Le tribunal de Sidi M'hamed (Alger) a entamé, hier mercredi, le procès d'anciens responsables et d'hommes d'affaires accusés dans des affaires de corruption. Le tribunal de Sidi M'hamed (Alger) a entamé, hier mercredi, le procès d'anciens responsables et d'hommes d'affaires accusés dans des affaires de corruption. Ces responsables, dont les deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ainsi que d'anciens ministres et hommes d'affaires, sont poursuivis pour "dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus avantages à autrui", notamment dans l'affaire relative au montage devéhicules. A l'ouverture de cette audience publique, le juge a indiqué que "trois dossiers ont été fusionné en un", tandis que le collectif dedéfense a estimé que "l'élément matérielpour le déroulement du procès n'est pas établi".Ce procès, prévu initialement lundi, a étéreporté, vu que "les conditions nécessaires au procès n'étaient pas réunies", selon le collectif de défense des prévenus. Au début de ce procès tant attendu par l'opinion publique nationale, le juge a procédé, lors de cette audience publique, à l'interrogatoire de l'ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia, lui posant une série de questions relatives, notamment aux raisons et motifs du choix de certains opérateurs, en particulier dans l'affaire du montage de véhicules. Au début, Ouyahia a demandé l'application de l'article 177 de la Constitution, stipulant "l'institution d'une haute Cour de l'Etat pour connaître des actes pouvant êtres qualifiés de haute trahison du président de la République, des crimes et délits du Premier ministre, commis dans l'exercice de leur fonction", un demande qui a été rejetée par le procureur de la République. Interrogé par le juge sur les faits qui lui sont reprochés, Ouyahia, qui a nié "avoi recouru au népotisme" dans le dossier du montage de véhicules, "ni violé la loi", a affirmé que "les avantages ont été octroyés conformément à la loi", rejetant ainsi la charge "d'abus de fonction".Après avoir nié "l'octroi d'avantages à aucun opérateur", le prévenu a dit que "les avantages ont été octroyés, dans le cadre de l'affaire du montage des véhicules, conformément à loi relative à la promotion de l'investissement", affirmant "avoir appliqué la politique du gouvernement en matière de promotion de l'investissement et de création de postes d'emploi". Le juge a aussi interrogé Ouyahia sur des comptes bancaires contenant 30 milliards de centimes, qu'il n'a pas communiqué à la justice. Le juge lui a rappelé avoir éclaré au juge-enquêteur de la cour suprême qu'il s'agit d'"argent émanant de cadeaux d'amis, puis vous vous êtes rétractés, pourquoi ?" "Cet argent n'a aucun rapport avec mon poste de Premier ministre. Je ne suis pas bête au point de mettre de l'argent issu de la corruption dans un compte bancaire". Le juge poursuit son interrogatoire : "Vous avez deux comptes (bancaire et postal) que vous n'avez pas déclaré. Un mouvement de 30 milliards de centimes y a été enregistré en 3 mois." "Je n'ai pas déclaré mon compte BDL Staouali pour la simple raison que l'origine des fonds qui y étaient n'a pas de rapport avec mes fonctions d Premier ministre. Et mon compte CCP n'est alimenté que de 15.000 dinars" répondra Ouyahia. "les exonérations que vous avez accordées ont coûté au Trésor public 177 milliards de dinars" lance le juge à l'intention du prévenu. "Ces exonération sont passées par l'And et le Conseil national des investissements" rétorque Ouyahia en guise de réponse. Passant à son tour à la barreSellal est interrogé sur les accusations portées sur le financement illicite de la campagne électorale de Bouteflika. "J'ai participé à la campagne, puis on m'a écarté" dira Sellal. Le juge revient à la charge et "je vous parle du financement". "Je suis parti avant le lancement officiel de la campagne", dira Sellal qui interrogé encore sur le transfert de fonds dans des comptes ouverts à son nom a souligné que "toute la responsabilité revient au candidat, nous n'avons été que des bénévoles. J'ai signé les papiers d'ouverture des comptes, et je ne savais pas sur quoi j'aisigné. Ensuite, j'ai fermé les comptes après avoir été écarté de la campagne". D'autres prévenus, à l'exemple des anciens ministres Mahdjoub Beda et Abdelkader Zaâlane, et des hommes d'affaires comme Maazouz ont été aussi interrogés par le juge. S'exprimant, en marge du procès public de Sellal et Ouyahia en cours à Abane Ramdane, l'ancienne ministre d Tourisme et wali de Boumerdès, Nouria Zerhouni, impliquée dans l'affaire Bairi, a déclaré en ces termes, "je suis venue pour servir mon pays et je n'ai rien fait pour nuire à mon pays", a-t-elle en effet déclaré à une journaliste d'Ennahar Online. Nouria Zerhouni poursuitvra, "j'espère que la justice me donnera raison". Ces propos ont été tenus hier mercredi au tribunal de Sidi- M'hamed au moment de l'ouverture du procès de Sellal et Ouyahia et des autres hommes d'affaires inculpés dans les