Transport terrestre: nouvelle ligne "Blida-Aéroport internationale Houari Boumediene"    Cultures stratégiques: une feuille de route multisectorielle pour accompagner les investissements dans le Sud    APN: reprise des débats autour du Projet de la loi de finances 2025    Arkab participe mercredi en Italie à la réunion ministérielle du Groupe mondial pour l'énergie de fusion    Algérie/Royaume-Uni: les opportunités d'investissement, thème d'un Forum à Londres    Accidents de la circulation: 52 morts et 1472 blessés en une semaine    Liban: l'agression sioniste fait plus de 3000 martyrs depuis octobre 2023    L'entité sioniste "a réduit l'entrée de l'aide à Ghaza à 30 camions par jour le mois dernier"    Le Registre national agricole numérisé à 100%    L'occupation sioniste adresse des menaces de mort aux journalistes    Plus de 75 millions de citoyens ont voté par anticipation à la présidentielle américaine    Des personnalités accusent la chaîne BBC de favoriser l'entité sioniste dans ses couvertures de l'agression contre Ghaza et le Liban    Les résultats financiers de Ooredoo Algérie confirment sa stratégie gagnante    Lancement à Alger d'une formation dans le domaine du photovoltaïque    Attribution de 1.611 logements    Les Algériens de France vivent le calvaire !    Qui peut arrêter les ''boucheries'' sur les routes du Grand-Sud ?    Tahar Rahim enchante le public algérois avec une performance exceptionnelle    Participation de plus de 1.000 exposants à la 27ème édition    Tiaret accueille la 5e édition, du 7 au 10 novembre    Plus de 900 participants fêtent le 1er Novembre    Ces sanctions qui gâchent les rencontres de Ligue 1    200 m 4 nages (petit bassin) : Jaouad Syoud améliore son record national    M. Merabi met en exergue la coopération entre l'Algérie et les pays africains dans le domaine de la formation    le président de la République reçoit les vœux de la Gouverneure générale du Canada, à l'occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution de libération    Le HCLA présente ses nouvelles publications à l'occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de novembre    Le président de la République reçoit les vœux du vice-président de l'Etat des Emirats arabes unis, Gouverneur de Dubaï, à l'occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution de libération    Boughali préside une rencontre entre les députés et les membres de la Commission nationale de prévention contre le cancer    27e SILA: participation de plus d'un millier de maisons d'édition, avec l'Etat du Qatar en invité d'honneur    Le comédien Djamel Hamouda s'éteint à l'âge de 70 ans    Lancement samedi du processus de renouvellement des instances dirigeantes des fédérations    Equitation (saut d'obstacles): le cavalier Bencheikh Aymen s'adjuge le grand prix "A" du concours national Open    Foot/Ligue 1 : le MC Oran sur une courbe ascendante, Eric Chelle ne s'enflamme pas    Un vibrant hommage rendu aux vétérans de l'Armée nationale populaire    Le 1er Novembre, une occasion pour valoriser les réalisations accomplies par notre pays    L'Algérie élue à la vice-présidence de l'Assemblée générale de la Conférence des présidents des Parlements africains    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'implacable loi du marché
Les galeries d'art privées à Alger
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 02 - 2013

Il arrive bien souvent que des galeries d'art privées ouvrent à Alger, mais toutes ne réussissent pas à survivre longtemps ou à assurer des activités régulières, une situation de fait qui relève pour l'essentiel de considérations de rentabilité commerciale, déplorent les galeristes.
En juin 2012, "Le Colibri" ouvra au Boulevard Mohamed V, au c£ur d'Alger. Quelques mois plus tôt, c'est une autre, "Le Garage", qui ferme après une année d'existence à Dely Brahim. Avant elle, "Arts en liberté", "L'espace Noun" (également librairie), "Top Action", pour ne citer que ceux-là, ont dû renoncer au moment ou d'autres fonctionnent au ralenti, à l'exemple de la galerie "Esma" de Riadh-El-Feth.
Elle seraient ainsi très peu nombreuses à exercer sur la place d'Alger de manière plus ou moins assidue.
"Il y a des galeries d'art qui ouvrent mais autant qui ferment. Le défi est donc de durer dans le temps. En l'absence d'un marché de l'art, il n'existe pas d'acquéreurs d'£uvres d'art aussi bien étatiques que privés de sorte à encourager la création artistique", constate le plasticien Farid Benyaa, dont la galerie créée en 2000 est exclusivement consacrée à ses oeuvres.
"Le garage", une galerie née d'un rêve longtemps caressé par une jeune artiste peintre, a fini par faire long feu. La loi du marché commerciale s'est imposée à l'idéal artistique de Djenane Zola voulait tant mettre son espace à la disposition d'autres artistes.
"Je n'ai pas exigé un pourcentage sur les ventes des artistes car ma démarche consistait à faire connaître ma galerie. Mais, au bout d'une année j'ai dû mettre les clés sous le paillasson après avoir épuisé toutes mes économies dans la location", raconte cet artiste autodidacte qui dit ne pas regretter pour autant cette expérience.
"Je pense que pour tenir longtemps dans ce milieu, il faut disposer de 2 ou 3 ans d'économie pour la location", soutient-elle en s'appuyant sur l'exemple d'une collègue, contrainte de fermer sa galerie après un mois d'existence à peine.
Ouvrir une galerie d'art, une gageure
"L'ouverture d'une galerie d'art dans notre pays relève de la gageure car il est plus sûr de vendre des sandwichs tous les jours qu'un tableau de peinture", pense le gérant de "Art 4 you", ouverte il y a 4 ans, non loin du Sacré-c£ur au centre-ville d'Alger.
