Le président Abdelaziz Bouteflika a choisi, avant hier , de « partager » avec les Algériens « quelques remarques sur notre avenir national ». Le président Abdelaziz Bouteflika a choisi, avant hier , de « partager » avec les Algériens « quelques remarques sur notre avenir national ». Dans un long message envoyé à la veille du 62e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération, le président de la République évoque en particulier trois défis à relever. Hommage à l'ANP Le premier est lié à la sécurité du pays, des personnes et des biens, " sans laquelle le développement serait entravé, sinon même compromis ». « L'Algérie sait pouvoir compter sur les capacités, le professionnalisme et le patriotisme de l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'Armée de libération nationale (...) », estime le chef de l'Etat. Bouteflika saisit d'ailleurs cette occasion « pour rendre un hommage appuyé aux officiers, sous-officiers et djounoud de l'Armée nationale populaire pour leur mobilisation et leurs sacrifices au service de la Patrie » avant de saluer « l'engagement et le savoir-faire des personnels de nos corps de sécurité ». Le président Bouteflika rappelle que le terrorisme « est un fléau en expansion dans le monde et dans notre voisinage ». « Les trafics d'armes et de drogues notamment ont atteint un seuil dangereux dans notre sous-région. Notre Armée et nos corps de sécurité doivent donc pouvoir compter sur l'appui des citoyens et sur le développement de l'esprit civique dans toutes nos contrées », estime-t-il. Les milliards de dollars de revenus pétroliers Le deuxième défi est lié au « développement économique et social » du pays. Le président Bouteflika assure dans ce chapitre que les milliards de dollars de revenus pétroliers ont été « mobilisés » pour la construction d'infrastructures dont les écoles, les universités, les hôpitaux et les logements. « Cette dynamique a concouru aussi au recul du chômage et à l'amélioration des conditions de vie de larges couches de la population », affirme-t-il avant d'ajouter : « De plus, ces réalisations, même si elles demeurent insuffisantes au regard de l'importance des besoins, sont une affirmation palpable de l'attachement de l'Etat à la justice sociale et de la solidarité nationale ». La crise économique Le chef de l'Etat revient sur la crise économique que traverse le pays depuis deux ans et estime que chacun doit participer à l'effort imposé par les difficultés financières. « Cependant, l'Algérie fait face, depuis deux années, à une brutale détérioration de ses revenus, comme c'est le cas des autres pays producteurs de pétrole », indique-t-il. Abdelaziz Bouteflika rappelle le remboursement anticipé de la dette extérieure et la « gestion prudente des réserves de change » comme autant de mesures de précaution prises pour permettre « de préserver notre indépendance de décision économique ». « C'est donc là un motif supplémentaire d'en appeler à une mobilisation nationale pour partager l'effort que nous imposent nos difficultés financières conjoncturelles afin de poursuivre notre processus prometteur de développement », dit le Président qui est convaincu que le « redressement de notre situation économique et financière est à notre portée ». Pour lui, le nouveau modèle de croissance « adopté récemment permettra une mise en valeur plus intense de nos riches potentialités pour bâtir une économie plus diversifiée, capable de répondre aux besoins de notre jeunesse en emplois et à même de pérenniser nos options sociales ». La stabilité Le troisième défi cité par le Président est celui de la stabilité politique à l'approche des élections législatives et locales. « L'ambition de l'accès au pouvoir est la finalité du pluralisme démocratique. Cependant, le succès de la démocratie pluraliste exige la stabilité », prévient Abdelaziz Bouteflika qui appelle « toutes nos formations politiques à concourir à la préservation de cette stabilité ». Dans un long message envoyé à la veille du 62e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération, le président de la République évoque en particulier trois défis à relever. Hommage à l'ANP Le premier est lié à la sécurité du pays, des personnes et des biens, " sans laquelle le développement serait entravé, sinon même compromis ». « L'Algérie sait pouvoir compter sur les capacités, le professionnalisme et le patriotisme de l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'Armée de libération nationale (...) », estime le chef de l'Etat. Bouteflika saisit d'ailleurs cette occasion « pour rendre un hommage appuyé aux officiers, sous-officiers et djounoud de l'Armée nationale populaire pour leur mobilisation et leurs sacrifices au service de la Patrie » avant de saluer « l'engagement et le savoir-faire des personnels de nos corps de sécurité ». Le président Bouteflika rappelle que le terrorisme « est un fléau en expansion dans le monde et dans notre voisinage ». « Les trafics d'armes et de drogues notamment ont atteint un seuil dangereux dans notre sous-région. Notre Armée et nos corps de sécurité doivent donc pouvoir compter sur l'appui des citoyens et sur le développement de l'esprit civique dans toutes nos contrées », estime-t-il. Les milliards de dollars de revenus pétroliers Le deuxième défi est lié au « développement économique et social » du pays. Le président Bouteflika assure dans ce chapitre que les milliards de dollars de revenus pétroliers ont été « mobilisés » pour la construction d'infrastructures dont les écoles, les universités, les hôpitaux et les logements. « Cette dynamique a concouru aussi au recul du chômage et à l'amélioration des conditions de vie de larges couches de la population », affirme-t-il avant d'ajouter : « De plus, ces réalisations, même si elles demeurent insuffisantes au regard de l'importance des besoins, sont une affirmation palpable de l'attachement de l'Etat à la justice sociale et de la solidarité nationale ». La crise économique Le chef de l'Etat revient sur la crise économique que traverse le pays depuis deux ans et estime que chacun doit participer à l'effort imposé par les difficultés financières. « Cependant, l'Algérie fait face, depuis deux années, à une brutale détérioration de ses revenus, comme c'est le cas des autres pays producteurs de pétrole », indique-t-il. Abdelaziz Bouteflika rappelle le remboursement anticipé de la dette extérieure et la « gestion prudente des réserves de change » comme autant de mesures de précaution prises pour permettre « de préserver notre indépendance de décision économique ». « C'est donc là un motif supplémentaire d'en appeler à une mobilisation nationale pour partager l'effort que nous imposent nos difficultés financières conjoncturelles afin de poursuivre notre processus prometteur de développement », dit le Président qui est convaincu que le « redressement de notre situation économique et financière est à notre portée ». Pour lui, le nouveau modèle de croissance « adopté récemment permettra une mise en valeur plus intense de nos riches potentialités pour bâtir une économie plus diversifiée, capable de répondre aux besoins de notre jeunesse en emplois et à même de pérenniser nos options sociales ». La stabilité Le troisième défi cité par le Président est celui de la stabilité politique à l'approche des élections législatives et locales. « L'ambition de l'accès au pouvoir est la finalité du pluralisme démocratique. Cependant, le succès de la démocratie pluraliste exige la stabilité », prévient Abdelaziz Bouteflika qui appelle « toutes nos formations politiques à concourir à la préservation de cette stabilité ».