Le souverain Hachémite a été accueilli à l'aéroport Houari Boumediénne par M. Bouteflika, avec qui il a entamé des entretiens en tête à tête, peu après, à la résidence d'Etat de Zeralda. Le souverain Hachémite a été accueilli à l'aéroport Houari Boumediénne par M. Bouteflika, avec qui il a entamé des entretiens en tête à tête, peu après, à la résidence d'Etat de Zeralda. Le roi Jordanien, Abdallah II, est arrivé, hier à Alger, à la tête d'une importante délégation, pour une visite de travail en Algérie, sur invitation du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Une visite officielle qui s'inscrit dans le cadre de la tradition de concertation et de coordination entre les dirigeants des deux pays frères, sur la situation dans le monde arabe et les questions d'intérêt commun. Le souverain Hachémite, a été accueilli à l'aéroport Houari Boumediénne par M. Bouteflika, avec qui il a entamé des entretiens en tête à tête, peu après, à la résidence d'Etat de Zeralda. Selon une source diplomatique, les relations algéro-jordaniennes connaissent, depuis la création de la commission mixte en 1996, une "nouvelle dynamique", qui s'est traduite notamment, par l'échange de visites entre délégations des deux pays, et la signature d'accords dans plusieurs domaines. Les deux dernières visites du président de la République, à Amman, en 2000, et celle du roi Jordanien, à Alger, en 1999, ont insufflé "une forte dynamique" aux relations bilatérales. Cependant, en dépit des différents accords signés entre les deux pays, le volume des échanges commerciaux reste "faible". Les exportations jordaniennes vers l'Algérie sont estimées à 80,6 millions de dollars en 2007. Ces exportations étaient, essentiellement, composées de poudre de lait, de carbonate de calcium à usage industriel et d'autres produits chimiques et articles d'habillement, d'outillage mécanique et d'antibiotiques. En contrepartie, l'Algérie a exporté vers la Jordanie, l'équivalent de prés de 2 millions de dollars de produits de sidérurgie. Ces données démontrent, clairement, le déséquilibre des échanges commerciaux entre les deux pays. La partie jordanienne, a, à maintes occasions, exprimé le voeu de revoir la convention commerciale conclue entre les deux pays en 1997, pour élargir la liste des marchandises exonérées d'impôts. La partie algérienne, a, de son coté, donné un accord de principe pour la proposition jordanienne, pour tenir une réunion de la commission technique mixte algéro-jordanienne chargée du commerce, pour évaluer la mise en œuvre de la convention de coopération liant les deux pays. Par ailleurs, l'Algérie a déjà organisé dans la capitale jordanienne, une exposition commerciale en janvier 2006. Cette exposition a vu la participation de 18 sociétés algériennes, des secteurs privé et public, sous la conduite du ministre du Commerce M. El Hachemi Djaaboub. Aussi la Jordanie entend développer, à l'occasion de cette visite, ses relations économiques avec l'Algérie. Les secteurs de la santé et du médicament, constituent les principaux axes de coopération entre les deux pays. Plusieurs projets en Algérie sont envisagés avec la participation de 9 laboratoires jordaniens de fabrication de médicaments, dont certains en partenariat avec Saidal et d'autres à titre indépendant. A. B. Le roi Jordanien, Abdallah II, est arrivé, hier à Alger, à la tête d'une importante délégation, pour une visite de travail en Algérie, sur invitation du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Une visite officielle qui s'inscrit dans le cadre de la tradition de concertation et de coordination entre les dirigeants des deux pays frères, sur la situation dans le monde arabe et les questions d'intérêt commun. Le souverain Hachémite, a été accueilli à l'aéroport Houari Boumediénne par M. Bouteflika, avec qui il a entamé des entretiens en tête à tête, peu après, à la résidence d'Etat de Zeralda. Selon une source diplomatique, les relations algéro-jordaniennes connaissent, depuis la création de la commission mixte en 1996, une "nouvelle dynamique", qui s'est traduite notamment, par l'échange de visites entre délégations des deux pays, et la signature d'accords dans plusieurs domaines. Les deux dernières visites du président de la République, à Amman, en 2000, et celle du roi Jordanien, à Alger, en 1999, ont insufflé "une forte dynamique" aux relations bilatérales. Cependant, en dépit des différents accords signés entre les deux pays, le volume des échanges commerciaux reste "faible". Les exportations jordaniennes vers l'Algérie sont estimées à 80,6 millions de dollars en 2007. Ces exportations étaient, essentiellement, composées de poudre de lait, de carbonate de calcium à usage industriel et d'autres produits chimiques et articles d'habillement, d'outillage mécanique et d'antibiotiques. En contrepartie, l'Algérie a exporté vers la Jordanie, l'équivalent de prés de 2 millions de dollars de produits de sidérurgie. Ces données démontrent, clairement, le déséquilibre des échanges commerciaux entre les deux pays. La partie jordanienne, a, à maintes occasions, exprimé le voeu de revoir la convention commerciale conclue entre les deux pays en 1997, pour élargir la liste des marchandises exonérées d'impôts. La partie algérienne, a, de son coté, donné un accord de principe pour la proposition jordanienne, pour tenir une réunion de la commission technique mixte algéro-jordanienne chargée du commerce, pour évaluer la mise en œuvre de la convention de coopération liant les deux pays. Par ailleurs, l'Algérie a déjà organisé dans la capitale jordanienne, une exposition commerciale en janvier 2006. Cette exposition a vu la participation de 18 sociétés algériennes, des secteurs privé et public, sous la conduite du ministre du Commerce M. El Hachemi Djaaboub. Aussi la Jordanie entend développer, à l'occasion de cette visite, ses relations économiques avec l'Algérie. Les secteurs de la santé et du médicament, constituent les principaux axes de coopération entre les deux pays. Plusieurs projets en Algérie sont envisagés avec la participation de 9 laboratoires jordaniens de fabrication de médicaments, dont certains en partenariat avec Saidal et d'autres à titre indépendant. A. B.