Il n' y a pas la moindre tension entre l'Algérie et la France, affirme Paris au lendemain du report sine die de la visite du Premier ministre français à Alger. Invité de l'émission "Le grand Jury des médias, Clément Beaune, secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, a réfuté, Il n' y a pas la moindre tension entre l'Algérie et la France, affirme Paris au lendemain du report sine die de la visite du Premier ministre français à Alger. Invité de l'émission "Le grand Jury des médias, Clément Beaune, secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, a réfuté, ce 11 avril, toute "tension" entre la France et l'Algérie autour de la visite de Jean-Castex, annulée officiellement, en raison de la crise de la Covid- 19, mais surtout parce que les Algériens se plaignaient de voir la délégation française réduite à la portion congrue. "Le fait qu'il n'y ait pas pu y avoir cette rencontre de haut niveau, entre les deux gouvernements, n'est pas liée à une tension entre la France et l'Algerie, mais à la situation sanitaire qui ne permettait pas au gouvernement français d'aller en grand nombre en Algérie", a-t-il expliqué. En pleine crise sanitaire, "on ne peut imaginer que les autorités françaises se déplacent comme si de rien n'était, en très grand nombre", a estimé le secrétaire d'Etat. "Ce ne serait pas responsable, en termes d'image et sur le fond", a-t-il ajouté. "On a préféré collectivement décaler cette rencontre qui aura lieu dans quelques mois", a-t-il poursuivi. Aucune tension mais "des paroles excessives" Interrogé sur les propos du ministre algérien du Travail, El Hachemi Djaâboub, qui avait qualifié jeudi la France, ex-puissance coloniale, "d'ennemi traditionnel et éternel" de l'Algérie, au moment même où le voyage du Premier ministre français, prévu dimanche, était reporté, M. Beaune a concédé qu'il existe parfois des excès dans les déclarations, mais sans que cel n'ait d'impact sur les relations entre les deux pays. "Il y a parfois des paroles excessives dans les relations franco-algériennes", a-t-il concédé dans l'émission, affirmant que Paris souhaite toujours un "apaisement" dans la relation avec Alger, malgré quelques "paroles excessives"à son encontre, et le report d'une visite de son Premier ministre, Jean Castex. Pour Clément Beaune, ces propos n'ont pas de raison de conduire à un rappel de l'ambassadeur de France en Algérie. "Non, je ne crois pas", a-t-il dit, interrogé sur une telle possibilité. "Il faut apaiser tout cela", a-t-il ajouté. Le ministre des Affaires étrangères français, "Jean-Yves Le Drian a eu des contacts ces derniers jours avec son homologue Sabri Boukadoum". Les choses seront plus claires les prochains jours, a-t-il ajouté sans plus de précisions. La visite du Premier ministre français, Jean Castex, a été reportée, a annoncé Matignon dans un communiqué. "L'épidémie de COVID-19 ne permettant pas à ces délégations de se retrouver dans des conditions pleinement satisfaisantes, le CIHN est donc reporté à une date ultérieure, lorsque le contexte sanitaire sera plus favorable", a rajouté la même source. La visite de Jean Castex, à Alger, devait intervenir quelques jours après celle, aujourd'hui, de François Lecointre. Le Premier ministre français devait rencontrer son homologue Abdelaziz Djerad, et coprésider un Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), instance qui se réunit régulièrement pour faire le point, notamment sur la coopération économique entre les deux pays, qui se s'est pas tenu depuis décembre 2017. D'abord, en raison du mouvement du Hirak, puis en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19. ce 11 avril, toute "tension" entre la France et l'Algérie autour de la visite de Jean-Castex, annulée officiellement, en raison de la crise de la Covid- 19, mais surtout parce que les Algériens se plaignaient de voir la délégation française réduite à la portion congrue. "Le fait qu'il n'y ait pas pu y avoir cette rencontre de haut niveau, entre les deux gouvernements, n'est pas liée à une tension entre la France et l'Algerie, mais à la situation sanitaire qui ne permettait pas au gouvernement français d'aller en grand nombre en Algérie", a-t-il expliqué. En pleine crise sanitaire, "on ne peut imaginer que les autorités françaises se déplacent comme si de rien n'était, en très grand nombre", a estimé le secrétaire d'Etat. "Ce ne serait pas responsable, en termes d'image et sur le fond", a-t-il ajouté. "On a préféré collectivement décaler cette rencontre qui aura lieu dans quelques mois", a-t-il poursuivi. Aucune tension mais "des paroles excessives" Interrogé sur les propos du ministre algérien du Travail, El Hachemi Djaâboub, qui avait qualifié jeudi la France, ex-puissance coloniale, "d'ennemi traditionnel et éternel" de l'Algérie, au moment même où le voyage du Premier ministre français, prévu dimanche, était reporté, M. Beaune a concédé qu'il existe parfois des excès dans les déclarations, mais sans que cel n'ait d'impact sur les relations entre les deux pays. "Il y a parfois des paroles excessives dans les relations franco-algériennes", a-t-il concédé dans l'émission, affirmant que Paris souhaite toujours un "apaisement" dans la relation avec Alger, malgré quelques "paroles excessives"à son encontre, et le report d'une visite de son Premier ministre, Jean Castex. Pour Clément Beaune, ces propos n'ont pas de raison de conduire à un rappel de l'ambassadeur de France en Algérie. "Non, je ne crois pas", a-t-il dit, interrogé sur une telle possibilité. "Il faut apaiser tout cela", a-t-il ajouté. Le ministre des Affaires étrangères français, "Jean-Yves Le Drian a eu des contacts ces derniers jours avec son homologue Sabri Boukadoum". Les choses seront plus claires les prochains jours, a-t-il ajouté sans plus de précisions. La visite du Premier ministre français, Jean Castex, a été reportée, a annoncé Matignon dans un communiqué. "L'épidémie de COVID-19 ne permettant pas à ces délégations de se retrouver dans des conditions pleinement satisfaisantes, le CIHN est donc reporté à une date ultérieure, lorsque le contexte sanitaire sera plus favorable", a rajouté la même source. La visite de Jean Castex, à Alger, devait intervenir quelques jours après celle, aujourd'hui, de François Lecointre. Le Premier ministre français devait rencontrer son homologue Abdelaziz Djerad, et coprésider un Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), instance qui se réunit régulièrement pour faire le point, notamment sur la coopération économique entre les deux pays, qui se s'est pas tenu depuis décembre 2017. D'abord, en raison du mouvement du Hirak, puis en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19.