Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a estimé, hier, qu'il était inconcevable de comparer les universités algériennes avec leurs homologues dans les pays étrangers, dont les ressources humaines sont plus importantes. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a estimé, hier, qu'il était inconcevable de comparer les universités algériennes avec leurs homologues dans les pays étrangers, dont les ressources humaines sont plus importantes. Dans une conférence de presse consacrée au classement mondial des universités, le directeur de la recherche scientifique, Abdelhafid Aouragh, a indiqué que "ces classements qui placent l'université algérienne dans les dernières positions sont loin de la réalité sachant que les universités des pays avancés sont dotées d'importants moyens humains". M. Aouragh a rappelé que l'université algérienne a connu des moments difficiles, notamment lors de la décennie noire, induisant un sérieux retard que le ministère s'emploie à combler depuis l'an 2000. Dans cet objectif, un programme sur les moyens et long termes a été arrêté, a précise le responsable soulignant qu'une telle entreprise nécessitait du temps. Il a indiqué que seuls 8.300 chercheurs algériens sur 27.000 étaient titulaires du doctorat alors que l'Unesco exige ce diplôme pour l'octroi de la qualité de chercheur permanent. Ils sont plus de 370.000 en France et 130.000 au Brésil, a-t-il soutenu. L'université algérienne est quand même promise à un avenir prospère, a-t-il encore considéré, rappelant que 2.800 postulants pour le doctorat étaient recensés actuellement outre 130.000 enseignants chercheurs titulaires du magister. Autre atout de l'université algérienne : la moyenne d'âge des chercheurs ne dépasse pas 45 ans, insiste-t-il, rappelant que le principal défi de l'institution nationale de recherche est de compter 80.000 chercheurs à l'horizon 2020. L'Algérie ambitionne en effet de placer, à cette échéance, trois établissements universitaires au moins parmi les 500 premiers. Il a affirmé que les classements mondiaux étaient actuellement controversés car ils mettent l'accent sur les publications de travaux de recherche et la maîtrise des technologies. Dans une conférence de presse consacrée au classement mondial des universités, le directeur de la recherche scientifique, Abdelhafid Aouragh, a indiqué que "ces classements qui placent l'université algérienne dans les dernières positions sont loin de la réalité sachant que les universités des pays avancés sont dotées d'importants moyens humains". M. Aouragh a rappelé que l'université algérienne a connu des moments difficiles, notamment lors de la décennie noire, induisant un sérieux retard que le ministère s'emploie à combler depuis l'an 2000. Dans cet objectif, un programme sur les moyens et long termes a été arrêté, a précise le responsable soulignant qu'une telle entreprise nécessitait du temps. Il a indiqué que seuls 8.300 chercheurs algériens sur 27.000 étaient titulaires du doctorat alors que l'Unesco exige ce diplôme pour l'octroi de la qualité de chercheur permanent. Ils sont plus de 370.000 en France et 130.000 au Brésil, a-t-il soutenu. L'université algérienne est quand même promise à un avenir prospère, a-t-il encore considéré, rappelant que 2.800 postulants pour le doctorat étaient recensés actuellement outre 130.000 enseignants chercheurs titulaires du magister. Autre atout de l'université algérienne : la moyenne d'âge des chercheurs ne dépasse pas 45 ans, insiste-t-il, rappelant que le principal défi de l'institution nationale de recherche est de compter 80.000 chercheurs à l'horizon 2020. L'Algérie ambitionne en effet de placer, à cette échéance, trois établissements universitaires au moins parmi les 500 premiers. Il a affirmé que les classements mondiaux étaient actuellement controversés car ils mettent l'accent sur les publications de travaux de recherche et la maîtrise des technologies.