Rahmane Belaili parvient à vivre de son art grâce à la marge bénéficiaire (30%) des ventes réalisées sur les toiles des exposants mais aussi à la prestation d'encadrement des tableaux qu'il propose.
La galerie a vu défiler de nombreux plasticiens dont des noms connus de la scène plasticienne algérienne et son propriétaire se félicite que de jeunes artistes aient choisi sa galerie pour leur première exposition.
"En l'absence d'un marché de l'art organisé, chaque galeriste s'organise comme il peut", confie ce passionné de la peinture qui s'étonne que des artistes ne conçoivent pas que les galeristes puissent avoir leur part de bénéfices sur les ventes comme partout ailleurs", renchérit-il.
Comptant parmi les galeries les plus actives, Dar El-Kenz est gérée par Mme Guelimi Zahia qui regrette que les espaces comme le sien n'attirent les visiteurs que lors des vernissages. Elle aussi aurait aimé que des institutions comme les banques, les assurances, ministères ou autres jouent le rôle de mécènes en acquérant des oeuvres d'art. Enfin, voilà un exemple à suivre peut-être: c'est visiblement la gratuité qu'offre Ezzou'Art Galerie aux exposants qui explique que cet espace parvient à tracer un programme quasiment mensuel et que quelque deux cents (200) artistes y ont exposé depuis son ouverture en août 2010.
"La direction prend en charge les frais de collation, d'installation, d'affichage et autres, et veut surtout encourager les talents en herbe", explique Mme Neggaz Zahia, responsable de cette galerie novatrice.
Il arrive bien souvent que des galeries d'art privées ouvrent à Alger, mais toutes ne réussissent pas à survivre longtemps ou à assurer des activités régulières, une situation de fait qui relève pour l'essentiel de considérations de rentabilité commerciale, déplorent les galeristes.
En juin 2012, "Le Colibri" ouvra au Boulevard Mohamed V, au c£ur d'Alger. Quelques mois plus tôt, c'est une autre, "Le Garage", qui ferme après une année d'existence à Dely Brahim. Avant elle, "Arts en liberté", "L'espace Noun" (également librairie), "Top Action", pour ne citer que ceux-là, ont dû renoncer au moment ou d'autres fonctionnent au ralenti, à l'exemple de la galerie "Esma" de Riadh-El-Feth.
Elle seraient ainsi très peu nombreuses à exercer sur la place d'Alger de manière plus ou moins assidue.
"Il y a des galeries d'art qui ouvrent mais autant qui ferment. Le défi est donc de durer dans le temps. En l'absence d'un marché de l'art, il n'existe pas d'acquéreurs d'£uvres d'art aussi bien étatiques que privés de sorte à encourager la création artistique", constate le plasticien Farid Benyaa, dont la galerie créée en 2000 est exclusivement consacrée à ses oeuvres.
"Le garage", une galerie née d'un rêve longtemps caressé par une jeune artiste peintre, a fini par faire long feu. La loi du marché commerciale s'est imposée à l'idéal artistique de Djenane Zola voulait tant mettre son espace à la disposition d'autres artistes.
"Je n'ai pas exigé un pourcentage sur les ventes des artistes car ma démarche consistait à faire connaître ma galerie. Mais, au bout d'une année j'ai dû mettre les clés sous le paillasson après avoir épuisé toutes mes économies dans la location", raconte cet artiste autodidacte qui dit ne pas regretter pour autant cette expérience.
"Je pense que pour tenir longtemps dans ce milieu, il faut disposer de 2 ou 3 ans d'économie pour la location", soutient-elle en s'appuyant sur l'exemple d'une collègue, contrainte de fermer sa galerie après un mois d'existence à peine.
Ouvrir une galerie d'art, une gageure
"L'ouverture d'une galerie d'art dans notre pays relève de la gageure car il est plus sûr de vendre des sandwichs tous les jours qu'un tableau de peinture", pense le gérant de "Art 4 you", ouverte il y a 4 ans, non loin du Sacré-c£ur au centre-ville d'Alger.
Rahmane Belaili parvient à vivre de son art grâce à la marge bénéficiaire (30%) des ventes réalisées sur les toiles des exposants mais aussi à la prestation d'encadrement des tableaux qu'il propose.
La galerie a vu défiler de nombreux plasticiens dont des noms connus de la scène plasticienne algérienne et son propriétaire se félicite que de jeunes artistes aient choisi sa galerie pour leur première exposition.
"En l'absence d'un marché de l'art organisé, chaque galeriste s'organise comme il peut", confie ce passionné de la peinture qui s'étonne que des artistes ne conçoivent pas que les galeristes puissent avoir leur part de bénéfices sur les ventes comme partout ailleurs", renchérit-il.
Comptant parmi les galeries les plus actives, Dar El-Kenz est gérée par Mme Guelimi Zahia qui regrette que les espaces comme le sien n'attirent les visiteurs que lors des vernissages. Elle aussi aurait aimé que des institutions comme les banques, les assurances, ministères ou autres jouent le rôle de mécènes en acquérant des oeuvres d'art. Enfin, voilà un exemple à suivre peut-être: c'est visiblement la gratuité qu'offre Ezzou'Art Galerie aux exposants qui explique que cet espace parvient à tracer un programme quasiment mensuel et que quelque deux cents (200) artistes y ont exposé depuis son ouverture en août 2010.
"La direction prend en charge les frais de collation, d'installation, d'affichage et autres, et veut surtout encourager les talents en herbe", explique Mme Neggaz Zahia, responsable de cette galerie novatrice.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.