L'Algérie n'arrive pas à accepter les accusations marocaines à son encontre s'agissant du dossier sensible des réfugiés syriens. En effet, après le communiqué du ministère des Affaires étrangères récusant clairement ces accusations, c'est au tour du chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra de réagir à ces provocations du Maroc. L'Algérie n'arrive pas à accepter les accusations marocaines à son encontre s'agissant du dossier sensible des réfugiés syriens. En effet, après le communiqué du ministère des Affaires étrangères récusant clairement ces accusations, c'est au tour du chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra de réagir à ces provocations du Maroc. C'est un sujet "sensible et délicat, on ne doit pas faire de la tragédie des réfugiés et frères syriens un fonds de commerce", a en effet indiqué le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale avant-hier mardi en marge d'une conférence sur : "La liberté de culte en Algérie" au siège du ministère des Affaires étrangères. Ramtare Lamamra a aussi indiqué que l'Algérie "n'a pas pris l'initiative d'informer l'opinion publique de cet incident survenu au niveau des frontières, bien que nous avions des informations précises de nos services de sécurité", relevant que la réaction du ministère des Affaires étrangères à ce sujet est "une réponse à l'attitude de nos frères au Maroc". Cette énième "escarmouche" entre les deux pays à propos des refugiés syriens est intervenue à la suite des graves accusations de Rabat à l'égard d'Alger. Rabat est passé maitre dans l'art de provoquer Alger en toutes circonstances. Mais cette fois-ci, le gouvernement marocain est allé trop loin puisque l'ambassadeur d'Algérie au Maroc a été convoqué au ministère des Affaires étrangères de ce pays. Le diplomate algérien s'est ainsi vu signifier par ce ministère marocain sa "profonde préoccupation (...) suite à la tentative de 54 ressortissants syriens, entre le 17 et le 19 avril courant, d'entrer illégalement, à partir de l'Algérie, sur le territoire marocain au niveau de la zone frontalière de la ville de Figuig". Pour le ministère marocain des affaires étrangères l'Algérie "doit assumer sa responsabilité politique et morale à l'égard de cette situation. Le drame humanitaire que vivent ces populations syriennes ne devrait pas constituer un élément de pression ou de chantage dans le cadre de l'agenda bilatéral", note Rabat, qui considère "immoral et contraire à l'éthique de manipuler la détresse morale et physique de ces personnes, pour semer le trouble au niveau des frontières maroco- algériennes". Le Maroc, sans fournir la moindre preuve, accuse l'Algérie d'expulser des réfugiés syriens vers son territoire. Ce qui a d'ailleurs été rejetée par les autorités algériennes qui ont, à leur tour et en guise de réciprocité, convoqué l'ambassadeur du Maroc à Alger. En effet dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères à mis à nu ces accusations marocaines. Le ministère a signifié au diplomate marocain le rejet catégorique des "allégations mensongères de ces accusations" qui ne visent qu'à nuire à l'Algérie». C'est un sujet "sensible et délicat, on ne doit pas faire de la tragédie des réfugiés et frères syriens un fonds de commerce", a en effet indiqué le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale avant-hier mardi en marge d'une conférence sur : "La liberté de culte en Algérie" au siège du ministère des Affaires étrangères. Ramtare Lamamra a aussi indiqué que l'Algérie "n'a pas pris l'initiative d'informer l'opinion publique de cet incident survenu au niveau des frontières, bien que nous avions des informations précises de nos services de sécurité", relevant que la réaction du ministère des Affaires étrangères à ce sujet est "une réponse à l'attitude de nos frères au Maroc". Cette énième "escarmouche" entre les deux pays à propos des refugiés syriens est intervenue à la suite des graves accusations de Rabat à l'égard d'Alger. Rabat est passé maitre dans l'art de provoquer Alger en toutes circonstances. Mais cette fois-ci, le gouvernement marocain est allé trop loin puisque l'ambassadeur d'Algérie au Maroc a été convoqué au ministère des Affaires étrangères de ce pays. Le diplomate algérien s'est ainsi vu signifier par ce ministère marocain sa "profonde préoccupation (...) suite à la tentative de 54 ressortissants syriens, entre le 17 et le 19 avril courant, d'entrer illégalement, à partir de l'Algérie, sur le territoire marocain au niveau de la zone frontalière de la ville de Figuig". Pour le ministère marocain des affaires étrangères l'Algérie "doit assumer sa responsabilité politique et morale à l'égard de cette situation. Le drame humanitaire que vivent ces populations syriennes ne devrait pas constituer un élément de pression ou de chantage dans le cadre de l'agenda bilatéral", note Rabat, qui considère "immoral et contraire à l'éthique de manipuler la détresse morale et physique de ces personnes, pour semer le trouble au niveau des frontières maroco- algériennes". Le Maroc, sans fournir la moindre preuve, accuse l'Algérie d'expulser des réfugiés syriens vers son territoire. Ce qui a d'ailleurs été rejetée par les autorités algériennes qui ont, à leur tour et en guise de réciprocité, convoqué l'ambassadeur du Maroc à Alger. En effet dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères à mis à nu ces accusations marocaines. Le ministère a signifié au diplomate marocain le rejet catégorique des "allégations mensongères de ces accusations" qui ne visent qu'à nuire à l'Algérie».