Décidemment, les relations algéro-françaises ne sont pas prêtes de connaître de longues périodes d'apaisement, à croire que ces relations sont toujours appelées à connaître, périodiquement, des crises cycliques . Décidemment, les relations algéro-françaises ne sont pas prêtes de connaître de longues périodes d'apaisement, à croire que ces relations sont toujours appelées à connaître, périodiquement, des crises cycliques . Preuve en est ce qui se passe aujourd'hui et qui a dérouté pas mal d'analystes. En effet, et alors que l'on croyait que les relations des deux pays traversaient une belle période, qui contraste avec un passé tout récent, subitement le ciel s'est assombri et les deux pays donnaient la nette impression d'être très en froid dans leurs rapports. Le point culminant a été sans conteste le report de la visite du Premier ministre français en Algérie, Jean Castex et ce "compte tenu du contexte sanitaire", comme l'a annoncé la partie française jeudi dernier à la veille de cette visite. "L'épidémie de Covid-19 ne permettant pas à ces délégations de se retrouver dans des conditions pleinement satisfaisantes". Le comité intergouvernemental franco-algérien (CIHn), "est donc reporté à une date ultérieure, lorsque le contexte sanitaire sera plus favorable", a ajouté Matignon. Depuis, ce report surprise a alimenté toutes les conjectures sur les dessous de ce développement de dernière minute, et pis encore, provoqué une crise comme l'atteste des déclarations relevées ça et là. La principale salve a été lancée par le ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer. "Je crois que l'ambassadeur de France ne ratera pas ces précieuses opportunités grâce à sa grande expérience et sa connaissance des limites et des règles de la pratique diplomatique, notamment en Algérie, qui, le cas échéant, n'hésitera pas à prendre les mesures nécessaires pour corriger la situation", a averti M. Belhimer selon ce qu'a rapporté un site d'information. Belhimer évoquait la question des rencontres périodiques de l'ambassadeur français avec les politiques algériens. "Nous déplorons ces différentes déclarations, qui ne reflètent ni la qualité de nos relations bilatérales, ni la dynamique de leur renforcement, soutenue au plus haut niveau par les autorités de nos deux pays", a répliqué la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. Le nouvel ambassadeur d'Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud, a dans ce contexte remis lundi ses lettres de créance au Président Emmmanuel Macron, dans une atmosphère qualifiée de positive par les deux parties. "Il faut apaiser tout cela", avait déjà insisté dimanche le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune après qu'un ministre algérien, el Hachemi Djaaboub en l'occurrence, eut qualifié la France, ex-puissance coloniale, "d'ennemi éternel". Tout cela est certainement l'expression d'une nouvelle crise qui refuse cependant de dire son nom et dont les tenants et aboutissants sont très difficiles à cerner. Pourtant les deux Présidents, Tebboune et Macron, semblent entretenir de bons rapports comme l'attestent les échanges entre eux. Preuve en est ce qui se passe aujourd'hui et qui a dérouté pas mal d'analystes. En effet, et alors que l'on croyait que les relations des deux pays traversaient une belle période, qui contraste avec un passé tout récent, subitement le ciel s'est assombri et les deux pays donnaient la nette impression d'être très en froid dans leurs rapports. Le point culminant a été sans conteste le report de la visite du Premier ministre français en Algérie, Jean Castex et ce "compte tenu du contexte sanitaire", comme l'a annoncé la partie française jeudi dernier à la veille de cette visite. "L'épidémie de Covid-19 ne permettant pas à ces délégations de se retrouver dans des conditions pleinement satisfaisantes". Le comité intergouvernemental franco-algérien (CIHn), "est donc reporté à une date ultérieure, lorsque le contexte sanitaire sera plus favorable", a ajouté Matignon. Depuis, ce report surprise a alimenté toutes les conjectures sur les dessous de ce développement de dernière minute, et pis encore, provoqué une crise comme l'atteste des déclarations relevées ça et là. La principale salve a été lancée par le ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer. "Je crois que l'ambassadeur de France ne ratera pas ces précieuses opportunités grâce à sa grande expérience et sa connaissance des limites et des règles de la pratique diplomatique, notamment en Algérie, qui, le cas échéant, n'hésitera pas à prendre les mesures nécessaires pour corriger la situation", a averti M. Belhimer selon ce qu'a rapporté un site d'information. Belhimer évoquait la question des rencontres périodiques de l'ambassadeur français avec les politiques algériens. "Nous déplorons ces différentes déclarations, qui ne reflètent ni la qualité de nos relations bilatérales, ni la dynamique de leur renforcement, soutenue au plus haut niveau par les autorités de nos deux pays", a répliqué la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. Le nouvel ambassadeur d'Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud, a dans ce contexte remis lundi ses lettres de créance au Président Emmmanuel Macron, dans une atmosphère qualifiée de positive par les deux parties. "Il faut apaiser tout cela", avait déjà insisté dimanche le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune après qu'un ministre algérien, el Hachemi Djaaboub en l'occurrence, eut qualifié la France, ex-puissance coloniale, "d'ennemi éternel". Tout cela est certainement l'expression d'une nouvelle crise qui refuse cependant de dire son nom et dont les tenants et aboutissants sont très difficiles à cerner. Pourtant les deux Présidents, Tebboune et Macron, semblent entretenir de bons rapports comme l'attestent les échanges entre eux.