C'est dans une atmosphère de tristesse et de solennité que la dépouille du défunt président Chadli Bendjedid est arrivée au Palais du peuple pour y être exposée et recevoir un dernier hommage, largement mérité au demeurant. Le Président Bouteflika, en tête des nombreux hauts personnages de l'Etat présents sur les lieux, a par ailleurs décrété un deuil national de huit jours pour un homme à qui l'Algérie doit l'avènement du multipartisme politique et médiatique. C'est dans une atmosphère de tristesse et de solennité que la dépouille du défunt président Chadli Bendjedid est arrivée au Palais du peuple pour y être exposée et recevoir un dernier hommage, largement mérité au demeurant. Le Président Bouteflika, en tête des nombreux hauts personnages de l'Etat présents sur les lieux, a par ailleurs décrété un deuil national de huit jours pour un homme à qui l'Algérie doit l'avènement du multipartisme politique et médiatique. Le père du pluralisme politique et médiatique en Algérie, le défunt Président, Chadli Bendjedid, qui s'est éteint ce samedi à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja, avait rendez-vous une dernière fois avec ce peuple qu'il a tant aimé au niveau du Palais portant le même nom. Tous les hauts responsables rencontrés sur place ont été unanimes pour rendre hommage à cet homme qui était dévoué corps et âme à son pays et à sa famille. Il est également considéré, quasi unanimement, comme étant le père des réformes, celles-là mêmes qui ont permis à l'Algérie, près d'un quart de siècle plus tard, d'échapper miraculeusement au vent dévastateur du « printemps arabe ». Le chef de l'Etat, premier à se présenter devant la dépouille, encadrée par des officiers représentant l'ensemble des corps de l'ANP, est demeuré un instant immobile, sous le coup de l'émotion, avant de lire la fatiha et de signer le registre de condoléances. Suivront alors les membres du gouvernement, ainsi que les hauts responsables de l'Etat et les membres du corps diplomatique accrédités en Algérie. Un cortège imposant, mené par des éléments de l'ANP, que le défunt Chadli avait également eu l'heur de présider, a transporté le cercueil de ce dernier, drapé de l'emblème national. Tous les officiels du pays, dont les ministres et les états-majors, à leurs tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sont venus pour rendre hommage au disparu et présenter leurs condoléances à sa famille. Des personnalités politiques et historiques, ainsi que des proches du défunt sont venus se recueillir à sa mémoire, et l'on a relevé quelques réactions, notamment celle de Hamrouche, qui a été chef de gouvernement sous Chadli, et qui indique que celui-ci a été un grand patriote et un excellent père de famille, tout en ajoutant qu'« il était un homme d'une génération exceptionnelle, bien forgé dans son temps, il savait faire la part des choses et prendre les bonnes décisions » avant de terminer disant « c'est le président du peuple, le président de la famille et le président Moudjahid. Chadli a toujours su se montrer à la hauteur des défis qui lui étaient lancés ». Belkhadem, secrétaire général du FLN, qui a par ailleurs occupé plusieurs hauts postes au sein du sommet de l'Etat, dont ceux de président de l'APN, chef de gouvernement et ministre des Affaires étrangères, s'est fendu d'un témoignage pour le moins troublant. En effet, pour l'actuel chef de file du FLN, « Chadli Bendjedid a toujours été un grand homme d'Etat, qui a su prendre sur lui des actes graves qui, pourtant, n'étaient pas de son fait ». S'agit-il de la répression d'octobre, de l'agrément de l'ex-FIS ou bien d'autre chose ? mystère... Nous avons tenté d'avoir la déclaration de Khalida Toumi concernant le décès du 3e président de l'Algérie indépendante, mais vainement, car explique-t-elle, elle était déjà dans d'autres funérailles, et ne pouvait absolument pas parler... apparemment la mort de Boulifa l'a grandement affecté. Moussa Benhamadi a déclaré que le défunt Chadli était un homme à principes et qu'il acceptait les critiques, tout en ajoutant qu'il était un grand chef militaire et savait prendre les décisions idoines, tout en acceptant volontiers de se remettre en question quand cela s'avérait nécessaire. Abdelkader Hadjar, lui aussi, était très affecté par la perte dde Chadli, il dira que le défunt était pour lui un grand homme et un grand chef rigoureux dans ses décisions. Les citoyens, quant à eux, semblaient également très attristés par la mort de Chadli, Linda, étudiante, se trouvait devant le Palais du peuple, nous l'avons interrogé sur sa présence sur les lieux et elle nous a répondu : « Ah... moi je suis ici par simple curiosité, je le connais juste à travers nos bonnes vieilles blagues,... ça prouve au moins que c'était un vrai démocrate ». Non loin d'elle, Il y avait un vieux couple qui attendait patiemment l'arrivée de la dépouille : « Eh bien oui nous le regrettons, il a fait des erreurs certes, mais nous pensons que c'était de bonne foi, en tout cas il n'était pas mauvais. » Un jeune taxieur nous dira qu'il ne se souvient que d'une chose : « C'est lui qui a permis l'ouverture politique, mais c'est également