Le détenu politique sahraoui, Abdeslam Loumadi, a entamé samedi une grève illimitée de la faim à la Carcel Negra à Al Ayoun occupé du Sahara occidental pour protester contre les mauvais traitements subis dans les locaux de la préfecture de police, rapporte dimanche l'agence de presse sahraouie (SPS). Le détenu politique sahraoui, Abdeslam Loumadi, a entamé samedi une grève illimitée de la faim à la Carcel Negra à Al Ayoun occupé du Sahara occidental pour protester contre les mauvais traitements subis dans les locaux de la préfecture de police, rapporte dimanche l'agence de presse sahraouie (SPS). Abdeslam Loumadi réclame, selon la même source, l'ouverture d'une enquête sur les supplices qui lui ont été infligés et les menaces de viol. Il demande également son transfèrement vers une prison de détenus politiques sahraouis. Abdeslam Loumadi avait été enlevé le 21 janvier suite à une descente des forces de police à son domicile sans autorisation de la justice. Transféré au commissariat de police, il a été retenu pour enquête pendant 48 heures avant d'être présenté devant le juge d'instruction qui a retenu des chefs d'inculpation contre lui tout en prolongeant l'instruction de 24 heures. Selon la même source, Abdeslam Loumadi a subi des tortures, des menaces de viol et des insultes avant d'être envoyé à la Carcel Negra où il est emprisonné avec des détenus du droit commun dans des conditions lamentables, selon SPS. Par ailleurs, l'administration de la prison locale de Salé 1 avait envoyé le détenu politique sahraoui Eddich Dafi, membre du groupe de Gdeim Izik, à l'hôpital de Souissi à Rabat où il a subi des examens médicaux pour les douleurs dues à de mauvais traitements et à la torture. Un autre détenu est mort récemment après son transfèrement dans un état grave de la prison de Tiznit à l'hôpital de cette ville. Mohamed Al-Fadel, 34 ans, avait été privé de soins médicaux avant d'être transféré dans un état comateux à l'hôpital le 17 janvier 2014. Cet ancien soldat de la marine royale marocaine, était accusé de vol de bijoux et d'autres objets de la villa d'un colonel de l'armée marocaine à Agadir. Après une peine de deux ans de prison ferme, prononcée par le tribunal militaire de Rabat, Mohamed Al-Fadel a purgé la moitié de sa peine dans la prison de Salé avant d'être transféré à la prison de Tiznit où il a été déclaré mort à l'hôpital de cette ville à deux mois de l'expiration de sa peine. Abdeslam Loumadi réclame, selon la même source, l'ouverture d'une enquête sur les supplices qui lui ont été infligés et les menaces de viol. Il demande également son transfèrement vers une prison de détenus politiques sahraouis. Abdeslam Loumadi avait été enlevé le 21 janvier suite à une descente des forces de police à son domicile sans autorisation de la justice. Transféré au commissariat de police, il a été retenu pour enquête pendant 48 heures avant d'être présenté devant le juge d'instruction qui a retenu des chefs d'inculpation contre lui tout en prolongeant l'instruction de 24 heures. Selon la même source, Abdeslam Loumadi a subi des tortures, des menaces de viol et des insultes avant d'être envoyé à la Carcel Negra où il est emprisonné avec des détenus du droit commun dans des conditions lamentables, selon SPS. Par ailleurs, l'administration de la prison locale de Salé 1 avait envoyé le détenu politique sahraoui Eddich Dafi, membre du groupe de Gdeim Izik, à l'hôpital de Souissi à Rabat où il a subi des examens médicaux pour les douleurs dues à de mauvais traitements et à la torture. Un autre détenu est mort récemment après son transfèrement dans un état grave de la prison de Tiznit à l'hôpital de cette ville. Mohamed Al-Fadel, 34 ans, avait été privé de soins médicaux avant d'être transféré dans un état comateux à l'hôpital le 17 janvier 2014. Cet ancien soldat de la marine royale marocaine, était accusé de vol de bijoux et d'autres objets de la villa d'un colonel de l'armée marocaine à Agadir. Après une peine de deux ans de prison ferme, prononcée par le tribunal militaire de Rabat, Mohamed Al-Fadel a purgé la moitié de sa peine dans la prison de Salé avant d'être transféré à la prison de Tiznit où il a été déclaré mort à l'hôpital de cette ville à deux mois de l'expiration de sa peine.