Le lancement de l'opération d'estampillage du tapis traditionnel national a incité les tisseuses de la wilaya de Tizi-Ouzou à améliorerla qualité de leurs produits, en prenant en compte, lors du tissage,des normes requises pour cette reconnaissance, a indiqué lundi lechargé d'estampillage au centre du pays Le lancement de l'opération d'estampillage du tapis traditionnel national a incité les tisseuses de la wilaya de Tizi-Ouzou à améliorerla qualité de leurs produits, en prenant en compte, lors du tissage,des normes requises pour cette reconnaissance, a indiqué lundi lechargé d'estampillage au centre du pays . Intervenant lors d'un colloque sur l'estampillage, organisé par la direction du tourisme etde l'artisanat de la wilaya de Tizi-Ouzou, Belhadj Larbi ohamed, a expliqué que depuis sa première visite en 2010 dans la wilaya de Tizi-Ouzou, il a constaté une amélioration dans la qualité du tapis traditionnel produit localement, notamment à travers l'utilisation de la laine naturelle, de couleurs stables et le respect de la symétrie. L'intervenant a, toutefois, signalé que le problème relevé lors de l'estampillage des tapis de la wilaya de Tizi-Ouzou "est le non-respect de la symétrie". La marge des 05% tolérées est souvent dépassée en raison de la non utilisation par de nombreuses tisseuses de l'outil de soutien et d'étirement du tapis appelé Tijebadine. Le directeur local du tourisme et de l'artisanat, Ghedouchine Rachid,a informé lors de cette rencontre que depuis 2010, 37 tapis ont été estampillés au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou. Durant cette rencontre, les tapissières participantes ont pris connaissance des normes à respecter pour que leurs produits soient estampillés et avoir la possibilité d'être exportés. L'opération d'estampillage du tapis traditionnel, assurée par le centre de Tipasa, est gratuite et a pour objectif de préserver cette activité ancestrale et d'offrir au tapis algérien une chance d'être exporté et de faire face à la concurrence, a-t-il ajouté. Durant les débats, les tisseuses ont exprimé leurs préoccupations, liées essentiellement à la cherté et à l'indisponibilité au niveau local de la laine naturelle que les tapissières achètent de la wilaya de Ghardaïa. Cette situation a poussé beaucoup d'entre elles à recourir à la fibre synthétique. Selon les chiffres communiqués par M. Ghedouchi, la wilaya de Tizi-Ouzou compte 59 tapissières détentrices de la carte d'artisan et plus de 200 autres non inscrites. Durant son intervention, il a invité les artisanes qui activent dans ce métier, dont les tisseuses et les productrices du fil de laine, à s'organiser en association et de se rencontrer pour échanger des informations "afin de dépasser certaines préoccupations liées à l'absence de communication". Il s'est également engagé à demander, au titre du prochain quinquennat, la réalisation d'une structure de collecte et de transformation de la laine naturelle. . Intervenant lors d'un colloque sur l'estampillage, organisé par la direction du tourisme etde l'artisanat de la wilaya de Tizi-Ouzou, Belhadj Larbi ohamed, a expliqué que depuis sa première visite en 2010 dans la wilaya de Tizi-Ouzou, il a constaté une amélioration dans la qualité du tapis traditionnel produit localement, notamment à travers l'utilisation de la laine naturelle, de couleurs stables et le respect de la symétrie. L'intervenant a, toutefois, signalé que le problème relevé lors de l'estampillage des tapis de la wilaya de Tizi-Ouzou "est le non-respect de la symétrie". La marge des 05% tolérées est souvent dépassée en raison de la non utilisation par de nombreuses tisseuses de l'outil de soutien et d'étirement du tapis appelé Tijebadine. Le directeur local du tourisme et de l'artisanat, Ghedouchine Rachid,a informé lors de cette rencontre que depuis 2010, 37 tapis ont été estampillés au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou. Durant cette rencontre, les tapissières participantes ont pris connaissance des normes à respecter pour que leurs produits soient estampillés et avoir la possibilité d'être exportés. L'opération d'estampillage du tapis traditionnel, assurée par le centre de Tipasa, est gratuite et a pour objectif de préserver cette activité ancestrale et d'offrir au tapis algérien une chance d'être exporté et de faire face à la concurrence, a-t-il ajouté. Durant les débats, les tisseuses ont exprimé leurs préoccupations, liées essentiellement à la cherté et à l'indisponibilité au niveau local de la laine naturelle que les tapissières achètent de la wilaya de Ghardaïa. Cette situation a poussé beaucoup d'entre elles à recourir à la fibre synthétique. Selon les chiffres communiqués par M. Ghedouchi, la wilaya de Tizi-Ouzou compte 59 tapissières détentrices de la carte d'artisan et plus de 200 autres non inscrites. Durant son intervention, il a invité les artisanes qui activent dans ce métier, dont les tisseuses et les productrices du fil de laine, à s'organiser en association et de se rencontrer pour échanger des informations "afin de dépasser certaines préoccupations liées à l'absence de communication". Il s'est également engagé à demander, au titre du prochain quinquennat, la réalisation d'une structure de collecte et de transformation de la laine naturelle.