C'est à l'approche de la tombée de la nuit que la peur regagne en intensité dans les cœurs de 6.000 habitants quant à une nouvelle réplique de la terre dans la région de Hamam Melouane (wilaya de Blida), frappée mercredi dernier tôt le matin par un séisme d'une magnitude de 5,1 sur l'échelle de Richter. C'est à l'approche de la tombée de la nuit que la peur regagne en intensité dans les cœurs de 6.000 habitants quant à une nouvelle réplique de la terre dans la région de Hamam Melouane (wilaya de Blida), frappée mercredi dernier tôt le matin par un séisme d'une magnitude de 5,1 sur l'échelle de Richter. Quatre jours après le séisme, les habitants de Hamam Melouane, à la Cité nouvelle, Magtaa Lazreg, cité El Bordj, Tahamout et la Platerie, n'arrivent pas encore à domestiquer la peur qui les terrasse durant leur sommeil. "J'ai encore peur car je dormais ce jour là (mercredi) quand j'a entendu des cris et le craquement des murs et puis tout le monde qui hurlait +c'est un séisme+", a indiqué à l'APS un jeune du village Magtaa Lazreg, zone la plus touchée par le séisme. Pour les habitants de la ville, "le contact avec le monde extérieur se fait d'habitude juste avec le réseau de téléphonie mobile qui ne fonctionne que s'il y a de l'électricité. Le jour du tremblement de terre nous étions coupés de tout", s'est confié un père de famille désespéré. "Le réseau de téléphonie mobile s'éteint quand il y a coupure d'électricité, les câbles qui alimentaient le village en réseau ont été volés c'est pour ça qu'il n'y a ni Internet ni taxiphone et c'est pour cela que notre peur augmente quand tombe la nuit", a enchaîné un jeune. Plusieurs habitants approchés réclament des tentes pour pouvoir passer la nuit dans la sécurité et surtout la quiétude alors que "la majorité d'entre eux passe la nuit à la belle étoile et les femmes dans les cours des maisons quand elles existent bien", a signalé Mohamed Issad, habitant de Magtaa Lazreg et responsable d'une famille de sept personnes. Or, pour le président de l'Assemblée populaire communale (APC) de Hamam Melouane, Brahim Ammiche, "l'Auberge de jeunesse accueille les femmes et les enfants qui le veulent bien" et pour l'option de servir des tentes, "il faut une étude qui dépasse le cadre de la seule APC", a-t-il précisé. Couffins "non ramadanesques" Quant à l'aide d'urgence aux sinistrés, depuis jeudi, "chaque jour, quelque 300 couffins parviennent de la part de la direction de l'action sociale et de la solidarité (DASS) de la wilaya de Blida, en plus de centaines d'autres apportées par des associations comme "Kafel El Yatim" (protecteur de l'orphelin), a souligné le P/APC. Et ce sont les membres des Scouts musulmans algériens (SMA) qui assurent l'encadrement et l'organisation pour l'acheminement de ces couffins "non ramadanesques" aux bénéficiaires. Toutefois, cette aide reste insuffisante assurent des citoyens rencontrés à Hamam Melouane et Magtaa Lazreg puisque, selon le président de l'APC, "les besoins sont estimés à plus de 800 couffins par jour". Mais le plus grand souci des responsables locaux est l'état des lieux des constructions puisque "depuis le premier jour du séisme, 3 brigades composées d'agents du CTC (contrôle technique des constructions) et de l'APC procèdent au contrôle de toutes les habitations", a indiqué le président de l'APC. Brahim Ammiche a rappelé qu'"un rapport sera établi et transmis à la wilaya pour statuer sur les noms des bénéficiaires des aides qui ont été décidées par les hauts responsables" venus s'enquérir de la situation des sinistrés. Des habitants dont les maisons ont été fissurées assurent que "les 700.000 DA promis sont insuffisants pour assurer la réhabilitation ou la reconstruction des demeures". Un responsable de famille assure que son habitation remonte à 1957, donc, à l'époque coloniale Cependant, le sinistre ne s'arrête pas là quand on sait, par exemple qu'à Magtaa Lazreg, le bureau de poste endommagé a été fermé alors que l'école et le collège d'enseignement moyen (CEM) risquent de ne pas ouvrir leurs portes pour les élèves à la prochaine rentrée scolaire de septembre prochain. Hamam Melouane, la plus grande commune de la wilaya de Blida, de par la superficie, est malheureusement la plus pauvre en matière de ressources financières malgré sa réputation touristique. Pourtant, elle est située en plein cœur du parc naturel de Chréa et reçoit, à longueur d'année, des visiteurs algériens qui viennent profiter des eaux de l'oued et des bienfaits de