L'Espagne, soumise à rude épreuve par son opinion nationale de donner les raisons de son embrouille avec Alger, tente, depuis, de calmer le jeu en multipliant les contacts à haut niveau. L'Espagne, soumise à rude épreuve par son opinion nationale de donner les raisons de son embrouille avec Alger, tente, depuis, de calmer le jeu en multipliant les contacts à haut niveau. «Nous allons essayer d'aider les deux entreprises à trouver une solution à l'amiable ». Avec cette petite phrase, le ministre Espagnole des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, tente d'apaiser la tension qui pèse sur les relations entre Alger et Madrid suite à la résiliation du contrat pour le développement du projet de Gassi Touil. Une tentative très diplomatique qui réduit le conflit à un simple incident technique survenu entre la compagnie pétrolière nationale et les deux compagnies espagnoles Gas Natural et Repsol. L'Espagne, sévèrement touchée par la perte du projet et soumise à rude épreuve par son opinion nationale de donner les raisons de son embrouille avec Alger, tente, depuis, de calmer le jeu en multipliant les contacts à haut niveau. Le chef de la diplomatie espagnole, Moratinos dans sa déclaration au confrère le quotidien d'Oran hier, considérait que rien n'était perdu d'avance et soutenait que son pays « veut aider à trouver une solution à l'amiable » au contentieux sur le gaz entre la compagnie publique algérienne d'hydrocarbures Sonatrach et les entreprises espagnoles Gas Natural et Repsol mais, sans référence aucune à la dimension politique de ce contentieux qui menace les intérêts énergétiques espagnols en Algérie. Pour rappel, notre ministre de l'Energie l'avait qualifié de « problème politique ». La pilule est dure à avaler du coté espagnol qui perd de ce fait un projet, premier du genre, d'un coût global de 5,2 milliards de dollars et dans lequel la compagnie nationale Sonatrach détenait au moment de la signature du contrat, une part de 20%, alors que Repsol YPF et Gas Natural détenaient respectivement 48 et 32% du montant total du projet. En attendant le dégel de cette situation, la compagnie nationale Sonatrach est toujours favorable au maintien du projet mais, en solo. Quant au projet du gazoduc Medgaz, il sera opérationnel et dans les temps. Le ministre de l'Energie, Chakib Khelil, a annoncé hier que le tronçon sur le territoire algérien, sera opérationnel dès «juillet 2009». La firme britannique partenaire du projet se chargera de la fabrication et de l'installation des trois compresseurs de la station devant élever la pression du gaz, depuis la côte algérienne, tandis que les entreprises japonaises assureront la fourniture de la tuyauterie en acier au carbone à haute résistance. Viendra ensuite la firme italienne Saipem qui réalisera la pose du tronçon sous-marin, alors que le consortium franco-espagnol construira la station de compression et le terminal de réception sur le territoire espagnol. Le gaz algérien sera livré à partir de Beni-Saf pour acheminer, dans un premier temps, 8 milliards de M3 par an jusqu'aux portes de la ville espagnole Almeria. Une capacité appelée à augmenter à 16 milliards de m3 annuellement. Sonatrach, actionnaire majoritaire, détient 36% du capital de Medgaz, alors que les firmes espagnoles Cepsa et Iberdrola sont détentrices, chacune, de 20% du capital. Enfin, l'entreprise italienne Endesa et Gaz de France en possèdent, chacune 12%. Enfin, un projet qui regagne ses chances d'aboutir après que l'Espagne eut contesté à l'Algérie la majorité des actions détenues dans le projet. «Nous allons essayer d'aider les deux entreprises à trouver une solution à l'amiable ». Avec cette petite phrase, le ministre Espagnole des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, tente d'apaiser la tension qui pèse sur les relations entre Alger et Madrid suite à la résiliation du contrat pour le développement du projet de Gassi Touil. Une tentative très diplomatique qui réduit le conflit à un simple incident technique survenu entre la compagnie pétrolière nationale et les deux compagnies espagnoles Gas Natural et Repsol. L'Espagne, sévèrement touchée par la perte du projet et soumise à rude épreuve par son opinion nationale de donner les raisons de son embrouille avec Alger, tente, depuis, de calmer le jeu en multipliant les contacts à haut niveau. Le chef de la diplomatie espagnole, Moratinos dans sa déclaration au confrère le quotidien d'Oran hier, considérait que rien n'était perdu d'avance et soutenait que son pays « veut aider à trouver une solution à l'amiable » au contentieux sur le gaz entre la compagnie publique algérienne d'hydrocarbures Sonatrach et les entreprises espagnoles Gas Natural et Repsol mais, sans référence aucune à la dimension politique de ce contentieux qui menace les intérêts énergétiques espagnols en Algérie. Pour rappel, notre ministre de l'Energie l'avait qualifié de « problème politique ». La pilule est dure à avaler du coté espagnol qui perd de ce fait un projet, premier du genre, d'un coût global de 5,2 milliards de dollars et dans lequel la compagnie nationale Sonatrach détenait au moment de la signature du contrat, une part de 20%, alors que Repsol YPF et Gas Natural détenaient respectivement 48 et 32% du montant total du projet. En attendant le dégel de cette situation, la compagnie nationale Sonatrach est toujours favorable au maintien du projet mais, en solo. Quant au projet du gazoduc Medgaz, il sera opérationnel et dans les temps. Le ministre de l'Energie, Chakib Khelil, a annoncé hier que le tronçon sur le territoire algérien, sera opérationnel dès «juillet 2009». La firme britannique partenaire du projet se chargera de la fabrication et de l'installation des trois compresseurs de la station devant élever la pression du gaz, depuis la côte algérienne, tandis que les entreprises japonaises assureront la fourniture de la tuyauterie en acier au carbone à haute résistance. Viendra ensuite la firme italienne Saipem qui réalisera la pose du tronçon sous-marin, alors que le consortium franco-espagnol construira la station de compression et le terminal de réception sur le territoire espagnol. Le gaz algérien sera livré à partir de Beni-Saf pour acheminer, dans un premier temps, 8 milliards de M3 par an jusqu'aux portes de la ville espagnole Almeria. Une capacité appelée à augmenter à 16 milliards de m3 annuellement. Sonatrach, actionnaire majoritaire, détient 36% du capital de Medgaz, alors que les firmes espagnoles Cepsa et Iberdrola sont détentrices, chacune, de 20% du capital. Enfin, l'entreprise italienne Endesa et Gaz de France en possèdent, chacune 12%. Enfin, un projet qui regagne ses chances d'aboutir après que l'Espagne eut contesté à l'Algérie la majorité des actions détenues dans le projet.