à en croire le RCD ce projet est déjà sur le bureau de Boualem Bessaïeh, le président du Conseil constitutionnel. à en croire le RCD ce projet est déjà sur le bureau de Boualem Bessaïeh, le président du Conseil constitutionnel. Le projet de révision de la Constitution, qui focalise toute l'attention de la classe politique depuis déjà deux années, serait entré dans une phase active. En effet, à en croire le RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie), ce projet est déjà sur le bureau de Boualem Bessaïeh, le président du Conseil constitutionnel. Dans son édition d'hier, le site internet du parti du Dr Saïd Sadi rapporte, ainsi, que « le projet de révision de la Constitution est formellement déposé auprès du Conseil constitutionnel pour validation ». Contacté pour en savoir plus sur la véracité de cette information, un membre du bureau national du parti a préféré s'abstenir de faire le moindre commentaire, nous recommandant de voir avec son collègue de cette instance exécutive, le Dr Khendek, qui est en charge du département de la communication et de l'information et qui, partant, assure la gestion directe du site internet. Mais ce dernier, joint par téléphone, n'a pas été catégorique quant à la teneur de l'information, se bornant à nous indiquer que « c'est une brève qui peut être juste comme elle peut être fausse », rajoutant ainsi au suspense qui entoure cette question sensible qui domine l'actualité nationale depuis de longs mois. Mais cette information, conjuguée à de nombreux autres indices, a toutefois le mérite de confirmer que l'ensemble des acteurs politiques nationaux, de même que les animateurs des associations de la société civile, se préparent à cette échéance bien que le président de la République, n'en ait soufflé mot jusqu'à présent. Le dernier à s'être exprimé sur la question est Abdelaziz Belkhadem. Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN a, lors d'une rencontre avec les militants du parti tenue le mercredi passé, souligné que la révision de la Constitution aura lieu dans les deux mois à venir. Le Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, a lui aussi déclaré tout récemment que « la révision de la constitution aura lieu bientôt ». S'exprimant lors d'une conférence de presse à l'issue de la première réunion du conseil national du RND, Ouyahia a même indiqué que « la machine électorale du parti sera mise au service du candidat Abdelaziz Bouteflika ». Ces déclarations du Chef du gouvernement et celles du premier responsable du FLN attestent clairement que le projet du président est sur le point sans doute de voir le jour, car six mois seulement séparent le pays du rendez-vous de la prochaine élection présidentielle, prévue au mois d'avril 2009. Le département de l'Intérieur entamera, à cette fin, dès le 1er octobre l'opération de révision des listes électorales. La révision de la Constitution est un passage obligé pour permettre au chef de l'Etat de briguer un troisième mandat tant l'actuelle loi fondamentale n'autorise que deux mandats. Pour l'heure, le président Bouteflika se cantonne dans le silence, mais tout indique donc qu'il ne saurait tarder à annoncer son projet. Et d'ailleurs, la grande inconnue est celle de savoir si le Président va faire passer le projet par voie référendaire ou parlementaire. A. S. Le projet de révision de la Constitution, qui focalise toute l'attention de la classe politique depuis déjà deux années, serait entré dans une phase active. En effet, à en croire le RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie), ce projet est déjà sur le bureau de Boualem Bessaïeh, le président du Conseil constitutionnel. Dans son édition d'hier, le site internet du parti du Dr Saïd Sadi rapporte, ainsi, que « le projet de révision de la Constitution est formellement déposé auprès du Conseil constitutionnel pour validation ». Contacté pour en savoir plus sur la véracité de cette information, un membre du bureau national du parti a préféré s'abstenir de faire le moindre commentaire, nous recommandant de voir avec son collègue de cette instance exécutive, le Dr Khendek, qui est en charge du département de la communication et de l'information et qui, partant, assure la gestion directe du site internet. Mais ce dernier, joint par téléphone, n'a pas été catégorique quant à la teneur de l'information, se bornant à nous indiquer que « c'est une brève qui peut être juste comme elle peut être fausse », rajoutant ainsi au suspense qui entoure cette question sensible qui domine l'actualité nationale depuis de longs mois. Mais cette information, conjuguée à de nombreux autres indices, a toutefois le mérite de confirmer que l'ensemble des acteurs politiques nationaux, de même que les animateurs des associations de la société civile, se préparent à cette échéance bien que le président de la République, n'en ait soufflé mot jusqu'à présent. Le dernier à s'être exprimé sur la question est Abdelaziz Belkhadem. Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN a, lors d'une rencontre avec les militants du parti tenue le mercredi passé, souligné que la révision de la Constitution aura lieu dans les deux mois à venir. Le Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, a lui aussi déclaré tout récemment que « la révision de la constitution aura lieu bientôt ». S'exprimant lors d'une conférence de presse à l'issue de la première réunion du conseil national du RND, Ouyahia a même indiqué que « la machine électorale du parti sera mise au service du candidat Abdelaziz Bouteflika ». Ces déclarations du Chef du gouvernement et celles du premier responsable du FLN attestent clairement que le projet du président est sur le point sans doute de voir le jour, car six mois seulement séparent le pays du rendez-vous de la prochaine élection présidentielle, prévue au mois d'avril 2009. Le département de l'Intérieur entamera, à cette fin, dès le 1er octobre l'opération de révision des listes électorales. La révision de la Constitution est un passage obligé pour permettre au chef de l'Etat de briguer un troisième mandat tant l'actuelle loi fondamentale n'autorise que deux mandats. Pour l'heure, le président Bouteflika se cantonne dans le silence, mais tout indique donc qu'il ne saurait tarder à annoncer son projet. Et d'ailleurs, la grande inconnue est celle de savoir si le Président va faire passer le projet par voie référendaire ou parlementaire. A. S.