la nature faite de montagnes et de pins. Des atouts qui auraient dû la faire profiter de quelques projets d'investissement touristique pour le bien de ses habitants. Le séisme vient rappeler aux autorités locales les possibilités d'engager une étude sur les opportunités de Hamam Melouane dans ce domaine. Quatre jours après le séisme, les habitants de Hamam Melouane, à la Cité nouvelle, Magtaa Lazreg, cité El Bordj, Tahamout et la Platerie, n'arrivent pas encore à domestiquer la peur qui les terrasse durant leur sommeil. "J'ai encore peur car je dormais ce jour là (mercredi) quand j'a entendu des cris et le craquement des murs et puis tout le monde qui hurlait +c'est un séisme+", a indiqué à l'APS un jeune du village Magtaa Lazreg, zone la plus touchée par le séisme. Pour les habitants de la ville, "le contact avec le monde extérieur se fait d'habitude juste avec le réseau de téléphonie mobile qui ne fonctionne que s'il y a de l'électricité. Le jour du tremblement de terre nous étions coupés de tout", s'est confié un père de famille désespéré. "Le réseau de téléphonie mobile s'éteint quand il y a coupure d'électricité, les câbles qui alimentaient le village en réseau ont été volés c'est pour ça qu'il n'y a ni Internet ni taxiphone et c'est pour cela que notre peur augmente quand tombe la nuit", a enchaîné un jeune. Plusieurs habitants approchés réclament des tentes pour pouvoir passer la nuit dans la sécurité et surtout la quiétude alors que "la majorité d'entre eux passe la nuit à la belle étoile et les femmes dans les cours des maisons quand elles existent bien", a signalé Mohamed Issad, habitant de Magtaa Lazreg et responsable d'une famille de sept personnes. Or, pour le président de l'Assemblée populaire communale (APC) de Hamam Melouane, Brahim Ammiche, "l'Auberge de jeunesse accueille les femmes et les enfants qui le veulent bien" et pour l'option de servir des tentes, "il faut une étude qui dépasse le cadre de la seule APC", a-t-il précisé. Couffins "non ramadanesques" Quant à l'aide d'urgence aux sinistrés, depuis jeudi, "chaque jour, quelque 300 couffins parviennent de la part de la direction de l'action sociale et de la solidarité (DASS) de la wilaya de Blida, en plus de centaines d'autres apportées par des associations comme "Kafel El Yatim" (protecteur de l'orphelin), a souligné le P/APC. Et ce sont les membres des Scouts musulmans algériens (SMA) qui assurent l'encadrement et l'organisation pour l'acheminement de ces couffins "non ramadanesques" aux bénéficiaires. Toutefois, cette aide reste insuffisante assurent des citoyens rencontrés à Hamam Melouane et Magtaa Lazreg puisque, selon le président de l'APC, "les besoins sont estimés à plus de 800 couffins par jour". Mais le plus grand souci des responsables locaux est l'état des lieux des constructions puisque "depuis le premier jour du séisme, 3 brigades composées d'agents du CTC (contrôle technique des constructions) et de l'APC procèdent au contrôle de toutes les habitations", a indiqué le président de l'APC. Brahim Ammiche a rappelé qu'"un rapport sera établi et transmis à la wilaya pour statuer sur les noms des bénéficiaires des aides qui ont été décidées par les hauts responsables" venus s'enquérir de la situation des sinistrés. Des habitants dont les maisons ont été fissurées assurent que "les 700.000 DA promis sont insuffisants pour assurer la réhabilitation ou la reconstruction des demeures". Un responsable de famille assure que son habitation remonte à 1957, donc, à l'époque coloniale Cependant, le sinistre ne s'arrête pas là quand on sait, par exemple qu'à Magtaa Lazreg, le bureau de poste endommagé a été fermé alors que l'école et le collège d'enseignement moyen (CEM) risquent de ne pas ouvrir leurs portes pour les élèves à la prochaine rentrée scolaire de septembre prochain. Hamam Melouane, la plus grande commune de la wilaya de Blida, de par la superficie, est malheureusement la plus pauvre en matière de ressources financières malgré sa réputation touristique. Pourtant, elle est située en plein cœur du parc naturel de Chréa et reçoit, à longueur d'année, des visiteurs algériens qui viennent profiter des eaux de l'oued et des bienfaits de la nature faite de montagnes et de pins. Des atouts qui auraient dû la faire profiter de quelques projets d'investissement touristique pour le bien de ses habitants. Le séisme vient rappeler aux autorités locales les possibilités d'engager une étude sur les opportunités de Hamam Melouane dans ce domaine.