Une réunion a regroupé, mardi dernier, au siège du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, la délégation de la Commission européenne et les organismes algériens chargés de la politique de l'emploi, tels que l'ANSEJ, la Caisse national d'assurance chômage (CNAC). L'objectif essentiel de ce séminaire de prospection du programme d'appui au secteur de l'emploi en Algérie a trait à l'examen de l'environnement et de la stratégie nationale en matière d'emploi, notamment la résorption du chômage durant l'année 2009 où les prévisions font état de la création de pas moins de 2 millions d'emplois. Sachant que la Banque mondiale a pris en charge en 1994 et 1995 le dossier de l'emploi en Algérie, un intervenant du ministère du Travail a rappelé que l'environnement de l'emploi en Algérie est tout autre et les mentalités ont changé, par conséquent, il va falloir adopter d'autres comportements, car ils diffèrent selon les entreprises et les administrations. Il s'agit, en fait, de réhabiliter certains métiers disparus, notamment ceux du secteur de l'artisanat. A ce propos, la CNAC a proposé de relancer les opérations de redynamisation de l'emploi. Concernant la politique sectorielle du gouvernement, elle s'efforce d'appliquer les principes en vigueur afin de vérifier les critères dans les procédures d'identification de la commission européenne. Un séminariste s'est interrogé sur l'évolution du plan d'action relatif à l'emploi en précisant que celui étalé sur la période 2005-2009 touche à sa fin, alors qu'il devient impérieux de penser à la période 2010-2012. Ceci sachant que tous les acteurs concernés doivent être associés à cette politique de l'emploi pour avoir un consensus, car il est important d'avoir des informations sur le processus du développement de l'emploi en Algérie. Le représentant de la Commission européenne a insisté sur le respect des procédures guidant les programmes d'emploi en Algérie dans le contexte actuel des dépenses pour la stratégie de l'emploi et évaluer les perspectives et les attentes de la CE. Concernant le financement de la programmation budgétaire européenne en Algérie pour l'emploi et la formation professionnelle durant la période 2007-2013, les actions principales se focaliseront l'informatisation de l'ANSEJ, l'appui institutionnel au secteur de la petite et moyenne entreprise et de l'artisanat. La CE a engagé 40 millions d'euros pour la PME aux fins d'améliorer sa compétitivité, tandis qu'en 2009, un montant de 24 millions d'euros sera consacré pour améliorer l'emploi par le biais d'actions destinées à l'information, l'intermédiation et le suivi du pilotage du marché de l'emploi à travers la modernisation et la dynamisation de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM). Des intervenants ont indiqué, par ailleurs, que les deux réunions annuelles avec les walis et les différents ateliers spécifiques à l'emploi n'ont pas permis d'aboutir aux résultats escomptés, sachant que le plan d'action élaboré a pris beaucoup de temps pour assurer 2 millions d'emplois en 2009. Selon les statistiques, le taux de chômage est passé de 27,3 % en 2001 à 17,7 % en 2004 et 15,3 % en 2005. Mais il convient de rechercher la cause principale de la précarité de l'emploi en Algérie, sachant, par ailleurs, que le commerce et l'économie informelle occuperait pas moins de 15 % de la population active, soit approximativement 1.500 000 personnes non déclarés à la sécurité sociale. Une réunion a regroupé, mardi dernier, au siège du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, la délégation de la Commission européenne et les organismes algériens chargés de la politique de l'emploi, tels que l'ANSEJ, la Caisse national d'assurance chômage (CNAC). L'objectif essentiel de ce séminaire de prospection du programme d'appui au secteur de l'emploi en Algérie a trait à l'examen de l'environnement et de la stratégie nationale en matière d'emploi, notamment la résorption du chômage durant l'année 2009 où les prévisions font état de la création de pas moins de 2 millions d'emplois. Sachant que la Banque mondiale a pris en charge en 1994 et 1995 le dossier de l'emploi en Algérie, un intervenant du ministère du Travail a rappelé que l'environnement de l'emploi en Algérie est tout autre et les mentalités ont changé, par conséquent, il va falloir adopter d'autres comportements, car ils diffèrent selon les entreprises et les administrations. Il s'agit, en fait, de réhabiliter certains métiers disparus, notamment ceux du secteur de l'artisanat. A ce propos, la CNAC a proposé de relancer les opérations de redynamisation de l'emploi. Concernant la politique sectorielle du gouvernement, elle s'efforce d'appliquer les principes en vigueur afin de vérifier les critères dans les procédures d'identification de la commission européenne. Un séminariste s'est interrogé sur l'évolution du plan d'action relatif à l'emploi en précisant que celui étalé sur la période 2005-2009 touche à sa fin, alors qu'il devient impérieux de penser à la période 2010-2012. Ceci sachant que tous les acteurs concernés doivent être associés à cette politique de l'emploi pour avoir un consensus, car il est important d'avoir des informations sur le processus du développement de l'emploi en Algérie. Le représentant de la Commission européenne a insisté sur le respect des procédures guidant les programmes d'emploi en Algérie dans le contexte actuel des dépenses pour la stratégie de l'emploi et évaluer les perspectives et les attentes de la CE. Concernant le financement de la programmation budgétaire européenne en Algérie pour l'emploi et la formation professionnelle durant la période 2007-2013, les actions principales se focaliseront l'informatisation de l'ANSEJ, l'appui institutionnel au secteur de la petite et moyenne entreprise et de l'artisanat. La CE a engagé 40 millions d'euros pour la PME aux fins d'améliorer sa compétitivité, tandis qu'en 2009, un montant de 24 millions d'euros sera consacré pour améliorer l'emploi par le biais d'actions destinées à l'information, l'intermédiation et le suivi du pilotage du marché de l'emploi à travers la modernisation et la dynamisation de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM). Des intervenants ont indiqué, par ailleurs, que les deux réunions annuelles avec les walis et les différents ateliers spécifiques à l'emploi n'ont pas permis d'aboutir aux résultats escomptés, sachant que le plan d'action élaboré a pris beaucoup de temps pour assurer 2 millions d'emplois en 2009. Selon les statistiques, le taux de chômage est passé de 27,3 % en 2001 à 17,7 % en 2004 et 15,3 % en 2005. Mais il convient de rechercher la cause principale de la précarité de l'emploi en Algérie, sachant, par ailleurs, que le commerce et l'économie informelle occuperait pas moins de 15 % de la population active, soit approximativement 1.500 000 personnes non déclarés à la sécurité sociale.