Le chômage est la cause principale qui pousse les jeunes à fuir leur pays. Pour Salma, étudiante en pharmacie, il est tout a fait logique que «les jeunes prennent un chemin aussi risqué puisqu' ici, il n'ont rien.» et d'ajouter : « Vous savez, les émeutes qui se produisent ici et là sont des réactions légitimes. Nous sommes trop offensés par les pouvoirs publics». Le chômage est devenu la principale préoccupation des jeunes Algériens. C'est ce que déclare la grande majorité des jeunes approchés hier par Midi Libre. Pour nos interlocuteurs, la solution existe « mais pas dans le programme appliqué par l'Etat», insiste Réda, pour qui la jeunesse est délaissée. L'absence d'occupation professionnelle « fait que les jeunes deviennent des proies faciles pour les autres fléaux de la société », souligne notre interlocuteur qui estime que «la fragilité d'un pays est dans la fragilité de sa jeunesse». Ces derniers voient, en spectateurs impuissants, «débarquer une main d'œuvre chinoise» fulmine Yacine, un jeune homme qui dit être maçon professionnel. « Il n'y a rien à espérer des nouveaux programmes pour l'emploi. Ils veulent seulement nous faire avaler encore une fois la pilule», affirme Salma. Pour ce groupe composé de cinq garçons ayant fait des études de médecine, la solution est dans la profession libérale. « Attendre les politiciens ne fera qu'empirer notre cas. Le pré-emploi n'est pas une solution pour un médecin. Mettre tout le monde dans le même sac n'est pas raisonnable.» Concernant les organisations nationales qui travaillent dans ce domaine, les jeunes se sont contentés de dire : « Les pouvoirs publics réagissent seulement pour calmer le jeu. Nous sommes maintenant habitués. Leur position n'a jamais été honnête», signale un membre du groupe qui souligne que les jeunes se révoltent à leur manière. Ils réagissent comme ils peuvent. Ces dernières semaines, certaines régions du pays ont connu un certain degré de violence et de mécontentement. Les jeunes que nous avons rencontrés sont catégorique : «C'est la situation qu'ils vivent qui a fait que les jeunes sortent dans la rue pour réclamer leurs droits.» Pour sa part, Nesrine, qui cherche un emploi, affirme que la situation risque de dégénérer encore plus. «Vous savez, le chômage pousse nos jeunes vers la dérive. Ils peuvent facilement tomber dans le piège des terroristes. Le chômage est une bombe à retardement». La solution n'est pas encore dans les programmes promis, selon les jeunes Algériens. Le chômage est la cause principale qui pousse les jeunes à fuir leur pays. Pour Salma, étudiante en pharmacie, il est tout a fait logique que «les jeunes prennent un chemin aussi risqué puisqu' ici, il n'ont rien.» et d'ajouter : « Vous savez, les émeutes qui se produisent ici et là sont des réactions légitimes. Nous sommes trop offensés par les pouvoirs publics». Le chômage est devenu la principale préoccupation des jeunes Algériens. C'est ce que déclare la grande majorité des jeunes approchés hier par Midi Libre. Pour nos interlocuteurs, la solution existe « mais pas dans le programme appliqué par l'Etat», insiste Réda, pour qui la jeunesse est délaissée. L'absence d'occupation professionnelle « fait que les jeunes deviennent des proies faciles pour les autres fléaux de la société », souligne notre interlocuteur qui estime que «la fragilité d'un pays est dans la fragilité de sa jeunesse». Ces derniers voient, en spectateurs impuissants, «débarquer une main d'œuvre chinoise» fulmine Yacine, un jeune homme qui dit être maçon professionnel. « Il n'y a rien à espérer des nouveaux programmes pour l'emploi. Ils veulent seulement nous faire avaler encore une fois la pilule», affirme Salma. Pour ce groupe composé de cinq garçons ayant fait des études de médecine, la solution est dans la profession libérale. « Attendre les politiciens ne fera qu'empirer notre cas. Le pré-emploi n'est pas une solution pour un médecin. Mettre tout le monde dans le même sac n'est pas raisonnable.» Concernant les organisations nationales qui travaillent dans ce domaine, les jeunes se sont contentés de dire : « Les pouvoirs publics réagissent seulement pour calmer le jeu. Nous sommes maintenant habitués. Leur position n'a jamais été honnête», signale un membre du groupe qui souligne que les jeunes se révoltent à leur manière. Ils réagissent comme ils peuvent. Ces dernières semaines, certaines régions du pays ont connu un certain degré de violence et de mécontentement. Les jeunes que nous avons rencontrés sont catégorique : «C'est la situation qu'ils vivent qui a fait que les jeunes sortent dans la rue pour réclamer leurs droits.» Pour sa part, Nesrine, qui cherche un emploi, affirme que la situation risque de dégénérer encore plus. «Vous savez, le chômage pousse nos jeunes vers la dérive. Ils peuvent facilement tomber dans le piège des terroristes. Le chômage est une bombe à retardement». La solution n'est pas encore dans les programmes promis, selon les jeunes Algériens.