Plus de 11.000 personnes toxicomanes ont été désintoxiquées au niveau national depuis l'année 2010, a fait savoir jeudi Boughermouh Yacine, maitre de conférences et médecin au service de la toxicomanie de l'établissement hospitalier de Bilda. Plus de 11.000 personnes toxicomanes ont été désintoxiquées au niveau national depuis l'année 2010, a fait savoir jeudi Boughermouh Yacine, maitre de conférences et médecin au service de la toxicomanie de l'établissement hospitalier de Bilda. "Depuis 2010, plus de 11.000 personnes ont été désintoxiquées dans les deux centres de Bilda et d'Oran", a précisé Dr Boughermouh, lors d'une journée d'information et de formation au profit des professionnels de la santé organisée à la Maison de la culture Ali-Zaâmoum de Bouira. Il s'est alarmé d'autre part de l'augmentation du nombre des toxicomanes en Algérie, relevant qu'en 2008, plus de 4.985 cas de toxicomanie avaient été enregistrés contre 6.890 en 2012 . Rien que pour le premier semestre 2013, 3.000 cas de toxicomanie sont déjà enregistrés au niveau national, selon les statistiques données par l'intervenant. "C'est une véritable menace pour la santé publique", a averti ce praticien au cours de la rencontre, organisée par la direction de la santé publique à l'occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la toxicomanie. "Nous avons 992 toxicomanes hospitalisés au centre de cure et de désintoxication de Blida qui compte seulement 40 lits", a souligné le médecin, relevant l'insuffisance des moyens pour faire face à ce problème de santé publique. Les participants à cette journée de sensibilisation ont, en outre, plaidé pour la prise en charge psycho-médicale des toxicomanes, qu'il faut considérer comme "des victimes et non pas des criminels", ont-ils insisté. "Le toxicomane a besoin d'une sérieuse prise en charge pour sa guérison qui demande un travail continu et une forte mobilisation des parties concernées, dont les médecins et la société civile", a indiqué Hemmani Modhamed, docteur au Centre intermédiaire de soins aux toxicomanes (CIST) de Fouka (Tipasa). "La guérison est toujours possible, malgré qu'elle soit difficile pour le toxicomane, a-t-il ajouté, plaidant pour la mise en place d'un arsenal médical et juridique suffisant pour pouvoir lutter contre ce fléau qui, selon lui, continue de prendre de l'ampleur." "Depuis 2010, plus de 11.000 personnes ont été désintoxiquées dans les deux centres de Bilda et d'Oran", a précisé Dr Boughermouh, lors d'une journée d'information et de formation au profit des professionnels de la santé organisée à la Maison de la culture Ali-Zaâmoum de Bouira. Il s'est alarmé d'autre part de l'augmentation du nombre des toxicomanes en Algérie, relevant qu'en 2008, plus de 4.985 cas de toxicomanie avaient été enregistrés contre 6.890 en 2012 . Rien que pour le premier semestre 2013, 3.000 cas de toxicomanie sont déjà enregistrés au niveau national, selon les statistiques données par l'intervenant. "C'est une véritable menace pour la santé publique", a averti ce praticien au cours de la rencontre, organisée par la direction de la santé publique à l'occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la toxicomanie. "Nous avons 992 toxicomanes hospitalisés au centre de cure et de désintoxication de Blida qui compte seulement 40 lits", a souligné le médecin, relevant l'insuffisance des moyens pour faire face à ce problème de santé publique. Les participants à cette journée de sensibilisation ont, en outre, plaidé pour la prise en charge psycho-médicale des toxicomanes, qu'il faut considérer comme "des victimes et non pas des criminels", ont-ils insisté. "Le toxicomane a besoin d'une sérieuse prise en charge pour sa guérison qui demande un travail continu et une forte mobilisation des parties concernées, dont les médecins et la société civile", a indiqué Hemmani Modhamed, docteur au Centre intermédiaire de soins aux toxicomanes (CIST) de Fouka (Tipasa). "La guérison est toujours possible, malgré qu'elle soit difficile pour le toxicomane, a-t-il ajouté, plaidant pour la mise en place d'un arsenal médical et juridique suffisant pour pouvoir lutter contre ce fléau qui, selon lui, continue de prendre de l'ampleur."