La direction générale de la santé et de la population a annoncé ce mardi que l'enquêteouverte suite à la diffusion d'unevidéo, où un père se voit remettre sonbébé mort-né dans un carton par lesemployés de l'établissement hospitalieruniversitaire d'Oran, a été clôturée sansinfliger de sanctions contre l'hôpital, a rapporté l'agence officielle APS. La direction générale de la santé et de la population a annoncé ce mardi que l'enquêteouverte suite à la diffusion d'unevidéo, où un père se voit remettre sonbébé mort-né dans un carton par lesemployés de l'établissement hospitalieruniversitaire d'Oran, a été clôturée sansinfliger de sanctions contre l'hôpital, a rapporté l'agence officielle APS. Largement relayée sur les réseauxsociaux, la vidéo montrant des employésde l'EHU d'Oran confronter agressivementun père endeuillé, scandalisé de se voir remettre son bébé mort-né dans une boîte en carton, avait provoqué l'émotion et la colère desinternautes algériens, nombreux dénonçant l'absenced'humanité et de compassion de l'hôpital."Il s'agit d'une affaire qui a été gonfléepar les réseaux sociaux", a estimé le chargé de communication de la direction locale de la santé etde la population,Youcef Boukhari, cité par l'agence officielle.Les responsables de l'hôpitald'Oran ont été unanimes à affirmer qu'"il n'y a pas eu d'erreur", expliquant que"les bébés mort-néssont transportés dans des boîtes en carton dans tous lesétablissements sanitaires d'Algérie et même d'ailleurs". "Le transfert des bébésdécédés de la maternité à la morgue dans des caisses en carton – des boîtes demédicaments en général – s'explique par un souci de discrétion, car porter un bébémort, enveloppé dans un linceul ou misdans un cercueil, peut choquer lesmamans qui viennent d'accoucher", a déclaré pour sa part le directeur général de l'EHU, le docteurMohamed Mansouri. "Deuxièmement, très peu defamilles réclament les bébés mort-nés que l'hôpital se charge d'enterrer", aaffirmé le docteur Mansouri, ajoutant que le personnel de la morgue "ne s'attendaitpas à voir le père venir chercherla petite dépouille". La vidéo publiée parle père du bébé "ne montre qu'une partiede la scène", a de son côté affirmé le chargé de communication de la directionlocale de la santé et de la population, Youcef Boukhari. "Les vidéos de la caméra de surveillance del'hôpital dévoilent que ce dernier a volontairementprovoqué les employés de la morgue,proférant des insultes, ce qui expliqueune certaine agressivité de leur part", ajustifié le responsable."Les cercueils, ce n'est pas ça qui manque ici. Nous en avons une cinquantaineen stock. Mais nous ne pouvonsles utiliser pour le transfert entre la maternité et la morgue. Ça risque de choquer les femmes présentes dans le service", a avancé pour sa part la surveillante générale de l'EHU. "Les petits cercueils, des dons de bienfaiteurs pourlamajorité, sont réservés aux parents qui résident hors-wilaya. Ceux qui habitent la ville ramènent eux-mêmes de quoi transporter les bébés, des couvertures engénéral", a-t-elle ajouté. Largement relayée sur les réseauxsociaux, la vidéo montrant des employésde l'EHU d'Oran confronter agressivementun père endeuillé, scandalisé de se voir remettre son bébé mort-né dans une boîte en carton, avait provoqué l'émotion et la colère desinternautes algériens, nombreux dénonçant l'absenced'humanité et de compassion de l'hôpital."Il s'agit d'une affaire qui a été gonfléepar les réseaux sociaux", a estimé le chargé de communication de la direction locale de la santé etde la population,Youcef Boukhari, cité par l'agence officielle.Les responsables de l'hôpitald'Oran ont été unanimes à affirmer qu'"il n'y a pas eu d'erreur", expliquant que"les bébés mort-néssont transportés dans des boîtes en carton dans tous lesétablissements sanitaires d'Algérie et même d'ailleurs". "Le transfert des bébésdécédés de la maternité à la morgue dans des caisses en carton – des boîtes demédicaments en général – s'explique par un souci de discrétion, car porter un bébémort, enveloppé dans un linceul ou misdans un cercueil, peut choquer lesmamans qui viennent d'accoucher", a déclaré pour sa part le directeur général de l'EHU, le docteurMohamed Mansouri. "Deuxièmement, très peu defamilles réclament les bébés mort-nés que l'hôpital se charge d'enterrer", aaffirmé le docteur Mansouri, ajoutant que le personnel de la morgue "ne s'attendaitpas à voir le père venir chercherla petite dépouille". La vidéo publiée parle père du bébé "ne montre qu'une partiede la scène", a de son côté affirmé le chargé de communication de la directionlocale de la santé et de la population, Youcef Boukhari. "Les vidéos de la caméra de surveillance del'hôpital dévoilent que ce dernier a volontairementprovoqué les employés de la morgue,proférant des insultes, ce qui expliqueune certaine agressivité de leur part", ajustifié le responsable."Les cercueils, ce n'est pas ça qui manque ici. Nous en avons une cinquantaineen stock. Mais nous ne pouvonsles utiliser pour le transfert entre la maternité et la morgue. Ça risque de choquer les femmes présentes dans le service", a avancé pour sa part la surveillante générale de l'EHU. "Les petits cercueils, des dons de bienfaiteurs pourlamajorité, sont réservés aux parents qui résident hors-wilaya. Ceux qui habitent la ville ramènent eux-mêmes de quoi transporter les bébés, des couvertures engénéral", a-t-elle ajouté.