La comédienne Fatiha Berber a été inhumée mardi dernier, au cimetière de Birtouta, en présence de nombreux artistes, ses proches et de plusieurs admirateurs. La comédienne Fatiha Berber a été inhumée mardi dernier, au cimetière de Birtouta, en présence de nombreux artistes, ses proches et de plusieurs admirateurs. Artistes et fans étaient nombreux à venir dire adieu à une grande artiste qui a marqué aussi bien le monde du théâtre que celui du grand et petit écran. Avant les obsèques, la dépouille mortelle a été exposée dans la matinée au au Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine-Bachtarzi, où plusieurs artistes et citoyens lui ont rendu un dernier hommage, à leur tête Nadia Labidi, ministre de la Culture. D'ailleurs, on remarque une profonde émotion qui marquait les visages de ces artistes présents aux obsèques de la défunte, dont notamment : Farida Saboundji, Nadia Taalbi, Mustapha Preur et bien d'autres encore, tous émus et affligés par la disparition d'une étoile du cinéma algérien ont évoqué les qualités de la défunte. La ministre de la Culture a salué le parcours "riche" de l'artiste rappelant les sacrifices qu'elle a consentis au service de l'art. Sid- Ali Bensalem, qui a participé avec la défunte dans plusieurs films à l'instar La nostalgie (2011) et Dérive (2012), s'est dit affligé par la perte de celle qui fut "une véritable mère". Pour sa part, Badis Foudala, avec lequel Fatiha Berber a joué dans Sur le quai de la vie (2014), a déploré la "situation actuelle de l'acteur algérien", estimant nécessaire de "perpétuer la mémoire des grands acteurs". La productrice Baya El Hachemi a pour sa part salué le professionnalisme dont la défunte avait fait preuve dans les différentes oeuvres qui les avaient réunies, à l'instar du feuilleton El-kilada (le médaillon), rappelant que Fatiha Berber avait d'énormes ressources regrettant que la production nationale restait "très faible par rapport à d'autres pays voisins". D'autres artistes à l'instar d'Arselane, Nawel Zaater ou Lynda Yasmine, qui ont joué aux côtés de la défunte dans de nombreuses oeuvres télévisées dont des feuilletons, ont tous mis en exergue le haut sens artistique et les qualités de la défunte, qui lui ont valu l'amour et le respect de tous les artistes notamment des plus jeunes. Victime d'un arrêt cardiaque, l'artiste Fatiha Berber est décédée, vendredi dernier, à Paris l'âge de 70 ans à la suite d'une longue maladie. Cette grande dame du cinéma et du quatrième art algérien restera l'une des plus grande artiste qu'a connu notre pays. De son vrai nom Bellal Fatiha, est une artiste qui a débuté sa carrière avec le chant et la danse depuis l'Indépendance, elle a beaucoup donné en tant que comédienne et actrice. Elle est née le 11 février 1945 à La Casbah d'Alger. Très jeune, Fatiha Berber est allée au théâtre assister à des spectacles de Mahieddine Bachtarzi avec ses parents, ce qui l'amena sur le chemin du Conservatoire d'Alger vers la fin des années 50. En 1959, elle a débuté dans l'orchestre de Meriem Fekkaï avant de rejoindre quelques mois plus tard le Conservatoire d'Alger dans la section « Art dramatique ». Comme toutes les Algériennes et les Algériens, elle participe à la lutte de Libération nationale. A l'indépendance Fatiha Berber retrouve le chemin de l'expression artistique et de l'art de la représentation au théâtre, cinéma, télévision et à la radio. La comédienne, à qui le réalisateur Mustapha Gribi, a confié la même année (1959) un rôle dans la pièce Les femmes savantes, une adaptation de l'oeuvre de Molière, a ensuite joué dans les pièces de Rouiched dont Ah Ya Hassen et Les concierges d'Abderrahmane Kaki notamment Les chiens et Diwan el garagouz... Fatiha Berber, qui est présidente de l'association Les amis de Rouiched, a également interprété des rôles principaux dans de nombreux films notamment dans Faits divers et Hassen taxi ainsi que dans plusieurs téléfilms dont El Bedra (La graine) et El la'ib (Le joueur). L'art est sa raison d'être, sa constante recherche de la vérité et de la sérénité apparaissent à travers ses expressions artistiques théâtrales et audiovisuelles qui ont donné à sa carrière une vitesse de croisière acquise auprès de ses camarades des planches et