Le ministre a, par ailleurs, enjoint les responsables des œuvres universitaires à contacter la direction générale des œuvres universitaires au sujet des marchés déposés au niveau des commissions des marchés à l'échelle des wilayas. Le ministre a, par ailleurs, enjoint les responsables des œuvres universitaires à contacter la direction générale des œuvres universitaires au sujet des marchés déposés au niveau des commissions des marchés à l'échelle des wilayas. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Rachid Haraoubia a appelé, hier, lors de la sixième rencontre nationale des directeurs des œuvres universitaire, à la limitation des recours aux conventions dans le domaine du transport et de la restauration universitaires, en faveur des marchés. Le ministre a indiqué dans ce sens qu'«il est plus transparent de recourir aux marchés qu'aux conventions». Selon un cadre du ministère de l'enseignement supérieur que nous avons joint par téléphone, «M. Haraoubia veut mettre un terme au monopole exercé par certains opérateurs ayant bénéficié de conventions d'exploitation et de fourniture de divers produits pour le secteur, allant jusqu'à cinq ans». Outre cet aspect, la même source souligne qu'à travers la limitation des conventions, les marchés seront ouverts à la concurrence des opérateurs. «C'est une mesure qui pourrait aussi venir à bout des jeux de la corruption qui règne dans le secteur surtout en ce qui concerne les contrats liant les œuvres universitaires avec les fournisseurs et entrepreneurs», a-t-il indiqué. Le ministre a, par ailleurs, enjoint les responsables des œuvres universitaires à contacter la direction générale des œuvres universitaires au sujet des marchés déposés au niveau des commission des marchés à l'échelle des wilayas, afin de permettre à la tutelle de suivre le processus et veiller au respect du délai légal imparti pour l'examen du marché avant de donner son aval. Concernant la restauration universitaire occupant environs 30% du budget annuel accordé à l'office national des œuvres universitaires, M. Harraoubia a décidé d'adopter des cahiers des charges types qui feront gagner du temps en sus de l'introduction d'autres clauses relatives aux dépenses courantes liées à la maintenance des centres d'hébergement et de l'équipement. Le secteur des œuvres universitaires a recensé, d'après les déclarations du ministre, 678 marchés en 2008, notamment dans le domaine du transport universitaire, dont 593 ont été avalisés, contre 257 conventions, selon les statistiques présentées par le directeur général de l'office national des oeuvres universitaires, M. Mebarki Mohamed El Hadj. M. Harraoubia a, en plus, souligné la nécessité de revenir aux mêmes normes dans l'affectation des postes budgétaires à travers des normes spécifiques adoptées à l'échelle nationale. A ce sujet, le ministre a déclaré que quelques 3.200 postes budgétaires ont été ouverts. Et de souligner aussi la nécessité d'exploiter rationnellement ces futurs postes pour promouvoir le secteur. Evoquant le cas des travailleurs vacataires, dont la régularisation, a-t-il dit, « n'a pas été facile», le ministre a annoncé qu'ils recevront leurs salaires avant l'Aïd el fitr. A ce propos, il est à signaler que 20% de la masse ouvrière sont des vacataires. Rappelons que ces derniers n'ont été payés qu'après des séries de grèves. D'autre part, le ministre n'a pas manqué de se prononcer sur certaines directions des œuvres universitaires ayant enregistré des abus dans le recrutement des agents vacataires, estimés à 281 agents, un nombre dépassant les besoins réels de ces structures, relève-t-on. Signalant par ailleurs, que le directeur général de l'Office national des œuvres universitaires (ONOU) a présenté le bilan de la rentrée universitaire 2008-2009 qui fait ressortir « un retard dans la réception de certaines structures d'hébergement dans les wilayas de Sidi Bellabes, Jijel, Bordj Bou-ArrEridj, Mostaganem et Mila. «Un problème résolu par l'augmentation du nombre de lits », précise-t-il. Les cités universitaires, poursuit M. Mebarki, seront sujettes à une pression, notamment à Alger et Constantine en raison du retard dans la réception des structures d'accueil et l'insuffisance des structures en service. Afin d'atténuer cette pression, confie-t-il, les transferts vers ces deux wilayas ont été soumis à des conditions rigoureuses. A ce propos, M. Merbarki a noté que «11.000 nouvelles demandes d'hébergement ont été déposées au niveau national, alors que le nombre d'étudiants présents est de 9.000, soit un surplus de 2.000 lits», a-t-il fait remarquer. K. L. C. