Les députés viennent de recevoir une réponse négative de la part du président de la République sur l'augmentation de salaires et l'octroi du passeport diplomatique. Une réponse cinglante pour les élus qui voulaient obtenir plus qu'il n'en faille au moment où le gouvernement parle de réduire les dépenses publiques. Les députés viennent de recevoir une réponse négative de la part du président de la République sur l'augmentation de salaires et l'octroi du passeport diplomatique. Une réponse cinglante pour les élus qui voulaient obtenir plus qu'il n'en faille au moment où le gouvernement parle de réduire les dépenses publiques. Le fait n'est pas anodin. Les 300 députés ont signé dernièrement une pétition demandant une augmentation des salaires, actuellement de plus de 37 millions de centimes, et le droit au passeport diplomatique. Ces députés sont issus essentiellement des partis comme le FLN, le RND et le TAJ et considérent que le point indiciaire sur le calcul du salaire devrait être porté à 24 DA en évoquant la conformité au statut de 2008. Bien entendu, les députés de l'opposition ont crié au scandale en dénonçant une telle attitude qu'ils jugent « outrancière ». Mais ce précédent grave n'a pas été trop commenté. Sauf qu'il est à rappeler que les élus ont déjà obtenu une revalorisation de leurs salaires dès l'installation de Larbi Ould Khalifa comme président de l'APN. Une revalorisation qui a porté sur un montant de 100.000 DA comme prime mensuelle en plus des 40.000 de la prime de restauration et 20.000 DA pour les frais divers. Ces augmentations ont été validées dans le cadre du budget de l'assemblée avec le total acquiescement des députés. La nouvelle assemblée de 2012 a pourtant exprimé sa satisfaction quant au niveau d'indemnités perçues par les élus du peuple. Il faut savoir que le budget alloué au fonctionnement de l'APN prévoit dans ce chapitre une conséquente enveloppe de presque 80% des montants accordés. Le reste est consacré au fonctionnement et les charges de l'Assemblée (restauration, salaires des fonctionnaires et indemnités diverses). Mais certaines voix à l'intérieur ont réitéré toujours un bilan financier de l'APN et la transparence de son budget. Une doléance qui a été enterrée. Jusque-là, l'Assemblée des élus n'a jamais daigné donner plus de détails de son fonctionnement. Au moment même où le gouvernement aurait exigé des institutions de consacrer plus d'informations sur l'argent qui leur est destiné. Cela dit, il semble que pour ce qui est du passeport diplomatique, la demande n'est pas aussi fortuite qu'on le croit. Il s'avère, selon certaines indiscrétions de l'hémicycle, que les députés qui ont souhaité obtenir les passeports diplomatiques se sont renseignés sur certains parlementaires des pays où cette possibilité existe mais sous certaines réserves. Mais en Algérie, le passeport diplomatique n'est délivré qu'aux ministres d'Etat et aux hauts fonctionnaires de la diplomatie. Certains peuvent conserver ce privilège s'ils sont démis de leurs fonctions ou mutés ailleurs. Les ministres de souveraineté ont le droit de conserver leur passeport jusqu'à leur mise en retraite. Il n'existe, pour l'heure, aucune disposition juridique permettant d'avaliser la demande des députés et les sénateurs quant au droit d'obtenir des passeports diplomatiques. Le fait n'est pas anodin. Les 300 députés ont signé dernièrement une pétition demandant une augmentation des salaires, actuellement de plus de 37 millions de centimes, et le droit au passeport diplomatique. Ces députés sont issus essentiellement des partis comme le FLN, le RND et le TAJ et considérent que le point indiciaire sur le calcul du salaire devrait être porté à 24 DA en évoquant la conformité au statut de 2008. Bien entendu, les députés de l'opposition ont crié au scandale en dénonçant une telle attitude qu'ils jugent « outrancière ». Mais ce précédent grave n'a pas été trop commenté. Sauf qu'il est à rappeler que les élus ont déjà obtenu une revalorisation de leurs salaires dès l'installation de Larbi Ould Khalifa comme président de l'APN. Une revalorisation qui a porté sur un montant de 100.000 DA comme prime mensuelle en plus des 40.000 de la prime de restauration et 20.000 DA pour les frais divers. Ces augmentations ont été validées dans le cadre du budget de l'assemblée avec le total acquiescement des députés. La nouvelle assemblée de 2012 a pourtant exprimé sa satisfaction quant au niveau d'indemnités perçues par les élus du peuple. Il faut savoir que le budget alloué au fonctionnement de l'APN prévoit dans ce chapitre une conséquente enveloppe de presque 80% des montants accordés. Le reste est consacré au fonctionnement et les charges de l'Assemblée (restauration, salaires des fonctionnaires et indemnités diverses). Mais certaines voix à l'intérieur ont réitéré toujours un bilan financier de l'APN et la transparence de son budget. Une doléance qui a été enterrée. Jusque-là, l'Assemblée des élus n'a jamais daigné donner plus de détails de son fonctionnement. Au moment même où le gouvernement aurait exigé des institutions de consacrer plus d'informations sur l'argent qui leur est destiné. Cela dit, il semble que pour ce qui est du passeport diplomatique, la demande n'est pas aussi fortuite qu'on le croit. Il s'avère, selon certaines indiscrétions de l'hémicycle, que les députés qui ont souhaité obtenir les passeports diplomatiques se sont renseignés sur certains parlementaires des pays où cette possibilité existe mais sous certaines réserves. Mais en Algérie, le passeport diplomatique n'est délivré qu'aux ministres d'Etat et aux hauts fonctionnaires de la diplomatie. Certains peuvent conserver ce privilège s'ils sont démis de leurs fonctions ou mutés ailleurs. Les ministres de souveraineté ont le droit de conserver leur passeport jusqu'à leur mise en retraite. Il n'existe, pour l'heure, aucune disposition juridique permettant d'avaliser la demande des députés et les sénateurs quant au droit d'obtenir des passeports diplomatiques.