Dans l'une de ses éditions précédentes Midi Libre était heureux d'annoncer à ses lecteurs la gratuité, cette année, pour l'accès à la plage de la Thalassothérapie. Cette mesure avait été prise par le wali dans le but de sanctionner le complexe EGT de Sidi Fredj qui avait pratiqué des tarifs exorbitants la saison écoulée. Une plage familiale gratuite et de surcroît proche d'Alger était une aubaine pour les familles cependant avec un soupçon d'appréhension car cette entrée gratuite ouvrait en même temps une brèche pour certains jeunes qui se comportent parfois de manière peu orthodoxe. Détrompez-vous !, car les estivants ont vite fait de déchanter en arrivant sur les lieux, il est vrai qu'il n'y a plus les employés de l'EGT à l'entrée, tickets en main pour encaisser: entrée, parasols et chaises, le tout contre un billet de 1.000 DA, cela pour quatre personnes, certes vous accédez à la plage sans avoir à faire la chaine, mais on vous attend au tournant dès que vous posez le premier orteil sur le sable. Là des jeunes vous accostent aussitôt exigeant 500 DA pour un parasol et 900 DA pour une table et quatre chaises. En faisant vos calculs au début de cette journée, qui ne fait que commencer, vous avez déjà déboursé... 1.400 DA, soit 400 DA de plus que l'année précédente, qui dit mieux ! Quand bien même vous avez votre propre parasol, vous êtes tenu de verser une "dîme" de 200 DA pour un petit bout de sable. Certaines familles, interloquées par ces pratiques «juteuses» pour ceux qui les pratiquent et "ruineuses" pour les familles, ont manifesté leur désapprobation. Renseignements pris, L'EGT a tout bonnement sous-traité avec l'APC de Staouéli qui, elle, à son tour a «sous-loué» la «base» à des jeunes qui sans scrupules ont placé la barre à des hauteurs vertigineuses concernant les tarifs des services proposés aux estivants. Alors l'un dans l'autre, il faut se rendre à l'évidence, la gratuité n'est que de la poudre aux yeux. Souhaitons que le wali prenne les décisions qui s'imposent et applique les mêmes sanctions que celles de l'an dernier et qu'elles ne soient pas, encore une fois, contournées. S. H Dans l'une de ses éditions précédentes Midi Libre était heureux d'annoncer à ses lecteurs la gratuité, cette année, pour l'accès à la plage de la Thalassothérapie. Cette mesure avait été prise par le wali dans le but de sanctionner le complexe EGT de Sidi Fredj qui avait pratiqué des tarifs exorbitants la saison écoulée. Une plage familiale gratuite et de surcroît proche d'Alger était une aubaine pour les familles cependant avec un soupçon d'appréhension car cette entrée gratuite ouvrait en même temps une brèche pour certains jeunes qui se comportent parfois de manière peu orthodoxe. Détrompez-vous !, car les estivants ont vite fait de déchanter en arrivant sur les lieux, il est vrai qu'il n'y a plus les employés de l'EGT à l'entrée, tickets en main pour encaisser: entrée, parasols et chaises, le tout contre un billet de 1.000 DA, cela pour quatre personnes, certes vous accédez à la plage sans avoir à faire la chaine, mais on vous attend au tournant dès que vous posez le premier orteil sur le sable. Là des jeunes vous accostent aussitôt exigeant 500 DA pour un parasol et 900 DA pour une table et quatre chaises. En faisant vos calculs au début de cette journée, qui ne fait que commencer, vous avez déjà déboursé... 1.400 DA, soit 400 DA de plus que l'année précédente, qui dit mieux ! Quand bien même vous avez votre propre parasol, vous êtes tenu de verser une "dîme" de 200 DA pour un petit bout de sable. Certaines familles, interloquées par ces pratiques «juteuses» pour ceux qui les pratiquent et "ruineuses" pour les familles, ont manifesté leur désapprobation. Renseignements pris, L'EGT a tout bonnement sous-traité avec l'APC de Staouéli qui, elle, à son tour a «sous-loué» la «base» à des jeunes qui sans scrupules ont placé la barre à des hauteurs vertigineuses concernant les tarifs des services proposés aux estivants. Alors l'un dans l'autre, il faut se rendre à l'évidence, la gratuité n'est que de la poudre aux yeux. Souhaitons que le wali prenne les décisions qui s'imposent et applique les mêmes sanctions que celles de l'an dernier et qu'elles ne soient pas, encore une fois, contournées. S. H