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Rachid Haraoubia a appelé, hier, lors de la sixième rencontre nationale des directeurs des œuvres universitaire, à la limitation des recours aux conventions dans le domaine du transport et de la restauration universitaires, en faveur des marchés. Le ministre a indiqué dans ce sens qu'«il est plus transparent de recourir aux marchés qu'aux conventions». Selon un cadre du ministère de l'enseignement supérieur que nous avons joint par téléphone, «M. Haraoubia veut mettre un terme au monopole exercé par certains opérateurs ayant bénéficié de conventions d'exploitation et de fourniture de divers produits pour le secteur, allant jusqu'à cinq ans». Outre cet aspect, la même source souligne qu'à travers la limitation des conventions, les marchés seront ouverts à la concurrence des opérateurs. «C'est une mesure qui pourrait aussi venir à bout des jeux de la corruption qui règne dans le secteur surtout en ce qui concerne les contrats liant les œuvres universitaires avec les fournisseurs et entrepreneurs», a-t-il indiqué. Le ministre a, par ailleurs, enjoint les responsables des œuvres universitaires à contacter la direction générale des œuvres universitaires au sujet des marchés déposés au niveau des commission des marchés à l'échelle des wilayas, afin de permettre à la tutelle de suivre le processus et veiller au respect du délai légal imparti pour l'examen du marché avant de donner son aval. Concernant la restauration universitaire occupant environs 30% du budget annuel accordé à l'office national des œuvres universitaires, M. Harraoubia a décidé d'adopter des cahiers des charges types qui feront gagner du temps en sus de l'introduction d'autres clauses relatives aux dépenses courantes liées à la maintenance des centres d'hébergement et de l'équipement. Le secteur des œuvres universitaires a recensé, d'après les déclarations du ministre, 678 marchés en 2008, notamment dans le domaine du transport universitaire, dont 593 ont été avalisés, contre 257 conventions, selon les statistiques présentées par le directeur général de l'office national des oeuvres universitaires, M. Mebarki Mohamed El Hadj. M. Harraoubia a, en plus, souligné la nécessité de revenir aux mêmes normes dans l'affectation des postes budgétaires à travers des normes spécifiques adoptées à l'échelle nationale. A ce sujet, le ministre a déclaré que quelques 3.200 postes budgétaires ont été ouverts. Et de souligner aussi la nécessité d'exploiter rationnellement ces futurs postes pour promouvoir le secteur. Evoquant le cas des travailleurs vacataires, dont la régularisation, a-t-il dit, « n'a pas été facile», le ministre a annoncé qu'ils recevront leurs salaires avant l'Aïd el fitr. A ce propos, il est à signaler que 20% de la masse ouvrière sont des vacataires. Rappelons que ces derniers n'ont été payés qu'après des séries de grèves. D'autre part, le ministre n'a pas manqué de se prononcer sur certaines directions des œuvres universitaires ayant enregistré des abus dans le recrutement des agents vacataires, estimés à 281 agents, un nombre dépassant les besoins réels de ces structures, relève-t-on. Signalant par ailleurs, que le directeur général de l'Office national des œuvres universitaires (ONOU) a présenté le bilan de la rentrée universitaire 2008-2009 qui fait ressortir « un retard dans la réception de certaines structures d'hébergement dans les wilayas de Sidi Bellabes, Jijel, Bordj Bou-ArrEridj, Mostaganem et Mila. «Un problème résolu par l'augmentation du nombre de lits », précise-t-il. Les cités universitaires, poursuit M. Mebarki, seront sujettes à une pression, notamment à Alger et Constantine en raison du retard dans la réception des structures d'accueil et l'insuffisance des structures en service. Afin d'atténuer cette pression, confie-t-il, les transferts vers ces deux wilayas ont été soumis à des conditions rigoureuses. A ce propos, M. Merbarki a noté que «11.000 nouvelles demandes d'hébergement ont été déposées au niveau national, alors que le nombre d'étudiants présents est de 9.000, soit un surplus de 2.000 lits», a-t-il fait remarquer. K. L. C.