14 millions de quintaux de pomme de terre sont attendus durant l'actuelle période et ce, jusqu'au mois d'août prochain. Ceci sans compter la production d'arrière-saison qui devra être plantée en été. Une bonne production qu'il faudra également gérer… 14 millions de quintaux de pomme de terre sont attendus durant l'actuelle période et ce, jusqu'au mois d'août prochain. Ceci sans compter la production d'arrière-saison qui devra être plantée en été. Une bonne production qu'il faudra également gérer… «La gestion du secteur de l'agriculture ne s'accommode pas avec des effets d'annonces et des évaluations conjoncturelles ». C'est la réponse qu'apporte le ministre de l'Agriculture pour expliquer les fluctuations des prix des fruits et légumes. Rachid Benaissa a indiqué, hier lors de son passage à la Chaîne III, qu'un suivi quotidien de 25 produits dans les wilayas d'Alger a révélé que « 14 produits ont connu une baisse des prix ces deux dernières semaines au moment où 5 autres ont été stabilisés et 2 par contre ont connu une hausse ». Mais pour le ministre du secteur, « cela ne veut rien dire » car le système de régulation des produits mis en place depuis l'été dernier pour la pomme de terre par exemple « est un travail de longue haleine. Il faut créer les stocks de régulation, augmenter la production et commercialiser de manière régulière les produits, développer les systèmes de filières et faire en sorte que tous le intervenants y gagnent, y compris le consommateur» «C'est un travail persévérant qu'il faut mener, c'est un travail structuré, c'est une gestion de risques régulière, quotidienne, de la part de tous les intervenants, que ce soit les agriculteurs, les transformateurs, les commerçants ou l'administration elle-même. Donc c'est une gestion à mettre en place. Jusque là nous essayons de maîtriser la situation», explique-t-il. Evoquant justement le cas de la pomme de terre, le ministre a annoncé que la production attendue est prometteuse « 14 millions de quintaux sont attendus pour la période avril-mi aout ». «Ça c'est la production de saison. Et nous attendons la production d'arrière-saison qui sera plantée en été et qui couvrira octobre», explique le ministre qui précise toutefois que «la production, quand elle augmente, il faudra la gérer». Le plan d'action pour les cinq années à venir a été finalisé par le ministre. « Le chef de l'Etat en a déjà évoqué les grandes lignes lors de son discours à Biskra le 28 février dernier » dira Rachid Benaissa. « il s'agit de 30 mesures et orientations qui vont encadrer cette action ». Le ministre du secteur en a cité certaines dont la sécurisation des agriculteurs en réglant le problème du foncier à travers l'utilisation exclusive de la concession comme mode de gestion. R. Benaissa a également évoqué la pérennisation de l'approvisionnement de l'eau et l'augmentation des surfaces à irriguer. Dans ce plan d'action, un intérêt particulier est accordé aux filières et aux ressources naturelles, mais surtout à la consolidation du système de régulation. Autre question abordée par Rachid benaissa, l'utilisation rationnelle des terres agricoles. « Nous avons 8.5 millions de surface agricole utile qu'il faut utiliser de manière rationnelle, nous lancerons dès la prochaine campagne un programme de résorption de la jachère ». Ce programme vise 3 millions d'hectares que notre pays n'utilise pas rationnellement chaque année. « L'objectif est de les mettre en culture en introduisant de nouvelles cultures et en encourageant les agriculteurs à introduire un certain nombre de techniques ». Ce programme qui vise l'utilisation rationnelle de l'ensemble des terres se fera parallèlement à d'autres actions pour protéger la terre contre la désertification et l'érosion en milieu montagneux. Par ailleurs, l'on apprend que la filière lait bénéficie d'un intérêt particulier.