Le verdict est tombé pour l'ex-cadre dirigeant d'Algérie Telecom. La chambre pénale de la cour d'Alger a prononcé à son encontre une peine de prison de 15 ans, assortie d'une amende de 4 millions de DA, à l'encontre de l'ex-cadre d'Algérie Télécom (AT), Mohamed Boukhari et l'homme d'affaire algéro-luxembourgois, Mejdoub Chani poursuivis "pour corruption et blanchiment d'argent" au préjudice d'AT. Les deux sociétés chinoises ZTE Algérie et Huawei Algérie, spécialisées dans les équipements d'accès à internet ont, quant à elles, écopé en tant que personnes morales, d'une amende d'un million de DA et d'une interdiction de marchés publics pour une période de deux ans "pour versement de pots-de-vin". Lors de son réquisitoire, le parquet avait requis une peine de vingt ans de prison ferme assortie d'une amende de huit millions de dinars à l'encontre les deux prévenus. Il avait également requis une amende de trois millions de DA contre ces deux sociétés avec une exclusion des marchés publics pour une durée de 5 ans, rapporte l'APS. En première instance une peine de dix huit ans de prison ferme avait été prononcée à l'encontre de Boukhari et Chani, , par le tribunal Sidi M'hamed qui avait également décidé de saisir les biens de Boukhari au Luxembourg ainsi que le gel de ses comptes bancaires. Le tribunal avait, en outre, condamné par défaut à dix années de prison ferme trois cadres de deux sociétés chinoises ZTE et HUAWEI, à savoir Dong Tao, Chen Zhibo et Xiao Chuhfa pour "trafic d'influence" et des mandats d'arrêts internationaux ont été lancés contre eux. Concernant les sociétés ZTE et Huawei, le tribunal leur avait infligé une amende de 3 millions DA chacune ainsi que leur exclusion des marchés publics pendant deux ans. Selon l'arrêt de renvoi, l'affaire a éclaté à l'occasion de l'instruction rogatoire internationale qui a conduit au Luxembourg le juge d'instruction de la 9éme chambre près le pôle judiciaire de Sidi M'Hamed. L'instruction a révélé que Boukhari et Chani avaient perçu de "pots-de-vin" à l'étranger (Luxembourg) en relation avec des transactions douteuses en matière de télécommunications et d'Internet conclues par AT et les deux sociétés chinoises ZTE et Huawei. Ces deux sociétés chinoises avaient versé en contrepartie de ces transactions avec AT des "commissions" au profit de deux sociétés de consulting appartenant à Boukhari et Chani dans des comptes offshore ouverts au Luxembourg. Le verdict est tombé pour l'ex-cadre dirigeant d'Algérie Telecom. La chambre pénale de la cour d'Alger a prononcé à son encontre une peine de prison de 15 ans, assortie d'une amende de 4 millions de DA, à l'encontre de l'ex-cadre d'Algérie Télécom (AT), Mohamed Boukhari et l'homme d'affaire algéro-luxembourgois, Mejdoub Chani poursuivis "pour corruption et blanchiment d'argent" au préjudice d'AT. Les deux sociétés chinoises ZTE Algérie et Huawei Algérie, spécialisées dans les équipements d'accès à internet ont, quant à elles, écopé en tant que personnes morales, d'une amende d'un million de DA et d'une interdiction de marchés publics pour une période de deux ans "pour versement de pots-de-vin". Lors de son réquisitoire, le parquet avait requis une peine de vingt ans de prison ferme assortie d'une amende de huit millions de dinars à l'encontre les deux prévenus. Il avait également requis une amende de trois millions de DA contre ces deux sociétés avec une exclusion des marchés publics pour une durée de 5 ans, rapporte l'APS. En première instance une peine de dix huit ans de prison ferme avait été prononcée à l'encontre de Boukhari et Chani, , par le tribunal Sidi M'hamed qui avait également décidé de saisir les biens de Boukhari au Luxembourg ainsi que le gel de ses comptes bancaires. Le tribunal avait, en outre, condamné par défaut à dix années de prison ferme trois cadres de deux sociétés chinoises ZTE et HUAWEI, à savoir Dong Tao, Chen Zhibo et Xiao Chuhfa pour "trafic d'influence" et des mandats d'arrêts internationaux ont été lancés contre eux. Concernant les sociétés ZTE et Huawei, le tribunal leur avait infligé une amende de 3 millions DA chacune ainsi que leur exclusion des marchés publics pendant deux ans. Selon l'arrêt de renvoi, l'affaire a éclaté à l'occasion de l'instruction rogatoire internationale qui a conduit au Luxembourg le juge d'instruction de la 9éme chambre près le pôle judiciaire de Sidi M'Hamed. L'instruction a révélé que Boukhari et Chani avaient perçu de "pots-de-vin" à l'étranger (Luxembourg) en relation avec des transactions douteuses en matière de télécommunications et d'Internet conclues par AT et les deux sociétés chinoises ZTE et Huawei. Ces deux sociétés chinoises avaient versé en contrepartie de ces transactions avec AT des "commissions" au profit de deux sociétés de consulting appartenant à Boukhari et Chani dans des comptes offshore ouverts au Luxembourg.