C'est sous le signe de la prévention routière que sera organisée la troisième édition prévue entre octobre et novembre 2009 au palais des expositions. C'est sous le signe de la prévention routière que sera organisée la troisième édition prévue entre octobre et novembre 2009 au palais des expositions. «La moto est un produit de luxe, mais actuellement coûteux en Algérie, notamment pour ce qui est des droits de douanes s'élevant à 30 % et les taxes se chiffrant à 17 %. En effet, les prélèvements douaniers sont supérieurs en comparaison avec les véhicules et le pouvoir d'achat des consommateurs», a notamment déclaré, hier, Rabah Ouchaoua, directeur du Salon international des deux roues, lors d'une conférence de presse organisée au siège du journal ‘'Echaab'' Il estime que les pouvoirs publics sont conscients de l'importance de la promotion de l'utilisation des cycles et motocycles en Algérie dans la mesure où ils sont prêts à réviser à la baisse ces droits de douanes sans oublier l'autre contrainte relative aux taxes en la revente en l'état et pour le montage respectivement de l'ordre de 7 et 17 % pour ceux qui font un investissement et un montage en Algérie. Faisant le bilan de la deuxième édition, le conférencier dira que «l'important était d'évoquer les sports relatifs aux cycles motocycles et leur redynamisation avec les compétitions de haut niveau, comme elle a accordé une grande importance à la prévention contre les accidents de la route». D'ailleurs, c'est sous le signe de la prévention routière que sera organisée la troisième édition prévue entre octobre et novembre 2009 au palais des expositions sous l'égide de la Safex et de NSO (nord-sud organisation). Dans cet ordre d'idées, la présidente de l'association nationale de soutien aux personnes handicapées, El Baraka, Flora Boubergout, a fait une remarquable intervention sur le thème de la prévention contre les accidents de la route en affirmant «que les usagers des cycles et motocycles doivent redoubler de vigilance et être très prudents pour éviter de mettre la vie d'autrui en danger». Elle plaide pour une véritable politique de prévention routière. Le problème des assurances est désormais réglé puisque deux compagnies d'assurances sont garantes des opérations inhérentes à ce secteur dont Salama assurances, prête à apporter son concours pour la promotion des deux roues en Algérie. Un timide engouement «Le marché de la bicyclette et des motocycles commence à avoir des consommateurs en Algérie», ajoute Ouchaoua, rassurant que les autorités seront saisies pour l'allègement des droits de douanes afin de promouvoir l'utilisation des cycles et motocycles comme moyen de locomotion par excellence. Néanmoins, il a soulevé le problème de cohabitation avec les automobilistes sachant que les cyclistes et motocyclistes sont vulnérables aux accidents de la circulation. L'Algérie importe pour 9 à 27 millions de dollars de cycles et motocycles par an, tandis que les importations de véhicules avoisinent les 2,5 milliards de dollars. L'intervention de Braham Beggar, consultant en matière sportive, a été également aussi remarquable qu'intéressante car elle interpelle les Algériens, notamment les citadins afin d'opter pour la moto et surtout pour le vélo, moyen de locomotion et de mobilité naturelle très prisé dans les pays avancés où il est à la mode. Sachant que l'air vicié et pollué, conjugué au smog dans le milieu urbain, devient de plus en plus nocif pour la santé publique en développant des maladies respiratoires, notamment l'asthme, Beggar estime que le vélo est un moyen de transport civilisationnel et que les automobilistes ayant des véhicules snob arrêtent de regarder les cyclistes comme des gens arriérés ou dépassés par l'évolution du temps et des modes de transport. Le ministre de la Jeunesse et des sports, Hachemi Djiar, et celui du Commerce, Hachemi Djaaboub, qui parrainent le Salon des deux roues, peuvent jouer un rôle prépondérant dans le développement de ce moyen de locomotion en faisant réapprendre aux gens d'aimer la bicyclette, très présente à Amsterdam, Merrakeck, dans toutes les villes et villages italiens et partout en Europe et aux Etats-Unis d'Amérique où hommes, femmes et enfants, sont ravis de conduire un vélo, comme l'a indiqué Mohamed Saf, membre du Salon des deux roues. En 2030, la population de l'Algérie atteindra plus de 70 millions d'habitants, alors il sera difficile pour un véhicule de se frayer un chemin si les routes ne se diversifient pas. Un grand hommage a été rendu au président de l'association des amis de l'Ahaggar, Cheikh Samadat, décédé lors d'un accident