affaires de corruption liées au montageautomobile. Nouria Zerhouni est poursuivie pour "octroi d'un bien foncier" à Bairi quand elle était wali de Boumerdès Ces responsables, dont les deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ainsi que d'anciens ministres et hommes d'affaires, sont poursuivis pour "dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus avantages à autrui", notamment dans l'affaire relative au montage devéhicules. A l'ouverture de cette audience publique, le juge a indiqué que "trois dossiers ont été fusionné en un", tandis que le collectif dedéfense a estimé que "l'élément matérielpour le déroulement du procès n'est pas établi".Ce procès, prévu initialement lundi, a étéreporté, vu que "les conditions nécessaires au procès n'étaient pas réunies", selon le collectif de défense des prévenus. Au début de ce procès tant attendu par l'opinion publique nationale, le juge a procédé, lors de cette audience publique, à l'interrogatoire de l'ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia, lui posant une série de questions relatives, notamment aux raisons et motifs du choix de certains opérateurs, en particulier dans l'affaire du montage de véhicules. Au début, Ouyahia a demandé l'application de l'article 177 de la Constitution, stipulant "l'institution d'une haute Cour de l'Etat pour connaître des actes pouvant êtres qualifiés de haute trahison du président de la République, des crimes et délits du Premier ministre, commis dans l'exercice de leur fonction", un demande qui a été rejetée par le procureur de la République. Interrogé par le juge sur les faits qui lui sont reprochés, Ouyahia, qui a nié "avoi recouru au népotisme" dans le dossier du montage de véhicules, "ni violé la loi", a affirmé que "les avantages ont été octroyés conformément à la loi", rejetant ainsi la charge "d'abus de fonction".Après avoir nié "l'octroi d'avantages à aucun opérateur", le prévenu a dit que "les avantages ont été octroyés, dans le cadre de l'affaire du montage des véhicules, conformément à loi relative à la promotion de l'investissement", affirmant "avoir appliqué la politique du gouvernement en matière de promotion de l'investissement et de création de postes d'emploi". Le juge a aussi interrogé Ouyahia sur des comptes bancaires contenant 30 milliards de centimes, qu'il n'a pas communiqué à la justice. Le juge lui a rappelé avoir éclaré au juge-enquêteur de la cour suprême qu'il s'agit d'"argent émanant de cadeaux d'amis, puis vous vous êtes rétractés, pourquoi ?" "Cet argent n'a aucun rapport avec mon poste de Premier ministre. Je ne suis pas bête au point de mettre de l'argent issu de la corruption dans un compte bancaire". Le juge poursuit son interrogatoire : "Vous avez deux comptes (bancaire et postal) que vous n'avez pas déclaré. Un mouvement de 30 milliards de centimes y a été enregistré en 3 mois." "Je n'ai pas déclaré mon compte BDL Staouali pour la simple raison que l'origine des fonds qui y étaient n'a pas de rapport avec mes fonctions d Premier ministre. Et mon compte CCP n'est alimenté que de 15.000 dinars" répondra Ouyahia. "les exonérations que vous avez accordées ont coûté au Trésor public 177 milliards de dinars" lance le juge à l'intention du prévenu. "Ces exonération sont passées par l'And et le Conseil national des investissements" rétorque Ouyahia en guise de réponse. Passant à son tour à la barreSellal est interrogé sur les accusations portées sur le financement illicite de la campagne électorale de Bouteflika. "J'ai participé à la campagne, puis on m'a écarté" dira Sellal. Le juge revient à la charge et "je vous parle du financement". "Je suis parti avant le lancement officiel de la campagne", dira Sellal qui interrogé encore sur le transfert de fonds dans des comptes ouverts à son nom a souligné que "toute la responsabilité revient au candidat, nous n'avons été que des bénévoles. J'ai signé les papiers d'ouverture des comptes, et je ne savais pas sur quoi j'aisigné. Ensuite, j'ai fermé les comptes après avoir été écarté de la campagne". D'autres prévenus, à l'exemple des anciens ministres Mahdjoub Beda et Abdelkader Zaâlane, et des hommes d'affaires comme Maazouz ont été aussi interrogés par le juge. S'exprimant, en marge du procès public de Sellal et Ouyahia en cours à Abane Ramdane, l'ancienne ministre d Tourisme et wali de Boumerdès, Nouria Zerhouni, impliquée dans l'affaire Bairi, a déclaré en ces termes, "je suis venue pour servir mon pays et je n'ai rien fait pour nuire à mon pays", a-t-elle en effet déclaré à une journaliste d'Ennahar Online. Nouria Zerhouni poursuitvra, "j'espère que la justice me donnera raison". Ces propos ont été tenus hier mercredi au tribunal de Sidi- M'hamed au moment de l'ouverture du procès de Sellal et Ouyahia et des autres hommes d'affaires inculpés dans les affaires de corruption liées au montageautomobile. Nouria Zerhouni est poursuivie pour "octroi d'un bien foncier" à Bairi quand elle était wali de Boumerdès