Véritable phénomène du judo, le tout jeune Français Teddy Riner s'est offert sa première couronne mondiale en +100 kg après un parcours incroyable alors que le Japon a vécu un vrai cauchemar, jeudi lors des Championnats du monde à Rio de Janeiro. Véritable phénomène du judo, le tout jeune Français Teddy Riner s'est offert sa première couronne mondiale en +100 kg après un parcours incroyable alors que le Japon a vécu un vrai cauchemar, jeudi lors des Championnats du monde à Rio de Janeiro. Riner, 18 ans et encore junior, a battu tous les cadors de la catégorie pour devenir le plus jeune champion du monde des lourds et a mis fin à dix ans de disette française en + 100 kg . Dans une discipline où la maturité est de rigueur, l'excellence de Riner, si précoce, a provoqué une avalanche de superlatifs et créé la sensation au cœur de l'Arena Olympique de Rio. Exceptionnel par son gabarit puissant et athlétique, par sa maturité psychologique et sa palette technique, Riner a bluffé tout le monde tout au long d'une très longue journée de 12 heures qui avait débuté par la victoire sur le roi des podiums japonais, Kosei Inoue, porte-drapeaux aux J.O.-2004. Riner, qui avait déjà fortement marqué les esprits lors de sa victoire aux Championnats d'Europe en avril, a ensuite enchaîné sur deux combats contre des vieux routards de la catégorie, le Belarus Yuri Rybak et l'Allemand Tino Bierau pour s'imposer en finale face au très fin technicien russe, Tamerlan Tmernov. Le bonheur de Riner a été la première cause du malheur du Japon, terre de naissance du judo. Inoue, passé en + 100 kg cette année après avoir glané un titre olympique (2000) et trois titres mondiaux (1999, 2001, 2003) en -100 kg, n'a pas su trouver la tactique pour battre le Français. Aucun titre pour le Japon Eliminé au deuxième tour, Inoue, 29 ans, a ensuite essuyé un deuxième revers en échouant au pied du podium après avoir été repêché. Mais le Nippon a néanmoins assuré la qualification olympique, a contrario de l'autre vedette japonaise, Keiji Suzuki. Le champion olympique 2004 et double champion du monde s'est fait battre au deuxième tour des -100 kg et n'a pas été repêché. La victoire finale est revenue au Brésilien Luciano Correa, médaillé de bronze en 2005, et qui a déchaîné son public. Mais pire que tout, le Japon n'a remporté aucun titre jeudi. Championne olympique en titre et double médaillée mondiale en + 78 kg , Maki Tsukada n'est toujours pas montée sur la première marche du podium, battue en finale par la Chinoise Wen Tong, qui conserve sa couronne sur un petit avantage. Sae Nakazawa en -78 kg , n'a pas fait mieux que sa médaille d'argent en 2005. La Nipponne a été vaincue en finale par la solide cubaine, Yurisel Laborde, qui enchaîne un deuxième titre consécutif après avoir infligé un ippon à son adversaire. Parmi les autres surprises de la journée, il faut relever la belle performance en -100 kg du Camerounais Franck Moussima, vainqueur du Russe Ruslan Gasymov, triple médaillé. Riner, 18 ans et encore junior, a battu tous les cadors de la catégorie pour devenir le plus jeune champion du monde des lourds et a mis fin à dix ans de disette française en + 100 kg . Dans une discipline où la maturité est de rigueur, l'excellence de Riner, si précoce, a provoqué une avalanche de superlatifs et créé la sensation au cœur de l'Arena Olympique de Rio. Exceptionnel par son gabarit puissant et athlétique, par sa maturité psychologique et sa palette technique, Riner a bluffé tout le monde tout au long d'une très longue journée de 12 heures qui avait débuté par la victoire sur le roi des podiums japonais, Kosei Inoue, porte-drapeaux aux J.O.-2004. Riner, qui avait déjà fortement marqué les esprits lors de sa victoire aux Championnats d'Europe en avril, a ensuite enchaîné sur deux combats contre des vieux routards de la catégorie, le Belarus Yuri Rybak et l'Allemand Tino Bierau pour s'imposer en finale face au très fin technicien russe, Tamerlan Tmernov. Le bonheur de Riner a été la première cause du malheur du Japon, terre de naissance du judo. Inoue, passé en + 100 kg cette année après avoir glané un titre olympique (2000) et trois titres mondiaux (1999, 2001, 2003) en -100 kg, n'a pas su trouver la tactique pour battre le Français. Aucun titre pour le Japon Eliminé au deuxième tour, Inoue, 29 ans, a ensuite essuyé un deuxième revers en échouant au pied du podium après avoir été repêché. Mais le Nippon a néanmoins assuré la qualification olympique, a contrario de l'autre vedette japonaise, Keiji Suzuki. Le champion olympique 2004 et double champion du monde s'est fait battre au deuxième tour des -100 kg et n'a pas été repêché. La victoire finale est revenue au Brésilien Luciano Correa, médaillé de bronze en 2005, et qui a déchaîné son public. Mais pire que tout, le Japon n'a remporté aucun titre jeudi. Championne olympique en titre et double médaillée mondiale en + 78 kg , Maki Tsukada n'est toujours pas montée sur la première marche du podium, battue en finale par la Chinoise Wen Tong, qui conserve sa couronne sur un petit avantage. Sae Nakazawa en -78 kg , n'a pas fait mieux que sa médaille d'argent en 2005. La Nipponne a été vaincue en finale par la solide cubaine, Yurisel Laborde, qui enchaîne un deuxième titre consécutif après avoir infligé un ippon à son adversaire. Parmi les autres surprises de la journée, il faut relever la belle performance en -100 kg du Camerounais Franck Moussima, vainqueur du Russe Ruslan Gasymov, triple médaillé.