compagnons de routes Rouiched, Mohamed et Saïd Hilmi, Sid-Ali Kouiret, Nouria et tant d'autres géants et stars qui ont scintillé le ciel de la culture algérienne. Artistes et fans étaient nombreux à venir dire adieu à une grande artiste qui a marqué aussi bien le monde du théâtre que celui du grand et petit écran. Avant les obsèques, la dépouille mortelle a été exposée dans la matinée au au Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine-Bachtarzi, où plusieurs artistes et citoyens lui ont rendu un dernier hommage, à leur tête Nadia Labidi, ministre de la Culture. D'ailleurs, on remarque une profonde émotion qui marquait les visages de ces artistes présents aux obsèques de la défunte, dont notamment : Farida Saboundji, Nadia Taalbi, Mustapha Preur et bien d'autres encore, tous émus et affligés par la disparition d'une étoile du cinéma algérien ont évoqué les qualités de la défunte. La ministre de la Culture a salué le parcours "riche" de l'artiste rappelant les sacrifices qu'elle a consentis au service de l'art. Sid- Ali Bensalem, qui a participé avec la défunte dans plusieurs films à l'instar La nostalgie (2011) et Dérive (2012), s'est dit affligé par la perte de celle qui fut "une véritable mère". Pour sa part, Badis Foudala, avec lequel Fatiha Berber a joué dans Sur le quai de la vie (2014), a déploré la "situation actuelle de l'acteur algérien", estimant nécessaire de "perpétuer la mémoire des grands acteurs". La productrice Baya El Hachemi a pour sa part salué le professionnalisme dont la défunte avait fait preuve dans les différentes oeuvres qui les avaient réunies, à l'instar du feuilleton El-kilada (le médaillon), rappelant que Fatiha Berber avait d'énormes ressources regrettant que la production nationale restait "très faible par rapport à d'autres pays voisins". D'autres artistes à l'instar d'Arselane, Nawel Zaater ou Lynda Yasmine, qui ont joué aux côtés de la défunte dans de nombreuses oeuvres télévisées dont des feuilletons, ont tous mis en exergue le haut sens artistique et les qualités de la défunte, qui lui ont valu l'amour et le respect de tous les artistes notamment des plus jeunes. Victime d'un arrêt cardiaque, l'artiste Fatiha Berber est décédée, vendredi dernier, à Paris l'âge de 70 ans à la suite d'une longue maladie. Cette grande dame du cinéma et du quatrième art algérien restera l'une des plus grande artiste qu'a connu notre pays. De son vrai nom Bellal Fatiha, est une artiste qui a débuté sa carrière avec le chant et la danse depuis l'Indépendance, elle a beaucoup donné en tant que comédienne et actrice. Elle est née le 11 février 1945 à La Casbah d'Alger. Très jeune, Fatiha Berber est allée au théâtre assister à des spectacles de Mahieddine Bachtarzi avec ses parents, ce qui l'amena sur le chemin du Conservatoire d'Alger vers la fin des années 50. En 1959, elle a débuté dans l'orchestre de Meriem Fekkaï avant de rejoindre quelques mois plus tard le Conservatoire d'Alger dans la section « Art dramatique ». Comme toutes les Algériennes et les Algériens, elle participe à la lutte de Libération nationale. A l'indépendance Fatiha Berber retrouve le chemin de l'expression artistique et de l'art de la représentation au théâtre, cinéma, télévision et à la radio. La comédienne, à qui le réalisateur Mustapha Gribi, a confié la même année (1959) un rôle dans la pièce Les femmes savantes, une adaptation de l'oeuvre de Molière, a ensuite joué dans les pièces de Rouiched dont Ah Ya Hassen et Les concierges d'Abderrahmane Kaki notamment Les chiens et Diwan el garagouz... Fatiha Berber, qui est présidente de l'association Les amis de Rouiched, a également interprété des rôles principaux dans de nombreux films notamment dans Faits divers et Hassen taxi ainsi que dans plusieurs téléfilms dont El Bedra (La graine) et El la'ib (Le joueur). L'art est sa raison d'être, sa constante recherche de la vérité et de la sérénité apparaissent à travers ses expressions artistiques théâtrales et audiovisuelles qui ont donné à sa carrière une vitesse de croisière acquise auprès de ses camarades des planches et compagnons de routes Rouiched, Mohamed et Saïd Hilmi, Sid-Ali Kouiret, Nouria et tant d'autres géants et stars qui ont scintillé le ciel de la culture algérienne.