamment un service de réanimation, de gynécologie, de radiologie et un service d'urgences.