Les visites de hauts dirigeants africains en Algérie se succèdent à un rythme soutenu. Depuis quelques mois Alger est en effet, devenue une destination de prédilection pour de nombreux chefs d'Etats africains. Les visites de hauts dirigeants africains en Algérie se succèdent à un rythme soutenu. Depuis quelques mois Alger est en effet, devenue une destination de prédilection pour de nombreux chefs d'Etats africains. Le Premier ministre éthiopien, Haile Mariam Dessalegn Boshe, a ainsi entamé hier une visite officielle de trois jours en Algérie. C'est à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Buteflika, que ce haut responsable de ce pays d'Afrique effectue cette visite qui permettra sans doute de donner une nouvelle impulsion aux relations entre les deux pays. Des relations qui, à l'exception d'une déclaration de partenariat stratégique signé en 2013, ne sont pas, à vrai dire, assez denses. Cette visite d'un haut dirigeant africain en Algérie intervient dans le sillage des visites effectuées par quelques chefs d'Etat africains en Algérie. En effet, depuis quelques mois Alger, la capitale, vit au rythme d'un véritable chassé-croisé de dirigeants africains. Ainsi pas moins de quatre chefs d'Etat, invités par le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, ont répondu présent. Il s'agit en effet du président sénégalais, Macky Sall, du président du Tchad, Idriss Deby, du président du Niger, Mahamadou Issoufou, et du président du Benin, Thomas Boni Yayi. Il faut aussi ajouter à ce tableau la visite effectué par le Premier ministre malien, Modibo Keita, sans oublier les délégations ministérielles. Incontestablement cela fait longtemps qu'Alger n'a pas connu un tel déferlement de hauts responsables africains. Il faut peut-être remonter loin dans le temps. Avec ces dirigeants africains, qui ont tous été reçus par le président Bouteflika, toutes les questions d'intérêts communs, dont bien entendu la coopération bilatérale, ont été abordées. Avec le président nigérien, en plus de l'appel à la mobilisation des deux parties en faveur du développement de la coopération, il a aussi été question des questions de sécurité et de la lutte contre le terrorisme. Les deux pays, qui ont des frontières communes avec le Mali et la Libye ont, à l'évidence , mis l'accent sur la nécessité de trouver des solutions aux conflits qui déchirent ces deux pays. Il en a été de même avec le Premier ministre malien, ce d'autant que l'Algérie a mené avec succès la médiation dans le conflit du nord du Mali. Avec le président du Tchad, Idriss Deby, dont le pays est très présent dans la lutte conte le terrorisme, notamment au Nigeria où il a déployé des troupes pour contrer le groupe terroriste Boko Haram, les questions sécuritaires ont aussi occupé une large place dans les discussions. Mais il n'a pas uniquement été question, lors de ces visites des chefs d'Etats africains, de lutte contre le terrorisme puisque la coopération économique a été aussi au centre des discussions. Pour preuve, le président du Benin a pris part à un forum économique algéro-béninois, organisé à l'occasion de sa visite d'Etat en Algérie. Les opportunités d'investissement qui s'offrent aux opérateurs économiques algériens, du secteur privé, notamment au Bénin, ont été mises en exergue à cette occasion. Il est incontestable que ces visites attestent d'un redéploiement de la diplomatie algérienne. Cette dernière est en effet en train de se tourner vers l'Afrique en vue de développer les relations avec les pays du continent. Les analystes ont, il faut le dire , souvent reproché au président de la République de faire l'impasse sur l'Afrique. Selon L'ancien ministre, Abdelaziz Rahabi, le président Bouteflika n'a pratiquement jamais visité des pays africains voisins alors qu'ils constituent une profondeur stratégique pour l'Algérie. Il semble que l'Algérie a rectifié le tir en se tournant résolument vers le continent noir où les opportunités d'affaires ne manquent pas. D'ailleurs, les hommes d'affaires algériens sont en train de s'engouffrer dans cette brèche pour prospecter le marché africain. Le Premier ministre éthiopien, Haile Mariam Dessalegn Boshe, a ainsi entamé hier une visite officielle de trois jours en Algérie. C'est à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Buteflika, que ce haut responsable de ce pays d'Afrique effectue cette visite qui permettra sans doute de donner une nouvelle impulsion aux relations entre les deux pays. Des relations qui, à l'exception d'une déclaration de partenariat stratégique signé en 2013, ne sont pas, à vrai dire, assez denses. Cette visite d'un haut dirigeant africain en Algérie intervient dans le sillage des visites effectuées par quelques chefs d'Etat africains en Algérie. En effet, depuis quelques mois Alger, la capitale, vit au rythme d'un véritable chassé-croisé de dirigeants africains. Ainsi pas moins de quatre chefs d'Etat, invités par le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, ont répondu présent. Il s'agit en effet du président sénégalais, Macky Sall, du président du Tchad, Idriss Deby, du président du Niger, Mahamadou Issoufou, et du président du Benin, Thomas Boni Yayi. Il faut aussi ajouter à ce tableau la visite effectué par le Premier ministre malien, Modibo Keita, sans oublier les délégations ministérielles. Incontestablement cela fait longtemps qu'Alger n'a pas connu un tel déferlement de hauts responsables africains. Il faut peut-être remonter loin dans le temps. Avec ces dirigeants africains, qui ont tous été reçus par le président Bouteflika, toutes les questions d'intérêts communs, dont bien entendu la coopération bilatérale, ont été abordées. Avec le président nigérien, en plus de l'appel à la mobilisation des deux parties en faveur du développement de la coopération, il a aussi été question des questions de sécurité et de la lutte contre le terrorisme. Les deux pays, qui ont des frontières communes avec le Mali et la Libye ont, à l'évidence , mis l'accent sur la nécessité de trouver des solutions aux conflits qui déchirent ces deux pays. Il en a été de même avec le Premier ministre malien, ce d'autant que l'Algérie a mené avec succès la médiation dans le conflit du nord du Mali. Avec le président du Tchad, Idriss Deby, dont le pays est très présent dans la lutte conte le terrorisme, notamment au Nigeria où il a déployé des troupes pour contrer le groupe terroriste Boko Haram, les questions sécuritaires ont aussi occupé une large place dans les discussions. Mais il n'a pas uniquement été question, lors de ces visites des chefs d'Etats africains, de lutte contre le terrorisme puisque la coopération économique a été aussi au centre des discussions. Pour preuve, le président du Benin a pris part à un forum économique algéro-béninois, organisé à l'occasion de sa visite d'Etat en Algérie. Les opportunités d'investissement qui s'offrent aux opérateurs économiques algériens, du secteur privé, notamment au Bénin, ont été mises en exergue à cette occasion. Il est incontestable que ces visites attestent d'un redéploiement de la diplomatie algérienne. Cette dernière est en effet en train de se tourner vers l'Afrique en vue de développer les relations avec les pays du continent. Les analystes ont, il faut le dire , souvent reproché au président de la République de faire l'impasse sur l'Afrique. Selon L'ancien ministre, Abdelaziz Rahabi, le président Bouteflika n'a pratiquement jamais visité des pays africains voisins alors qu'ils constituent une profondeur stratégique pour l'Algérie. Il semble que l'Algérie a rectifié le tir en se tournant résolument vers le continent noir où les opportunités d'affaires ne manquent pas. D'ailleurs, les hommes d'affaires algériens sont en train de s'engouffrer dans cette brèche pour prospecter le marché africain.