Prince, plus inclassable que jamais à 56 ans, voit double avec la parution simultanée lundi d'un album solo à la veine soul et électro et d'un second franchement plus électrique et rock avec le trio exclusivement féminin 3RDEYEGIRL. Prince, plus inclassable que jamais à 56 ans, voit double avec la parution simultanée lundi d'un album solo à la veine soul et électro et d'un second franchement plus électrique et rock avec le trio exclusivement féminin 3RDEYEGIRL. Art Official Age, avec sur la pochette un Prince quasi-psychédélique portant d'étranges lunettes à trois verres, et Plectrumelectum, avec les 3RDEYEGIRL en couverture, scellent le retour du "Kid de Minneapolis" dans le giron de sa maison de disque historique, Warner. Label qu'il avait quitté en 1996 au terme d'un des bras de fer les plus célèbres de l'histoire de la musique. Au milieu des années 90, l'artiste n'hésitait pas à s'afficher avec le mot "Slave" écrit sur la joue, expression censée traduire sa situation de dépendance vis à vis de la "major". Prince avait ensuite soldé son contrat pour distribuer sa production selon ses envies, tantôt en téléchargement, tantôt en offrant les albums avec les billets de concerts ou avec un magazine. Le dernier album en date, 20ten, avait ainsi été distribué en France avec un numéro du journal Courrier International en juillet 2010. C'est en avril dernier qu'a été annoncée la réconciliation entre Warner et l'artiste, redevenu Prince au début de la décennie 2000 après avoir, pendant quelques années, exigé d'être uniquement désigné par un hiéroglyphe imprononçable, aussitôt baptisé LoveSymbol par la presse. Plusieurs nouveaux morceaux circulaient depuis déjà quelques semaines, voire quelques mois, certains ayant été joués lors des concerts donnés en Europe au printemps. Ces extraits ont donné un avant-goût assez juste de ces deux nouveaux disques où Prince, dont le génie a toujours été de réussir la fusion entre tous les styles et les modes musicales, des musiques noires au rock en passant par la pop musique, prouve qu'il reste très à l'écoute de l'air du temps. Réédition de Purple Rain, Art Official Age, à l'image de son introduction patchwork Art Official Cage, mêle un groove très soul et funk sur des rythmiques electro plutôt calmes This Could Be Us, Breakfast Can Wait. L'album, au son très travaillé, accorde aussi une place de choix à une pléïade de voix féminines, comme sur le suggestif U Know ou la ballade Time. The Gold Standard, avec sa basse funky et ses cuivres, rappellera aux plus nostalgiques le Prince des années 80 quand Prince Rogers Nelson (son vrai nom) dominait les hit-parades aux côtés de Michael Jackson ou Madonna. En comparaison, Spectrumelectrum est beaucoup plus brut, électrique et accessible. Gorgé de guitares grinçantes et de batteries lourdes, l'album lorgne parfois du côté du rock FM Wow tout en s'autorisant des incursions du côté du rap Boytrouble et du reggae Stopthistrain avec le trio féminin qui l'accompagne depuis 2013. Entre ces deux disques si différents, disponibles à partir de lundi en Europe et de mardi aux Etats-Unis, un titre fait office de point commun: le bien nommé Funknroll, proposé en version rock avec 3RDEYEGIRL et remixé à la mode électro dans Art Official Age. La réconciliation avec Warner prévoyait par ailleurs une prochaine réédition en version remastérisée des principaux albums de Prince, dont l'incontournable Purple Rain (plus de 20 millions d'exemplaires vendus dans le monde), album qui fête cette année son 30e anniversaire. La réédition de ce disque phare permettrait à Prince de profiter du renouveau de la vague soul-funk qu'il a incarnée avec Michael Jackson dans les années 80. Vague que la jeune génération a récemment remis au goût du jour, à commencer par Pharrell Williams , dont le dernier album GIRL doit beaucoup au génie du "Kid de Minneapolis". Art Official Age, avec sur la pochette un Prince quasi-psychédélique portant d'étranges lunettes à trois verres, et Plectrumelectum, avec les 3RDEYEGIRL en couverture, scellent le retour du "Kid de Minneapolis" dans le giron de sa maison de disque historique, Warner. Label qu'il avait quitté en 1996 au terme d'un des bras de fer les plus célèbres de l'histoire de la musique. Au milieu des années 90, l'artiste n'hésitait pas à s'afficher avec le mot "Slave" écrit sur la joue, expression censée traduire sa situation de dépendance vis à vis de la "major". Prince avait ensuite soldé son contrat pour distribuer sa production selon ses envies, tantôt en téléchargement, tantôt en offrant les albums avec les billets de concerts ou avec un magazine. Le dernier album en date, 20ten, avait ainsi été distribué en France avec un numéro du journal Courrier International en juillet 2010. C'est en avril dernier qu'a été annoncée la réconciliation entre Warner et l'artiste, redevenu Prince au début de la décennie 2000 après avoir, pendant quelques années, exigé d'être uniquement désigné par un hiéroglyphe imprononçable, aussitôt baptisé LoveSymbol par la presse. Plusieurs nouveaux morceaux circulaient depuis déjà quelques semaines, voire quelques mois, certains ayant été joués lors des concerts donnés en Europe au printemps. Ces extraits ont donné un avant-goût assez juste de ces deux nouveaux disques où Prince, dont le génie a toujours été de réussir la fusion entre tous les styles et les modes musicales, des musiques noires au rock en passant par la pop musique, prouve qu'il reste très à l'écoute de l'air du temps. Réédition de Purple Rain, Art Official Age, à l'image de son introduction patchwork Art Official Cage, mêle un groove très soul et funk sur des rythmiques electro plutôt calmes This Could Be Us, Breakfast Can Wait. L'album, au son très travaillé, accorde aussi une place de choix à une pléïade de voix féminines, comme sur le suggestif U Know ou la ballade Time. The Gold Standard, avec sa basse funky et ses cuivres, rappellera aux plus nostalgiques le Prince des années 80 quand Prince Rogers Nelson (son vrai nom) dominait les hit-parades aux côtés de Michael Jackson ou Madonna. En comparaison, Spectrumelectrum est beaucoup plus brut, électrique et accessible. Gorgé de guitares grinçantes et de batteries lourdes, l'album lorgne parfois du côté du rock FM Wow tout en s'autorisant des incursions du côté du rap Boytrouble et du reggae Stopthistrain avec le trio féminin qui l'accompagne depuis 2013. Entre ces deux disques si différents, disponibles à partir de lundi en Europe et de mardi aux Etats-Unis, un titre fait office de point commun: le bien nommé Funknroll, proposé en version rock avec 3RDEYEGIRL et remixé à la mode électro dans Art Official Age. La réconciliation avec Warner prévoyait par ailleurs une prochaine réédition en version remastérisée des principaux albums de Prince, dont l'incontournable Purple Rain (plus de 20 millions d'exemplaires vendus dans le monde), album qui fête cette année son 30e anniversaire. La réédition de ce disque phare permettrait à Prince de profiter du renouveau de la vague soul-funk qu'il a incarnée avec Michael Jackson dans les années 80. Vague que la jeune génération a récemment remis au goût du jour, à commencer par Pharrell Williams , dont le dernier album GIRL doit beaucoup au génie du "Kid de Minneapolis".