C'est le ministre de l'Energie qui l'assure : contrairement à ce qui a été dit, l'Algérie n'a pas vendu son pétrole à perte. "Son prix n'a pas baissé en deçà des 20 dollars", a déclaré Mohamed Arkab, invité hier de la chaîne 3 de la radio nationale. C'est le ministre de l'Energie qui l'assure : contrairement à ce qui a été dit, l'Algérie n'a pas vendu son pétrole à perte. "Son prix n'a pas baissé en deçà des 20 dollars", a déclaré Mohamed Arkab, invité hier de la chaîne 3 de la radio nationale. "L e coût de revient moyen du pétrole algérien est de 14 dollars le baril. À Hassi Messaoud, ce coût est de 5 dollars. Donc nous avons les capacités de faire face à ce déséquilibre du marché", a-t-il précisé. Lundi 20 avril, le pétrole américain avait terminé pour la première fois sous les zéro dollar, précisément à -37,63 dollars. Autrement dit, les producteurs américains ont été contraints de payer les acheteurs.Pour le Brent de le mer du Nord, référencepour le pétrole algérien, il avait clôturé vendredi à 21,44 dollars, après avoir chuté en semaine jusqu'à 16 dollars. Le ministre est surtout optimiste quant aux perspectives du marché pétrolier et prévoit un prix de 40 dollars le baril. Il y a d'abord l'accord historique de réduction de la production de brut à laquelle sont parvenus les pays membres et non membres de l'OPEP. Arkab a rappelé, qu'à raison d'une baisse de 27% à laquelle consentira chaque signataire, celle-ci totalisera environ 9,7 millions de barils/jour durant les mois d'avril et de mai 2020. Ensuite, le ministre voit un "bon signe" de relance du marché pétrolier et d'un relèvement des cours avec les mesures encore timides de déconfinement observées particulièrement dans les pays consommateurs, avec à leur tête le géant chinois, la relance de leur économie et alliée à la reprise des activités de leurs moyens de transport. Selon lui, à partir du début d'application de l'accord et en relation avec cette reprise provoquée par ce déconfinement, il prédit que le prix du baril devrait s'établir autour de 40 dollars. "L'économie mondiale ne va pas rester comme ça, paralysée. Par exemple, la Chine consomme 11 millions de barils par jour, et la relance dans ce pays est réelle. Le transport reprend, et c'est lui qui tire vers le haut la demande mondiale. Le déconfinement est réel et nous allons vers une relance de l'économie mondiale vers le second semestre de l'année 2020", dit-il. M. Arkab cite aussi un rapport de l'Agence internationale de l'énergie qui prévoit un retour à la normale à partir du mois de mai avec un baril à 35-37 dollars et "à partir du troisième trimestre, un prix qui sera dans les 40 dollars", d'autant plus que, ditil, les membres de l'Opep sont tous conscients de la nécessité de respecter l'accord de baisse de la production. M. Arkab a aussi révélé les chiffres en rapport avec les réserves du pays. Sans compter ses richesses en gaz naturel, l'Algérie possède des réserves pétrolières prouvées d'environ 18 milliards de barils, lui permettant de continuer à se placer sur le marché énergétique, a-t-il indiqué. Le ministre de l'Energie signale qu'avec une superficie minière d'environ 1.500.000 kilomètres carrés, parsemée de puits non encore équipés, le pays dispose de capacités propres à s'imposer sur le marché énergétique mondial. En plus de ses réserves de brut, M. Mohamed Arkab mentionne, en outre, la présence de gisements de gaz naturel renfermant environ 2,3 milliards de mètres cubes, auxquels s'ajoutent 260 millions de tonnes de condensat, soit l'équivalent de 4,1 milliards de tonnes de pétrole. Toutes ces capacités, outre celles destinées à être exportées, représentent autant de réserves permettant à l'Algérie de les utiliser pour ses besoins propres, notamment pour développer son industrie pétrochimique ethâter ainsi le pari de sa relance économique, a expliqué M. Arkab. "L e coût de revient moyen du pétrole algérien est de 14 dollars le baril. À Hassi Messaoud, ce coût est de 5 dollars. Donc nous avons les capacités de faire face à ce déséquilibre du marché", a-t-il précisé. Lundi 20 avril, le pétrole américain avait terminé pour la première fois sous les zéro dollar, précisément à -37,63 dollars. Autrement dit, les producteurs américains ont été contraints de payer les acheteurs.Pour le Brent de le mer du Nord, référencepour le pétrole algérien, il avait clôturé vendredi à 21,44 dollars, après avoir chuté en semaine jusqu'à 16 dollars. Le ministre est surtout optimiste quant aux perspectives du marché pétrolier et prévoit un prix de 40 dollars le baril. Il y a d'abord l'accord historique de réduction de la production de brut à laquelle sont parvenus les pays membres et non membres de l'OPEP. Arkab a rappelé, qu'à raison d'une baisse de 27% à laquelle consentira chaque signataire, celle-ci totalisera environ 9,7 millions de barils/jour durant les mois d'avril et de mai 2020. Ensuite, le ministre voit un "bon signe" de relance du marché pétrolier et d'un relèvement des cours avec les mesures encore timides de déconfinement observées particulièrement dans les pays consommateurs, avec à leur tête le géant chinois, la relance de leur économie et alliée à la reprise des activités de leurs moyens de transport. Selon lui, à partir du début d'application de l'accord et en relation avec cette reprise provoquée par ce déconfinement, il prédit que le prix du baril devrait s'établir autour de 40 dollars. "L'économie mondiale ne va pas rester comme ça, paralysée. Par exemple, la Chine consomme 11 millions de barils par jour, et la relance dans ce pays est réelle. Le transport reprend, et c'est lui qui tire vers le haut la demande mondiale. Le déconfinement est réel et nous allons vers une relance de l'économie mondiale vers le second semestre de l'année 2020", dit-il. M. Arkab cite aussi un rapport de l'Agence internationale de l'énergie qui prévoit un retour à la normale à partir du mois de mai avec un baril à 35-37 dollars et "à partir du troisième trimestre, un prix qui sera dans les 40 dollars", d'autant plus que, ditil, les membres de l'Opep sont tous conscients de la nécessité de respecter l'accord de baisse de la production. M. Arkab a aussi révélé les chiffres en rapport avec les réserves du pays. Sans compter ses richesses en gaz naturel, l'Algérie possède des réserves pétrolières prouvées d'environ 18 milliards de barils, lui permettant de continuer à se placer sur le marché énergétique, a-t-il indiqué. Le ministre de l'Energie signale qu'avec une superficie minière d'environ 1.500.000 kilomètres carrés, parsemée de puits non encore équipés, le pays dispose de capacités propres à s'imposer sur le marché énergétique mondial. En plus de ses réserves de brut, M. Mohamed Arkab mentionne, en outre, la présence de gisements de gaz naturel renfermant environ 2,3 milliards de mètres cubes, auxquels s'ajoutent 260 millions de tonnes de condensat, soit l'équivalent de 4,1 milliards de tonnes de pétrole. Toutes ces capacités, outre celles destinées à être exportées, représentent autant de réserves permettant à l'Algérie de les utiliser pour ses besoins propres, notamment pour développer son industrie pétrochimique ethâter ainsi le pari de sa relance économique, a expliqué M. Arkab.