de la route le 23 décembre dernier. C'est la raison pour laquelle le rallye Alger-Laghouat-Alger a été reporté aux 23 et 24 février prochain. A. A. «La moto est un produit de luxe, mais actuellement coûteux en Algérie, notamment pour ce qui est des droits de douanes s'élevant à 30 % et les taxes se chiffrant à 17 %. En effet, les prélèvements douaniers sont supérieurs en comparaison avec les véhicules et le pouvoir d'achat des consommateurs», a notamment déclaré, hier, Rabah Ouchaoua, directeur du Salon international des deux roues, lors d'une conférence de presse organisée au siège du journal ‘'Echaab'' Il estime que les pouvoirs publics sont conscients de l'importance de la promotion de l'utilisation des cycles et motocycles en Algérie dans la mesure où ils sont prêts à réviser à la baisse ces droits de douanes sans oublier l'autre contrainte relative aux taxes en la revente en l'état et pour le montage respectivement de l'ordre de 7 et 17 % pour ceux qui font un investissement et un montage en Algérie. Faisant le bilan de la deuxième édition, le conférencier dira que «l'important était d'évoquer les sports relatifs aux cycles motocycles et leur redynamisation avec les compétitions de haut niveau, comme elle a accordé une grande importance à la prévention contre les accidents de la route». D'ailleurs, c'est sous le signe de la prévention routière que sera organisée la troisième édition prévue entre octobre et novembre 2009 au palais des expositions sous l'égide de la Safex et de NSO (nord-sud organisation). Dans cet ordre d'idées, la présidente de l'association nationale de soutien aux personnes handicapées, El Baraka, Flora Boubergout, a fait une remarquable intervention sur le thème de la prévention contre les accidents de la route en affirmant «que les usagers des cycles et motocycles doivent redoubler de vigilance et être très prudents pour éviter de mettre la vie d'autrui en danger». Elle plaide pour une véritable politique de prévention routière. Le problème des assurances est désormais réglé puisque deux compagnies d'assurances sont garantes des opérations inhérentes à ce secteur dont Salama assurances, prête à apporter son concours pour la promotion des deux roues en Algérie. Un timide engouement «Le marché de la bicyclette et des motocycles commence à avoir des consommateurs en Algérie», ajoute Ouchaoua, rassurant que les autorités seront saisies pour l'allègement des droits de douanes afin de promouvoir l'utilisation des cycles et motocycles comme moyen de locomotion par excellence. Néanmoins, il a soulevé le problème de cohabitation avec les automobilistes sachant que les cyclistes et motocyclistes sont vulnérables aux accidents de la circulation. L'Algérie importe pour 9 à 27 millions de dollars de cycles et motocycles par an, tandis que les importations de véhicules avoisinent les 2,5 milliards de dollars. L'intervention de Braham Beggar, consultant en matière sportive, a été également aussi remarquable qu'intéressante car elle interpelle les Algériens, notamment les citadins afin d'opter pour la moto et surtout pour le vélo, moyen de locomotion et de mobilité naturelle très prisé dans les pays avancés où il est à la mode. Sachant que l'air vicié et pollué, conjugué au smog dans le milieu urbain, devient de plus en plus nocif pour la santé publique en développant des maladies respiratoires, notamment l'asthme, Beggar estime que le vélo est un moyen de transport civilisationnel et que les automobilistes ayant des véhicules snob arrêtent de regarder les cyclistes comme des gens arriérés ou dépassés par l'évolution du temps et des modes de transport. Le ministre de la Jeunesse et des sports, Hachemi Djiar, et celui du Commerce, Hachemi Djaaboub, qui parrainent le Salon des deux roues, peuvent jouer un rôle prépondérant dans le développement de ce moyen de locomotion en faisant réapprendre aux gens d'aimer la bicyclette, très présente à Amsterdam, Merrakeck, dans toutes les villes et villages italiens et partout en Europe et aux Etats-Unis d'Amérique où hommes, femmes et enfants, sont ravis de conduire un vélo, comme l'a indiqué Mohamed Saf, membre du Salon des deux roues. En 2030, la population de l'Algérie atteindra plus de 70 millions d'habitants, alors il sera difficile pour un véhicule de se frayer un chemin si les routes ne se diversifient pas. Un grand hommage a été rendu au président de l'association des amis de l'Ahaggar, Cheikh Samadat, décédé lors d'un accident de la route le 23 décembre dernier. C'est la raison pour laquelle le rallye Alger-Laghouat-Alger a été reporté aux 23 et 24 février prochain. A. A.