La crise qui secoue le secteur de l'éducation s'accentue et gagne du terrain. Pour y faire face, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, semble opter pour une démarche prudente et surtout, conciliante. La crise qui secoue le secteur de l'éducation s'accentue et gagne du terrain. Pour y faire face, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, semble opter pour une démarche prudente et surtout, conciliante. C'est dans cette optique que la ministre a invité le Syndicat autonome de son secteur, en l'occurrence le Cnapeste de Tizi-Ouzou et de Béjaïa à une rencontre pour parvenir à une solution et surtout pour prémunir son secteur contre d'éventuelles perturbations. Cette démarche vise à absorber la colère grandissante de ce syndicat et ce en lui expliquant les mesures prises par son département pour répondre, dans les limites du possible, aux exigences des syndicats. Mais les représentants du syndicat autonome ne l'entendent pas de cette oreille. Comme le malheur ne vient jamais seul, un autre cassetête vient de s'ajouter pour la "dame de fer". Il s'agit d'une alerte générale donnée par les différentes représentations syndicales du monde de l'éducation. Ces dernières se sont retrouvées pour statuer sur la conduite à tenir. Le principe d'une grève générale de protestation et de revendication a été retenue. Le bloc des syndicats autonomes du secteur de l'Education, composé de l'UNPEF, Satef, SNTE, Snapest et Cla, ont annoncé dans un communiqué conjoint une grève nationale de deux jours, à partir du 20 février prochain. Cette grève nationale s'ajoute à celle annoncée pour mercredi 14 février par les syndicats autonomes des différents secteurs. Le bloc des syndicats menace, en outre, de hausser le ton devant toute décision répressive de la tutelle. Dans leur communiqué, les syndicats parlent de "dégradation de conditions sociales, de baisse du pouvoir d'achat des travailleurs de l'éducation, d'entraves à la liberté syndicale de la part de l'administration". Ils revendiquent principalement l'adoption d'un système de remboursement motivant, la révision de la grille des salaires pour l'adapter à l'indice de cherté de la vie, la révision de la loi 240-12 relative au secteur de l'Education et l'application immédiate des dispositions du décret présidentiel 266-14, relatif à la valorisation des diplômes universitaires DEUA et licence. Ils revendiquent, en outre, la révision de la décision ministérielle relative aux examens et concours professionnels, l'abrogation définitive de l'article 87 bis et instituer une prime de motivation. Ces syndicats qui ne tiennent pas à se faire doubler par un Cnapeste hégémonique, appellent donc le gouvernement à "un dialogue sérieux et responsable" et brandissant la menace d'une escalade, faute de "réponse positive aux revendications exprimées". En fait, depuis sa nomination à la tête de ce département, Mme Benghebrit n'a connu aucun répit. Dès son installation, elle subira les pires attaques. Celle qui a hérité d'un cadeau empoisonné : l'Education nationale, parviendra-t-elle à apaiser la tension et éviter ainsi une année blanche ? C'est dans cette optique que la ministre a invité le Syndicat autonome de son secteur, en l'occurrence le Cnapeste de Tizi-Ouzou et de Béjaïa à une rencontre pour parvenir à une solution et surtout pour prémunir son secteur contre d'éventuelles perturbations. Cette démarche vise à absorber la colère grandissante de ce syndicat et ce en lui expliquant les mesures prises par son département pour répondre, dans les limites du possible, aux exigences des syndicats. Mais les représentants du syndicat autonome ne l'entendent pas de cette oreille. Comme le malheur ne vient jamais seul, un autre cassetête vient de s'ajouter pour la "dame de fer". Il s'agit d'une alerte générale donnée par les différentes représentations syndicales du monde de l'éducation. Ces dernières se sont retrouvées pour statuer sur la conduite à tenir. Le principe d'une grève générale de protestation et de revendication a été retenue. Le bloc des syndicats autonomes du secteur de l'Education, composé de l'UNPEF, Satef, SNTE, Snapest et Cla, ont annoncé dans un communiqué conjoint une grève nationale de deux jours, à partir du 20 février prochain. Cette grève nationale s'ajoute à celle annoncée pour mercredi 14 février par les syndicats autonomes des différents secteurs. Le bloc des syndicats menace, en outre, de hausser le ton devant toute décision répressive de la tutelle. Dans leur communiqué, les syndicats parlent de "dégradation de conditions sociales, de baisse du pouvoir d'achat des travailleurs de l'éducation, d'entraves à la liberté syndicale de la part de l'administration". Ils revendiquent principalement l'adoption d'un système de remboursement motivant, la révision de la grille des salaires pour l'adapter à l'indice de cherté de la vie, la révision de la loi 240-12 relative au secteur de l'Education et l'application immédiate des dispositions du décret présidentiel 266-14, relatif à la valorisation des diplômes universitaires DEUA et licence. Ils revendiquent, en outre, la révision de la décision ministérielle relative aux examens et concours professionnels, l'abrogation définitive de l'article 87 bis et instituer une prime de motivation. Ces syndicats qui ne tiennent pas à se faire doubler par un Cnapeste hégémonique, appellent donc le gouvernement à "un dialogue sérieux et responsable" et brandissant la menace d'une escalade, faute de "réponse positive aux revendications exprimées". En fait, depuis sa nomination à la tête de ce département, Mme Benghebrit n'a connu aucun répit. Dès son installation, elle subira les pires attaques. Celle qui a hérité d'un cadeau empoisonné : l'Education nationale, parviendra-t-elle à apaiser la tension et éviter ainsi une année blanche ?