Le marché de l'immobilier subit ces derniers temps un dérèglement sans pareils. Les prix au Nord flambent et les intermédiaires n'arrivent plus à maîtriser les transactions. Mais face à cette situation, le risque de l'effondrement de ces prix n'est pas à écarter. Le marché de l'immobilier subit ces derniers temps un dérèglement sans pareils. Les prix au Nord flambent et les intermédiaires n'arrivent plus à maîtriser les transactions. Mais face à cette situation, le risque de l'effondrement de ces prix n'est pas à écarter. Subissant de plein fouet la crise, les transactions dans le marché de l'immobilier sont perturbées. Le mètre carré du logement a lui connu une forte hausse où il est arrivé à plus de 140.000 DA et parfois plus surtout dans les grandes villes du Nord. Des prix atteignant les 300.000 DA le mètre carré de logements neufs ont été relevés dans certains quartiers "chics" des grandes agglomérations. Mais ce qui inquiète les professionnels, c'est cette hausse subite dans certains endroits. Pour Hakim Aouidet, président de la Fédération nationale des agences immobilières (FNAI) « un prix moyen de 140 000 DA le m2 pour les villes du nord du pays soit près de 15 millions de dinars pour un F4» est normal. Toutefois, il considère d'autres critères peuvent êtres liés au renchérissement des prix de vente selon l'implantation du quartier, aux commodités disponibles et à l'âge de la bâtisse. Mais il n'y pas que ces facteurs qui expliquent les prix vertigineux pour le logement urbain. Selon le président de la FNAI, il y a également la question des intermédiaires qui interviennent dans le champ des transactions. « Près de 80% des transactions immobilières sont assurées par des intermédiaires anonymes » assure-t-il. Ce qui permet de faire installer une certaine bulle avec l'arrivée des courtiers informels. M. Aouidat conclut que « le marché de l'immobilier n'étant pas visible, tout le monde y intervient». Un F4 à Alger ou à Oran peut parfois se négocier à des sommes astronomiques entre 6 millions et 30 millions de dinars. Des F3 bâtis sur les périphéries des villes sont actuellement plus coûteux que ceux des centres- villes, dépassant les 3 millions de dinars. Mais le marché n'obéit pas à la logique de l'offre et de la demande. L'autre inquiétude est celle de l'effondrement des cours suite à la chute des ventes constatées durant cet été. En Algérie, ce secteur mal régulé où la pratique frauduleuse fait légion oblige des agences immobilières à céder ou à changer d'activité. Les transactions illégales des lots de terrains, la sous-déclaration du bien immobilier et la vente par procuration notariée sont des pratiques courantes qui s'ajoutent aux maux que vivent les professionnels agréés. Des agences immobilières déclarent que « les ventes illicites d'appartements au-dessous ou au-dessus de leur valeur réelle » sont enregistrées en dépit des plaintes sur l'absence de garanties conclues lors d'achat ou de vente par les courtiers informels. Cela renforce ainsi le sentiment que le contrôle et la réglementation sont les parents pauvres du secteur. Il faudra donc un coup de balai et une régulation qui doivent selon plusieurs professionnels assainir ce marché. Subissant de plein fouet la crise, les transactions dans le marché de l'immobilier sont perturbées. Le mètre carré du logement a lui connu une forte hausse où il est arrivé à plus de 140.000 DA et parfois plus surtout dans les grandes villes du Nord. Des prix atteignant les 300.000 DA le mètre carré de logements neufs ont été relevés dans certains quartiers "chics" des grandes agglomérations. Mais ce qui inquiète les professionnels, c'est cette hausse subite dans certains endroits. Pour Hakim Aouidet, président de la Fédération nationale des agences immobilières (FNAI) « un prix moyen de 140 000 DA le m2 pour les villes du nord du pays soit près de 15 millions de dinars pour un F4» est normal. Toutefois, il considère d'autres critères peuvent êtres liés au renchérissement des prix de vente selon l'implantation du quartier, aux commodités disponibles et à l'âge de la bâtisse. Mais il n'y pas que ces facteurs qui expliquent les prix vertigineux pour le logement urbain. Selon le président de la FNAI, il y a également la question des intermédiaires qui interviennent dans le champ des transactions. « Près de 80% des transactions immobilières sont assurées par des intermédiaires anonymes » assure-t-il. Ce qui permet de faire installer une certaine bulle avec l'arrivée des courtiers informels. M. Aouidat conclut que « le marché de l'immobilier n'étant pas visible, tout le monde y intervient». Un F4 à Alger ou à Oran peut parfois se négocier à des sommes astronomiques entre 6 millions et 30 millions de dinars. Des F3 bâtis sur les périphéries des villes sont actuellement plus coûteux que ceux des centres- villes, dépassant les 3 millions de dinars. Mais le marché n'obéit pas à la logique de l'offre et de la demande. L'autre inquiétude est celle de l'effondrement des cours suite à la chute des ventes constatées durant cet été. En Algérie, ce secteur mal régulé où la pratique frauduleuse fait légion oblige des agences immobilières à céder ou à changer d'activité. Les transactions illégales des lots de terrains, la sous-déclaration du bien immobilier et la vente par procuration notariée sont des pratiques courantes qui s'ajoutent aux maux que vivent les professionnels agréés. Des agences immobilières déclarent que « les ventes illicites d'appartements au-dessous ou au-dessus de leur valeur réelle » sont enregistrées en dépit des plaintes sur l'absence de garanties conclues lors d'achat ou de vente par les courtiers informels. Cela renforce ainsi le sentiment que le contrôle et la réglementation sont les parents pauvres du secteur. Il faudra donc un coup de balai et une régulation qui doivent selon plusieurs professionnels assainir ce marché.