Le ministre des Travaux publics, Chiali Farouk, a fait état, mercredi à Tipasa, d'un accord de principe entre l'Algérie et des pays du Sahel en vue de l'exploitation des ports commerciaux algériens, dont celui de Djendjen, au titre de la mise en œuvre de la route transsaharienne, dans l'objectif de promouvoir le commerce entre le Nord et le Sud du Sahara. Le ministre des Travaux publics, Chiali Farouk, a fait état, mercredi à Tipasa, d'un accord de principe entre l'Algérie et des pays du Sahel en vue de l'exploitation des ports commerciaux algériens, dont celui de Djendjen, au titre de la mise en œuvre de la route transsaharienne, dans l'objectif de promouvoir le commerce entre le Nord et le Sud du Sahara. "Les pays du Sahel ont donné leur accord de principe pour l'exploitation des ports algériens commerciaux, dès l'achèvement, prévu pour 2016, du tronçon de la Transsaharienne traversant l'Algérie", a indiqué le ministre en marge de la présentation des grands projets de son secteur en présence de ministres et de hauts responsables des 6 pays du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT). S'exprimant sur l'importance de ce projet, Chiali a mis en en avant la portée stratégique de la transsaharienne au plan économique, au vu, a-t-il fait valoir, de "la position de l'Algérie considérée comme une porte d'entrée aux pays du Sahel, mais aussi de son potentiel en infrastructures de base, tels que les ports et l'autoroute Est-Ouest". Dans ce contexte, il a fait part d'un accord entre l'Algérie et le Niger portant création d'un poste frontalier commun pour faciliter les échanges commerciaux entre les deux pays, tout en assurant que les relations commerciales entre l'Algérie et les pays du Sahel sont appelées à "connaître un véritable essor et ce, dès l'achèvement de l'autoroute Nord- Sud". Le même objectif sera, également, servi par la concrétisation d'autres projets, tels que l'autoroute devant traverser les Hauts plateaux et autres pénétrantes qui relieront différentes régions de l'Algérie à des autoroutes. Le ministre avait assuré, mardi, à l'ouverture de la 60e session du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), à Alger, que le tronçon algérien de la Transsaharienne sera totalement parachevé en 2016, après la réalisation des travaux d'extension du tronçon Tamanrasset-frontière malienne (320 km). Chiali a expliqué que l'Algérie a parachevé un tronçon de 2.400 km de l'axe principal de cette route, au même titre que l'axe en direction de Tunisie, tandis que l'extension reliant Silet (Tamanrasset) à Timiaouine (à la frontière avec le Mali), sera parachevée en 2016. Il a observé que l'Algérie a totalement financé ce projet, doté d'un montant de 240 milliards de dinars, depuis son lancement dans les années 1970, du siècle dernier. Le projet de la transsaharienne est né dans les années 1960, à l'initiative de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), dans l'objectif de désenclaver les zones déshéritées et de promouvoir le commerce entre le nord et le sud du Sahara. Le CLRT, englobant l'Algérie, la Tunisie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Nigeria, est chargé du suivi de réalisation de cette route transsaharienne. La Transsaharienne s'étend sur plus de 9.400 km. Son axe central, qui relie Alger à Lagos (Nigeria), a plusieurs ramifications traversant le Niger, le Mali, le Tchad et la Tunisie. "Les pays du Sahel ont donné leur accord de principe pour l'exploitation des ports algériens commerciaux, dès l'achèvement, prévu pour 2016, du tronçon de la Transsaharienne traversant l'Algérie", a indiqué le ministre en marge de la présentation des grands projets de son secteur en présence de ministres et de hauts responsables des 6 pays du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT). S'exprimant sur l'importance de ce projet, Chiali a mis en en avant la portée stratégique de la transsaharienne au plan économique, au vu, a-t-il fait valoir, de "la position de l'Algérie considérée comme une porte d'entrée aux pays du Sahel, mais aussi de son potentiel en infrastructures de base, tels que les ports et l'autoroute Est-Ouest". Dans ce contexte, il a fait part d'un accord entre l'Algérie et le Niger portant création d'un poste frontalier commun pour faciliter les échanges commerciaux entre les deux pays, tout en assurant que les relations commerciales entre l'Algérie et les pays du Sahel sont appelées à "connaître un véritable essor et ce, dès l'achèvement de l'autoroute Nord- Sud". Le même objectif sera, également, servi par la concrétisation d'autres projets, tels que l'autoroute devant traverser les Hauts plateaux et autres pénétrantes qui relieront différentes régions de l'Algérie à des autoroutes. Le ministre avait assuré, mardi, à l'ouverture de la 60e session du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), à Alger, que le tronçon algérien de la Transsaharienne sera totalement parachevé en 2016, après la réalisation des travaux d'extension du tronçon Tamanrasset-frontière malienne (320 km). Chiali a expliqué que l'Algérie a parachevé un tronçon de 2.400 km de l'axe principal de cette route, au même titre que l'axe en direction de Tunisie, tandis que l'extension reliant Silet (Tamanrasset) à Timiaouine (à la frontière avec le Mali), sera parachevée en 2016. Il a observé que l'Algérie a totalement financé ce projet, doté d'un montant de 240 milliards de dinars, depuis son lancement dans les années 1970, du siècle dernier. Le projet de la transsaharienne est né dans les années 1960, à l'initiative de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), dans l'objectif de désenclaver les zones déshéritées et de promouvoir le commerce entre le nord et le sud du Sahara. Le CLRT, englobant l'Algérie, la Tunisie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Nigeria, est chargé du suivi de réalisation de cette route transsaharienne. La Transsaharienne s'étend sur plus de 9.400 km. Son axe central, qui relie Alger à Lagos (Nigeria), a plusieurs ramifications traversant le Niger, le Mali, le Tchad et la Tunisie.