Elle aura passé sept ans, 1 mois et 15 jours dans les geôles d'une prison fédérale à Mexixo. Elle, c'est Florence Cassez, une Française installée à Mexico qui s'est retrouvée bien malgré elle, comme elle n'a cessé de le clamer, dans une affaire d'enlèvement comme il y en a tant au Mexique. L'affaire remonte au 9 décembre 2005, alors que, selon ses propos, elle entamait la dernière phase de son déménagement de l'appartement de son ex- compagnon, un commando de la police l'arrête avec Israel Vallato, celui avec qui elle n'aura vécu que quatre mois. Florence Cassez se retrouve dans la rubrique faits divers : une jeune française est arrêtée, puis condamnée (en avril 2008), au Mexique, à 96 ans de détention pour quatre enlèvements, association de malfaiteurs et possession d'armes. Elle jure par les grands dieux qu'elle ne connaissait rien des affaires. Quatre mois, dira-t-elle, trop peu pour connaître tous les faits de celui qui aura été son petit ami durant ce laps de temps. Une romance qui a vite tourné au cauchemar, une vidéo de la police de sécurité montée de toutes pièces un caméraman de la télévision nationale mexicaine qui a exécuté un machiavelique montage (aujourd"hui licencié), un battage médiatique des plus incendiaires mais la vérité éclate sur les conditions de l'arrestation deux mois plus tard lors d'une émission de la présentatrice vedette Denise Maerker. Alors que Genaro García Luna, chef de l'AFI, commente le coup de filet du 9 décembre, Florence Cassez appelle depuis sa prison pour dénoncer le montage. Le chef de l'AFI, alors ministre de la Sécurité publique, aujourd'hui exilé aux Etats-Unis reconnaît alors qu'il s'agit d'une "reconstitution". C'était apparemment une opération de communication de la part d'un organisme en mal de résultats. L'avocat de Florence Cassez, Agustin Acosta, insiste : "Il ne s'agit pas d'une reconstitution mais d'un montage pur et simple." Pour les autorités cette entourloupe ne change rien sur le fond. La Française est inculpée de délinquance en bande organisée, d'enlèvements et de séquestrations, de port d'arme et de munitions. Même si aucune arme n'a été retrouvée dans le véhicule. Ce qui ressort de l'affaire Florence Cassez, c'est qu'à cette époque la justice mexicaine était aux ordres du pouvoir, il aura fallu attendre l'élection en décembre 2012 du tout nouveau président mexicain Enrique Pena Nieto qui a promis de poursuivre la lutte contre les cartels et de rompre avec les mœurs historiques de son parti en la matière. Il aura eu le mérite, après la libération de Florence Cassez, de s'excuser d'une part sur cette machination judiciaire et de demander qu'il n'y ait plus d'affaire Cassez au Mexique. Il aura donné une fière leçon de démocratie dans un pays où les violations des droits de l'Homme sont légion et une criminalité crescendo. Enrique Pena Nieto a promis de poursuivre la lutte contre les cartels et de rompre avec les mœurs historiques de son parti en la matière. L'affaire Cassez aura donné le "la". Elle aura passé sept ans, 1 mois et 15 jours dans les geôles d'une prison fédérale à Mexixo. Elle, c'est Florence Cassez, une Française installée à Mexico qui s'est retrouvée bien malgré elle, comme elle n'a cessé de le clamer, dans une affaire d'enlèvement comme il y en a tant au Mexique. L'affaire remonte au 9 décembre 2005, alors que, selon ses propos, elle entamait la dernière phase de son déménagement de l'appartement de son ex- compagnon, un commando de la police l'arrête avec Israel Vallato, celui avec qui elle n'aura vécu que quatre mois. Florence Cassez se retrouve dans la rubrique faits divers : une jeune française est arrêtée, puis condamnée (en avril 2008), au Mexique, à 96 ans de détention pour quatre enlèvements, association de malfaiteurs et possession d'armes. Elle jure par les grands dieux qu'elle ne connaissait rien des affaires. Quatre mois, dira-t-elle, trop peu pour connaître tous les faits de celui qui aura été son petit ami durant ce laps de temps. Une romance qui a vite tourné au cauchemar, une vidéo de la police de sécurité montée de toutes pièces un caméraman de la télévision nationale mexicaine qui a exécuté un machiavelique montage (aujourd"hui licencié), un battage médiatique des plus incendiaires mais la vérité éclate sur les conditions de l'arrestation deux mois plus tard lors d'une émission de la présentatrice vedette Denise Maerker. Alors que Genaro García Luna, chef de l'AFI, commente le coup de filet du 9 décembre, Florence Cassez appelle depuis sa prison pour dénoncer le montage. Le chef de l'AFI, alors ministre de la Sécurité publique, aujourd'hui exilé aux Etats-Unis reconnaît alors qu'il s'agit d'une "reconstitution". C'était apparemment une opération de communication de la part d'un organisme en mal de résultats. L'avocat de Florence Cassez, Agustin Acosta, insiste : "Il ne s'agit pas d'une reconstitution mais d'un montage pur et simple." Pour les autorités cette entourloupe ne change rien sur le fond. La Française est inculpée de délinquance en bande organisée, d'enlèvements et de séquestrations, de port d'arme et de munitions. Même si aucune arme n'a été retrouvée dans le véhicule. Ce qui ressort de l'affaire Florence Cassez, c'est qu'à cette époque la justice mexicaine était aux ordres du pouvoir, il aura fallu attendre l'élection en décembre 2012 du tout nouveau président mexicain Enrique Pena Nieto qui a promis de poursuivre la lutte contre les cartels et de rompre avec les mœurs historiques de son parti en la matière. Il aura eu le mérite, après la libération de Florence Cassez, de s'excuser d'une part sur cette machination judiciaire et de demander qu'il n'y ait plus d'affaire Cassez au Mexique. Il aura donné une fière leçon de démocratie dans un pays où les violations des droits de l'Homme sont légion et une criminalité crescendo. Enrique Pena Nieto a promis de poursuivre la lutte contre les cartels et de rompre avec les mœurs historiques de son parti en la matière. L'affaire Cassez aura donné le "la".