Au moins cinquante personnes ont été tuées mardi dans l'explosion d'une bombe sur un marché fréquenté de Maiduguri, capitale de l'Etat du Borno dans le nord-est du Nigeria, où opèrent les islamistes de la secte Boko Haram, rapportent des témoins et des sources hospitalières. Au moins cinquante personnes ont été tuées mardi dans l'explosion d'une bombe sur un marché fréquenté de Maiduguri, capitale de l'Etat du Borno dans le nord-est du Nigeria, où opèrent les islamistes de la secte Boko Haram, rapportent des témoins et des sources hospitalières. La bombe dissimulée sous l'étal d'un boucher a explosé vers 13h, tuant le commerçant et des passants, a précisé une source militaire. Cet attentat, qui n'a pas été revendiqué, intervient après deux attaques portant la marque de Boko Haram qui ont provoqué la mort d'une trentaine de personnes au cours du week-end. Un ambulancier a déclaré que 31 corps calcinés avaient été évacués vers l'hôpital universitaire de Maiduguri et que plusieurs personnes souffraient de blessures graves. Boko Haram semble renouer avec une stratégie de guérilla depuis que le groupe djihadiste a perdu au cours des derniers mois les territoires qu'il avait conquis en 2014, notamment en raison de l'intervention de soldats tchadiens et nigériens aux côtés de l'armée nigériane. La secte conserve un dernier fief dans la forêt de Sambisa. La bombe dissimulée sous l'étal d'un boucher a explosé vers 13h, tuant le commerçant et des passants, a précisé une source militaire. Cet attentat, qui n'a pas été revendiqué, intervient après deux attaques portant la marque de Boko Haram qui ont provoqué la mort d'une trentaine de personnes au cours du week-end. Un ambulancier a déclaré que 31 corps calcinés avaient été évacués vers l'hôpital universitaire de Maiduguri et que plusieurs personnes souffraient de blessures graves. Boko Haram semble renouer avec une stratégie de guérilla depuis que le groupe djihadiste a perdu au cours des derniers mois les territoires qu'il avait conquis en 2014, notamment en raison de l'intervention de soldats tchadiens et nigériens aux côtés de l'armée nigériane. La secte conserve un dernier fief dans la forêt de Sambisa.