« 8 milliards de DA pour les subventions et 8 milliards de DA pour les actions de développement de la production nationale ». Autant d'argent pour soutenir cette filière qui « a fait un grand pas » dira Rachid Benaissa. « Le débat est lancé pour mieux cerner les défaillances et trouver un compromis » . L'objectif est toujours le même, celui d'augmenter la production nationale. « Nous allons agir pour augmenter le nombre des vaches laitières et généraliser l'insémination artificielle, et nous essayons aussi d'impliquer toutes la laiteries dans cette dynamique » a indiqué le ministre de l'Agriculture. «La gestion du secteur de l'agriculture ne s'accommode pas avec des effets d'annonces et des évaluations conjoncturelles ». C'est la réponse qu'apporte le ministre de l'Agriculture pour expliquer les fluctuations des prix des fruits et légumes. Rachid Benaissa a indiqué, hier lors de son passage à la Chaîne III, qu'un suivi quotidien de 25 produits dans les wilayas d'Alger a révélé que « 14 produits ont connu une baisse des prix ces deux dernières semaines au moment où 5 autres ont été stabilisés et 2 par contre ont connu une hausse ». Mais pour le ministre du secteur, « cela ne veut rien dire » car le système de régulation des produits mis en place depuis l'été dernier pour la pomme de terre par exemple « est un travail de longue haleine. Il faut créer les stocks de régulation, augmenter la production et commercialiser de manière régulière les produits, développer les systèmes de filières et faire en sorte que tous le intervenants y gagnent, y compris le consommateur» «C'est un travail persévérant qu'il faut mener, c'est un travail structuré, c'est une gestion de risques régulière, quotidienne, de la part de tous les intervenants, que ce soit les agriculteurs, les transformateurs, les commerçants ou l'administration elle-même. Donc c'est une gestion à mettre en place. Jusque là nous essayons de maîtriser la situation», explique-t-il. Evoquant justement le cas de la pomme de terre, le ministre a annoncé que la production attendue est prometteuse « 14 millions de quintaux sont attendus pour la période avril-mi aout ». «Ça c'est la production de saison. Et nous attendons la production d'arrière-saison qui sera plantée en été et qui couvrira octobre», explique le ministre qui précise toutefois que «la production, quand elle augmente, il faudra la gérer». Le plan d'action pour les cinq années à venir a été finalisé par le ministre. « Le chef de l'Etat en a déjà évoqué les grandes lignes lors de son discours à Biskra le 28 février dernier » dira Rachid Benaissa. « il s'agit de 30 mesures et orientations qui vont encadrer cette action ». Le ministre du secteur en a cité certaines dont la sécurisation des agriculteurs en réglant le problème du foncier à travers l'utilisation exclusive de la concession comme mode de gestion. R. Benaissa a également évoqué la pérennisation de l'approvisionnement de l'eau et l'augmentation des surfaces à irriguer. Dans ce plan d'action, un intérêt particulier est accordé aux filières et aux ressources naturelles, mais surtout à la consolidation du système de régulation. Autre question abordée par Rachid benaissa, l'utilisation rationnelle des terres agricoles. « Nous avons 8.5 millions de surface agricole utile qu'il faut utiliser de manière rationnelle, nous lancerons dès la prochaine campagne un programme de résorption de la jachère ». Ce programme vise 3 millions d'hectares que notre pays n'utilise pas rationnellement chaque année. « L'objectif est de les mettre en culture en introduisant de nouvelles cultures et en encourageant les agriculteurs à introduire un certain nombre de techniques ». Ce programme qui vise l'utilisation rationnelle de l'ensemble des terres se fera parallèlement à d'autres actions pour protéger la terre contre la désertification et l'érosion en milieu montagneux. Par ailleurs, l'on apprend que la filière lait bénéficie d'un intérêt particulier.« 8 milliards de DA pour les subventions et 8 milliards de DA pour les actions de développement de la production nationale ». Autant d'argent pour soutenir cette filière qui « a fait un grand pas » dira Rachid Benaissa. « Le débat est lancé pour mieux cerner les défaillances et trouver un compromis » . L'objectif est toujours le même, celui d'augmenter la production nationale. « Nous allons agir pour augmenter le nombre des vaches laitières et généraliser l'insémination artificielle, et nous essayons aussi d'impliquer toutes la laiteries dans cette dynamique » a indiqué le ministre de l'Agriculture.