lui qui a ouvert grandes les portes au FIS dissous qui a mené au terrorisme subi pendant de longues années. Bon on ne va pas tirer sur une ambulance. Que dieu accueille son âme dans Son Vaste Paradis ». Finalement tous les avis convergent vers un respect unanime au disparu, un homme qui était au sommet de l'Institution algérienne durant de longues années. L'enterrement aura lieu aujourd'hui après la prière du Dohr au Carré des Martyrs, au cimetière d'El-Alia. Le père du pluralisme politique et médiatique en Algérie, le défunt Président, Chadli Bendjedid, qui s'est éteint ce samedi à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja, avait rendez-vous une dernière fois avec ce peuple qu'il a tant aimé au niveau du Palais portant le même nom. Tous les hauts responsables rencontrés sur place ont été unanimes pour rendre hommage à cet homme qui était dévoué corps et âme à son pays et à sa famille. Il est également considéré, quasi unanimement, comme étant le père des réformes, celles-là mêmes qui ont permis à l'Algérie, près d'un quart de siècle plus tard, d'échapper miraculeusement au vent dévastateur du « printemps arabe ». Le chef de l'Etat, premier à se présenter devant la dépouille, encadrée par des officiers représentant l'ensemble des corps de l'ANP, est demeuré un instant immobile, sous le coup de l'émotion, avant de lire la fatiha et de signer le registre de condoléances. Suivront alors les membres du gouvernement, ainsi que les hauts responsables de l'Etat et les membres du corps diplomatique accrédités en Algérie. Un cortège imposant, mené par des éléments de l'ANP, que le défunt Chadli avait également eu l'heur de présider, a transporté le cercueil de ce dernier, drapé de l'emblème national. Tous les officiels du pays, dont les ministres et les états-majors, à leurs tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sont venus pour rendre hommage au disparu et présenter leurs condoléances à sa famille. Des personnalités politiques et historiques, ainsi que des proches du défunt sont venus se recueillir à sa mémoire, et l'on a relevé quelques réactions, notamment celle de Hamrouche, qui a été chef de gouvernement sous Chadli, et qui indique que celui-ci a été un grand patriote et un excellent père de famille, tout en ajoutant qu'« il était un homme d'une génération exceptionnelle, bien forgé dans son temps, il savait faire la part des choses et prendre les bonnes décisions » avant de terminer disant « c'est le président du peuple, le président de la famille et le président Moudjahid. Chadli a toujours su se montrer à la hauteur des défis qui lui étaient lancés ». Belkhadem, secrétaire général du FLN, qui a par ailleurs occupé plusieurs hauts postes au sein du sommet de l'Etat, dont ceux de président de l'APN, chef de gouvernement et ministre des Affaires étrangères, s'est fendu d'un témoignage pour le moins troublant. En effet, pour l'actuel chef de file du FLN, « Chadli Bendjedid a toujours été un grand homme d'Etat, qui a su prendre sur lui des actes graves qui, pourtant, n'étaient pas de son fait ». S'agit-il de la répression d'octobre, de l'agrément de l'ex-FIS ou bien d'autre chose ? mystère... Nous avons tenté d'avoir la déclaration de Khalida Toumi concernant le décès du 3e président de l'Algérie indépendante, mais vainement, car explique-t-elle, elle était déjà dans d'autres funérailles, et ne pouvait absolument pas parler... apparemment la mort de Boulifa l'a grandement affecté. Moussa Benhamadi a déclaré que le défunt Chadli était un homme à principes et qu'il acceptait les critiques, tout en ajoutant qu'il était un grand chef militaire et savait prendre les décisions idoines, tout en acceptant volontiers de se remettre en question quand cela s'avérait nécessaire. Abdelkader Hadjar, lui aussi, était très affecté par la perte dde Chadli, il dira que le défunt était pour lui un grand homme et un grand chef rigoureux dans ses décisions. Les citoyens, quant à eux, semblaient également très attristés par la mort de Chadli, Linda, étudiante, se trouvait devant le Palais du peuple, nous l'avons interrogé sur sa présence sur les lieux et elle nous a répondu : « Ah... moi je suis ici par simple curiosité, je le connais juste à travers nos bonnes vieilles blagues,... ça prouve au moins que c'était un vrai démocrate ». Non loin d'elle, Il y avait un vieux couple qui attendait patiemment l'arrivée de la dépouille : « Eh bien oui nous le regrettons, il a fait des erreurs certes, mais nous pensons que c'était de bonne foi, en tout cas il n'était pas mauvais. » Un jeune taxieur nous dira qu'il ne se souvient que d'une chose : « C'est lui qui a permis l'ouverture politique, mais c'est également lui qui a ouvert grandes les portes au FIS dissous qui a mené au terrorisme subi pendant de longues années. Bon on ne va pas tirer sur une ambulance. Que dieu accueille son âme dans Son Vaste Paradis ». Finalement tous les avis convergent vers un respect unanime au disparu, un homme qui était au sommet de l'Institution algérienne durant de longues années. L'enterrement aura lieu aujourd'hui après la prière du Dohr au Carré des Martyrs, au cimetière d'El-Alia.